De Assassin's creed, je ne connaissais que les jeux, sans jamais y avoir joué, mais l'ayant offert à ma soeur pour un anniversaire, je savais un peu de quoi ça parlais (un peu).
La possibilité m'ayant été offerte de découvrir cette bédé, je me suis penchée dessus sans rien attendre d'elle, sans savoir où j'allais être embarquée.
Premier constat avec la couverture : Tower Bridge qui semble être en feu… Curiosité piquée au vif, j'ai ouvert la bédé et me suis retrouvée dans la neige de Norvège !
Ce récit se déroule durant la guerre, sur la période allant de 1940 à 1943 et la plus grande partie de l'album se passera à Londres, juste avant le Blitz.
Eddie Gorm est le patron des docks et n'en a rien à foutre de la guerre qui se profile à l'horizon. Sauf quand elle le touche juste où ça fait le plus mal…
L'espionnage et moi, nous ne sommes pas copains : les agents doubles, triples, quadruples, qu'à la fin on ne sait plus qui entube qui, qui est le plus retors et qui trahi quel pays…
Pourtant, ici, j'ai apprécié le côté obscur de certains qui, pour sauver bien des vies, devront en sacrifier d'autres et vivre ensuite avec ce poids sur la conscience le reste de leurs jours.
Comment être sûr que ce que l'on accomplit est vraiment utile à la nation ? Comment être sûr qu'on ne se fourvoie pas ? Qu'on ne nous entube pas, nous aussi ?
Cette bédé va directement à l'essentiel, elle ne s'embarrasse pas du superflu et c'est au lecteur de faire le grand saut dans l'aventure. Que les non-connaisseurs se rassurent, pas besoin d'avoir un master Assassin's creed pour comprendre ce qui se trouve dans ce récit.
L'originalité n'est pas le maître mot de cet album, le conspirationnisme est au coeur du récit, au départ, cela reste un peu flou, avant que le scénariste ne soulève doucement le voile pour nous montrer ce que se cache, sans pour autant tout nous montrer. Il faut en garder pour la suite, c'est normal.
La bédé nous parlera de bombes, de scientifiques bossant pour les nazis, qui sont très vilains, qui font de la science sans conscience, des expériences pas catholique du tout avec Mengele que j'ai vu passer lors de la réception et de SF.
Sans révolutionner le genre, le récit nous fait passer agréablement le temps tout en nous donnant quelques frissons.
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Je connais le jeu de nom, l'ayant beaucoup entendu prononcer, souvent avec intérêt, dans mon entourage composé d'un tas de frères/cousins/amis, accros aux jeux vidéos.
J'ai entamé cette BD motivée par beaucoup de bonnes volontés mais je suis un peu restée sur le quai...
Je pense que cette BD est surtout faite pour les fans (un peu comme les apartés et les scènes de fin de générique dans les films de Marvel). J'ai été peu sensible au référentiel, peu touchée par les ressauts qui manquent d'émotion.
Côté dessin, ça ressemble fort à du travail de contrat : ça présente peu d'intérêt et peu de personnalité.
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Extrait : J'avoue être peu habituée au format BD pour ce genre de récit (je suis plus habituée au BD comme Titeuf qui sont en sketch court et non une histoire continue), de ce fait, ce premier tome m'a semblé assez court et résumé. Malgré cela, il va à l'essentiel et évite des passages ennuyeux sans réels importance pour le scénario et réussi à faire l'introduction sur l'histoire du présent qui est importante dans cette série.
Les risques encourue par l'utilisation abusif de l'Animus est clairement montré dans ce cours extrait du présent avec un début de convulsions et enfin un trouble de la personnalité qui nous fais douter de qui nous sommes.
Chronique complète sur mon blog
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je ne connais le jeu vidéo que de nom mais les scenario par mes élèves qui m'en parlent souvent en Hist-géo, ainsi que le film avec Michael Fassbender très graphique et réussi. je découvre la BD et j'ai aimé tant le graphisme que l'histoire, bien que ce soit l'époque contemporaine qui en soit le sujet ... vite, la suite !
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Faute d’originalité, Assassin’s Creed Conspirations n’est certes pas la BD du siècle.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Seule la science est toujours dans le vrai. Elle ne vote pas pour son propre intérêt, elle ne décide pas selon une humeur ou des préjugés... Elle n'obéit pas aveuglément à un Dieu !
Culture Bulle s02e22 : Jeu vidéo et BD ! - avec Pascal Benattar et Guillaume Dorison !