AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782812311215
376 pages
Editions du Chêne (05/11/2014)
4.42/5   76 notes
Résumé :
La Fontaine n'a pas inventé la fable mais quelles qu'aient pu être les influences qu'il a subies il a su trouver un ton d'une telle personnalité qu'il parait avoir créé un genre dans lequel nul ne l'a jamais dépassé.
On trouve dans ses fables des contes, des drames, des satires, des idylles et à travers les animaux que cet homme des salons connaissait pourtant assez mal se dessine un tableau des vies et des vertus de l'humanité.
Son style est simple e... >Voir plus
Que lire après Fables de Jean de la Fontaine : Illustrées par Gustave DoréVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
4,42

sur 76 notes
5
6 avis
4
1 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Question : où sont les progrès éthiques depuis ce poète ?
Et je dirai même plus : où sont les progrès éthiques depuis Esope ?
Jean de la Fontaine est un poète très important pour moi.
Déguiser sa pensée pour ne pas "se faire attraper" n'a pas été l'idée de Thomas More qui a fini sous la hache d'Henry VIII.
Ce sont, dans mon livre, des fables choisies ; il y en a une centaine ? J'en connaissais la moitié.
Le Chêne et le Roseau est une de mes préférées ;
"Je plie, et ne romps pas" est devenu ma mantra lorsque j'étais adolescent.

L'Avare qui a perdu son Trésor :
« Ne possédait pas l'or, mais l'or le possédait. »

« Je n'y touchais jamais. Dites-moi donc, de grâce,
Reprit l'autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent :
Mettez une pierre à la place,
Elle vous vaudra tout autant. »

Logique imparable. le Savetier est sur la même morale.

La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que Le Boeuf me fait rire à chaque fois. C'est également une fable redondante.

Maître Corbeau, bien sûr ;

La Laitière et le Pot au lait : dans « La comtesse de Clermont », Jean de la Fontaine fera celle-ci pour Louise. La laitière et le Pot au lait est une fable redondante, mettant les gens en garde contre les projets grandiloquents.

J'aime beaucoup le Coche et la Mouche.

Le Chat ( chattemite ), la Belette et le petit Lapin, fable prouvant qu'il faut mieux régler, si possible, ses affaires avec l'autre qu'avec une tierce personne. Cette fable me fait penser à la belle chanson bretonne, La blanche Hermine de Gilles Servat, dont les paroles n'ont rien à voir :)

La Cour du Lion est mi-figue mi-raisin, La Fontaine ayant été protégé par le roi après que celui-ci déchut Nicolas Fouquet.

Le deux Taureaux et une Grenouille est, elle aussi, très humaniste :
« Hélas, on voit que de tout temps
Les petits ont pâti des sottises des grands. »

Le Chien et le Loup :
"Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? Pas toujours, mais qu'importe ?
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor."
Liberté, liberté chérie !

Les Animaux malades de la Peste.
"Un Loup quelque peu clerc prouva par ſa harangue
Qu'il faloit dévoüer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venoit tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.

Manger l'herbe d'autruy ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'eſtoit capable
D'expier ſon forfait : on le luy fit bien voir.
Selon que vous ſerez puiſſant ou miſerable,
Les jugemens de Cour vous rendront blanc ou noir."

Ah, cette justice à deux vitesses !
Nota, comme j'aime le Loup, vilipendé jusqu'à récemment, je le remplace par un autre animal pour attaquer l'âne paisible.

Et il en va ainsi tout du long, avec une « morale », mais après avoir lu mon inévitable Nietzsche, je dirai plutôt une éthique digne d'un vrai philosophe ; aussi, je rangerai Jean dans cette catégorie. Comme plusieurs poètes avant lui, il a été inspiré des fables en prose d'Esope, Grec du VI è siècle avant JC, dont se serait aussi servi Socrate dans ses apologues.

J'ai une belle édition des Vieux Tiroirs !
Commenter  J’apprécie          3716
Les éditions Chêne proposent une édition originale des Fables de Jean de la fontaine qui mérite le coup d'oeil, bien qu'elle peine à convaincre. Elle fera en revanche une idée cadeau pour une amatrice ou un amateur de belle littérature et n'ayant plus beaucoup de place dans sa bibliothèque.

En apparence, ce livre ne paie pas de mine : couverture verte, forme plutôt volumineuse pour un format réduit (difficile de parler de parler de livre de poche), pas d'illustration, sinon sur un support amovible. Et pourtant, il va réserver de belles surprises : une quarantaine d'illustrations de Gustave Doré ainsi qu'un papier de grande qualité.

Hélas, si le livre est plaisant, il peinera à trouver sa place, d'autant que l'éditeur a d'abord édité un grand format, aujourd'hui épuisé. Si la lecture est confortable, le support se révèle perfectible : la numération n'est pas exhaustive et est plutôt mal fichue. Par ailleurs, il n'y a aucune note de lecture, ni de préface ou d'explications. Autrement dit, il faudra se reporter à un autre ouvrage pour avoir davantage d'informations.

Les illustrations sont sympathiques mais assez peu nombreuses et essentiellement placées en début d'ouvrage. L'espacement ira grandissant au fil des pages. Si la lecture demeure confortable, cette absence d'images (pourtant promises par la quatrième de couverture) est quelque peu décevante.

Pour le texte, il s'agit d'une lecture indispensable : Jean de la Fontaine est souvent présenté comme notre Homère national. La lecture d'un seul trait n'est pas des plus aisées, mais chacun trouvera ici un rythme qui lui conviendra et le livre le lui rendra bien.

Si la lecture des Fables est un incontournable, la lecture de cette édition en particulier ne l'est pas forcément…
Commenter  J’apprécie          170
Tant de siècles sont passés et pourtant , on a beau regarder midi à sa porte, ne pas regarder dans la cour du voisin mais, c'est bien vrai, pourtant.

Autre temps, autres moeurs malgré tout, le fond humain est toujours égal à lui même.

Que de modernité dans un siècle de guerres et d'apparats.

A faire connaître et partager avec le plus grand nombre.

La sagesse de bien des contes seraient bonnes à enseigner à nos générations futures.
Commenter  J’apprécie          50
Que dire des fablesDe La Fontaine...
Une satire intemporelle, mirroir de son époque, que l'on peut très bien transposer à la notre.

L'avantage de cette édition est qu'elle est très complète. J'y ai découvert des textes que je ne connaissait pas, et très intéressants.

L'ouvrage intègre de magnifiques gravures.

Si on y ajoute l'effet ''Madeleine de Proust'' comme on a tous lu au moins l'un de ces textes à l'école, la magie et la nostalgie sont totales.
Commenter  J’apprécie          30
Un livre magnifique reprenant l'oeuvre complète de la Fontaine superbement illustrée par Gustave Doré.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
L'Aigle avait ses petits au haut d'un arbre creux,
La Laie au pied, la Chatte entre les deux,
Et sans s'incommoder, moyennant ce partage,
Mères et nourrissons faisaient leur tripotage.
La Chatte détruisit par sa fourbe l'accord ;
Elle grimpa chez l'Aigle, et lui dit : « Notre mort
(Au moins de nos enfants, car c'est tout un aux mères)
Ne tardera possible guères.
Voyez-vous à nos pieds fouir incessamment
Cette maudite Laie, et creuser une mine ?
C'est pour déraciner le chêne assurément,
Et de nos nourrissons attirer la ruine.
L'arbre tombant, ils seront dévorés ;
Qu'ils s'en tiennent pour assurés.
S'il m'en restait un seul, j'adoucirais ma plainte. »
Au partir de ce lieu, qu'elle remplit de crainte,
La perfide descend tout droit
À l'endroit
Où la Laie était en gésine.
« Ma bonne amie et ma voisine,
Lui dit-elle tout bas, je vous donne un avis :
L'aigle, si vous sortez, fondra sur vos petits.
Obligez-moi de n'en rien dire :
Son courroux tomberait sur moi. »
Dans cette autre famille ayant semé l'effroi,
La Chatte en son trou se retire.
L'Aigle n'ose sortir, ni pourvoir aux besoins
De ses petits ; la Laie encore moins :
Sottes de ne pas voir que le plus grand des soins,
Ce doit être celui d'éviter la famine.
A demeurer chez soi l'une et l'autre s'obstine,
Pour secourir les siens dedans l'occasion ;
L'Oiseau Royal, en cas de mine ;
La Laie, en cas d'irruption.
La faim détruisit tout : il ne resta personne
De la gent marcassine et de la gent aiglonne
Qui n'allât de vie à trépas :
Grand renfort pour messieurs les Chats.

Que ne sait point ourdir une langue traîtresse
Par sa pernicieuse adresse !
Des malheurs qui sont sortis
De la boîte de Pandore,
Celui qu'à meilleur droit tout l'Univers abhorre,
C'est la fourbe, à mon avis.

L'AIGLE, LA LAIE ET LA CHATTE, Livre III, Fable VI.
Commenter  J’apprécie          310
LE LOUP ET LE RENARD.
D'où vient que personne en la vie
N'est satisfait de son état ?
Tel voudrait bien être soldat
A qui le soldat porte envie.

Certain renard voulut, dit-on,
Se faire loup. Hé ! qui peut dire
Que pour le métier de mouton
Jamais aucun loup ne soupire ?

Ce qui m'étonne est qu'à huit ans
Un prince en fable ait mis la chose,
Pendant que sous mes cheveux blancs
Je fabrique à force de temps
Des vers moins sensés que sa prose.

Les traits dans sa fable semés
Ne sont en l'ouvrage du poète
Ni tous ni si bien exprimés :
Sa louange en est plus complète.

De la chanter sur la musette
C'est mon talent ; mais je m'attends
Que mon héros, dans peu de temps,
Me fera prendre la trompette.

Je ne suis pas un grand prophète :
Cependant je lis dans les cieux
Que bientôt ses faits glorieux
Demanderont plusieurs Homères ;
Et ce temps-ci n'en produit guères.

Laissant à part tous ces mystères,
Essayons de conter la fable avec succès.

Le renard dit au loup : " Notre cher, pour tous mets
J'ai souvent un vieux coq, ou de maigres poulets :
C'est une viande qui me lasse.
Tu fais meilleure chère avec moins de hasard :
J'approche des maisons ; tu te tiens à l'écart.
Apprends-moi ton métier, camarade, de grâce ;
Rends-moi le premier de ma race
Qui fournisse son croc de quelque mouton gras :
Tu ne me mettras point au nombre des ingrats.
- Je le veux, dit le loup ; il m'est mort un mien frère :
Allons prendre sa peau, tu t'en revêtiras. "
Il vint, et le loup dit : " Voici comme il faut faire,
Si tu veux écarter les mâtins du troupeau. "
Le renard, ayant mis la peau,
Répétait les leçons que lui donnait son maître.
D'abord il s'y prit mal, puis un peu mieux, puis bien ;
Puis enfin il n'y manqua rien.
A peine il fut instruit autant qu'il pouvait l'être,
Qu'un troupeau s'approcha. Le nouveau loup y court,
Et répand la terreur dans les lieux d'alentour.
Tel, vêtu des armes d'Achille,
Patrocle mit l'alarme au camp et dans la ville :
Mères, brus et vieillards, au temple couraient tous,
L'ost au peuple bêlant crut voir cinquante loups :
Chien, berger, et troupeau, tout fuit vers le village,
Et laisse seulement une brebis pour gage.
Le larron s'en saisit. A quelque pas de là
Il entendit chanter un coq du voisinage.
Le disciple aussitôt droit au coq s'en alla,
Jetant bas sa robe de classe,
Oubliant les brebis, les leçons, le régent,
Et courant d'un pas diligent.

Que sert-il qu'on se contrefasse ?
Prétendre ainsi changer est une illusion :
L'on reprend sa première trace
A la première occasion.

De votre esprit, que nul autre n'égale,
Prince, ma muse tient tout entier ce projet :
Vous m'avez donné le sujet,
Le dialogue, et la morale.


Commenter  J’apprécie          30
Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la nature ;
Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;
Le moindre vent qui d 'aventure
Fait rider la face de l'eau
Vous oblige à baisser la tête ;
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr.
Encore si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bord des royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste.
-Votre compassion, lui répondit l'arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci :
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables,
Je plie et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. " Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L'arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Commenter  J’apprécie          73
LE LIÈVRE ET LA TORTUE.
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
" Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Êtes-vous sage ?
Repartit l'animal léger :
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.
- Sage ou non, je parie encore. "
Ainsi fut fait ; et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire.
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir, et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.

Elle part, elle s'évertue,
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y va de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
" Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter ! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?

Commenter  J’apprécie          40
LE CORBEAU ET LE RENARD.
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
" Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. "
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : " Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Jean de La Fontaine (106) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean de La Fontaine
Rencontre proposée par Yves le Pestipon. Jean Racine, Lettre à La Fontaine, 11novembre 1661, de «De Lyon» à la fin.
On lit, on joue, on voit, on étudie beaucoup les tragédies de Racine. On a raison, mais on oublie parfois qu'il eut une vie, des amis, et qu'il écrivit des lettres. Ce qui nous reste de sa correspondance occupe presque tout un volume de la Pléiade. C'est passionnant, et c'est admirablement écrit. Parmi ces lettres, celle qu'il écrivit d'Uzès, le 11novembre1661, vaut par son ton, son humour, ses anecdotes, et son destinataire, le célèbre fabuliste qui ne l'était pas encore. On y découvre des complicités, presque de «loup» à «loup», une pratique de la langue, des styles, et du voyage, qui nous en apprend beaucoup sur le xviiesiècle français, et fait rêver. Très petite bibliographie Racine, Oeuvres complètes, II, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard. Georges Forestier, Jean Racine, Gallimard, 2006.
--
04/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.
+ Lire la suite
autres livres classés : fablesVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (282) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Fables de La Fontaine

A quel siècle a vécu Jean de La Fontaine ?

16ème siècle
17ème siècle
18ème siècle
19ème siècle

10 questions
372 lecteurs ont répondu
Thème : Jean de La FontaineCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..