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Critique de kade_read


C'est grâce à la Masse Critique-Mauvais genre que j'ai eu la chance de découvrir ce roman. Je ne connaissais ni l'auteur ni ses écrits. J'étais donc ravie de pouvoir m'y plonger. Avant de commencer à le lire, j'ai lu la seule critique qu'il y avait à son sujet : en résumé, un roman noir à l'extrême. J'avais tellement hâte de le découvrir. Hâte d'être submergée par la peur, l'angoisse. Mais le soufflé est vite retombé.
Oui, il ne suffit pas d'avoir une couverture noire pour se faire nommer roman noir … La preuve, « Une douce lueur de malveillance » a une couverture bleue et est pourtant le roman le plus noir que j'ai pu lire. C'est une atmosphère. C'est une ambiance. Je dirais une sorte de lourdeur, comme si on avait du mal à respirer. C'est pesant. C'est oppressant. Et pourtant, ça reste addictif. Tous ces sentiments, toutes ces impressions, je ne les ai pas ressenties une seule fois en lisant « Pulsions de vie ». Oui, il y a des morts. Oui, il y a des gens torturés. Mais ce n'est pas un roman noir, c'est un simple thriller. Et même pas l'un des meilleurs, au contraire.
On ne peut pas dire que l'auteur soit le maître du suspens. Loin de là ! Son intrigue se devine bien trop rapidement. Où est l'intérêt de lire un roman si l'on connaît déjà la fin ? Personnellement, j'aime être surprise. J'aime être manipulée par les auteurs. J'aime ça lorsque les auteurs torturent mon cerveau pour me faire réfléchir bien davantage. Ici, c'est facile ! Et je déteste tout ce qui est facile. Au-delà de ça, ça m'énerve !
Quant aux personnages, je les ai observés de loin. Je ne me suis attachée à aucun d'eux, ni réellement intéressée à eux. J'étais un peu comme une scientifique qui regardait la réaction d'une substance sur des cobayes. Sans émotion et sans empathie. Il ne suffit pas d'intégrer des personnages avec des tares psychologiques pour les rendre intéressants. Il faut les travailler. Leur donner vie. Je ne les ai pas senti réels. Ils sont nés fictifs et sont restés fictifs à mes yeux. Alors comment m'en soucier ?
Si on doit parler de l'écriture, je dirais que c'est un style très simple et commun. L'auteur n'a pas développé une plume particulière. Son écriture n'évoque pas de sentiments particuliers. C'est une écriture légère, fluide et facile à lire, à comprendre. Comme beaucoup, en somme. Ce n'est pas le genre d'écriture qui me fait craquer et qui me fait suivre un auteur. Et puis, quel manque de dynamisme. C'était très long. Souvent, pour rien. On aurait facilement pu enlever une centaine de pages inutiles à ce roman pour en faire quelque chose de plus dense et de plus prenant. Car, il faut l'avouer : le postulat de base n'était pas mal. Habituel pour le genre, mais pas mal … Mais comme Martin, il a été noyé dans les flots ! A mes yeux, ce roman n'était pas assez abouti pour être publié.
Pour résumer, un thriller psychologique loin d'être un coup de coeur et la promesse d'un roman noir non-tenue. C'est donc une déception pour ma part.
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