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Laurent Astier (Autre)Xavier Dorison (Autre)Fabien Nury (Autre)
EAN : 9782203281899
120 pages
Casterman (24/01/2024)
3.59/5   115 notes
Résumé :
Juin 1940. La France est en guerre depuis dix mois, et vient de s'en apercevoir. Après moins d'une semaine de "Blitzkrieg", les Nazis sont aux portes de Paris. Depuis 1939, la Banque de France, anticipant sans doute une brillante victoire de l'armée nationale, a prudemment évacué l'intégralité de ses réserves d'or loin de la capitale. A Paris, tous les coffres sont vides... Ou presque. Deux tonnes qu'un fourgon blindé doit transférer en urgence de Paris à Bordeaux.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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13 juin 1940. La France est en guerre depuis 10 mois. Les nazis sont aux portes de Paris. La Banque de France a prudemment évacué l'ensemble de ses réserves d'or loin de la capitale. Les coffres sont tous vides... à l'exception d'un dans lequel se trouvent 2 tonnes d'or. Aussitôt, un fourgon et quatre convoyeurs sont réquisitionnés pour les transférer à Bordeaux. L'un d'eux, Labeyrie, s'empresse aussitôt de prévenir son pote, Franck Propp, ancien boxeur abonné aux défaites. 2 tonnes d'or sur les routes de France au milieu de ce bordel ambiant! Quelle aubaine! Il faut évidemment du renfort et du matériel pour mettre à bien ce plan. Franck contacte un caïd corse, Sambionetti, qui vient tout juste de refroidir son ami et associé, et Kurtz, un allemand installé en France qui veut fuir Hitler. Sambio, lui, recrute Ninon, une jeune femme experte en explosif. Voilà donc la fine équipe, Franck, Sambio, Kurtz et Ninon, qui suivra de près le fourgon rempli d'or, Labeyrie en taupe à l'intérieur...

Adapté du roman de Pierre Siniac, "Sous l'aile noire des rapaces", initialement prévu comme scénario pour un film intitulé "Omaha Beach" (apparemment, le projet n'est pas abandonné), cet album de Xavier Dorison et Fabien Nury est un bien bel hommage aux films des années 60/70. Un fin mélange d'Inglorious Bastards et des Tontons Flingueurs. Des pieds nickelés extravagants au caractère bien trempé, des dialogues savoureux, de l'aventure en veux-tu en voilà et une bonne dose d'humour pour ne rien gâcher. Les auteurs nous offrent un scénario bien ficelé et vraiment efficace dans lequel l'action ne manque pas. La mise en page et le cadrage renforcent le rythme. Parti pris original: fond noir pour les scènes de nuit et fond blanc pour celles de jour.
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Un casse en plein exode 40, forcément, y a plus simple. Mais l'appât du gain vaut bien une prise de risque.
Attachez vos ceintures car « Comment faire fortune en Juin 40 » secouent gravement.
La BD est richement référencée. Un brin de cinoche français (celui d'Audiard, de Lautner, de de la Patellière), un autre d'américain (Aldrich, Frankenheimer, Sturges), des vrais gueules pour le grand écran réduites pour des petites cases de BD. Qu'importe ! le quatuor Astier, Nury, Dorison et Laurence Croix pour les couleurs, mènent cela avec un sens évident de l'action et du rebondissement. Comme disait le grand Bernard Blier dans «(Les Tontons flingueurs) « Moi quand on m'en fait trop j'correctionne plus, j'dynamite... j'disperse... et j'ventile... ». Nos quatre malfrats le font sans le moindre remord. Et comme c'est fait avec un rythme effréné et un brio certain, on adhère à cette équipée drôlement motivée. Une BD jouissive et bien distrayante.
Merci aux Editions Casterman et à Babelio pour cet excellent moment.
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"Un ronfleur, une estropiée et un perdant professionnel. Merde, c'est pas une équipe, c'est le bataillon des tocards"
grommèle le quatrième laron, Sambio, un connard prétentieux engagé dans le braquage du siècle, un fourgon rempli d'or.
Faut dire qu'en plein barouf, la partie s'avère plus difficile que prévue
l'or en barre attire d'autres lièvres...

Réussite totale pour cette bd du tonnerre
librement adapté de Sous l'aile noire des rapaces de Pierre Siniac
par Laurent Astier et Xavier Dorison
qui s'en sortent vraiment hauts les mains.
Le scénario est bien ficelé
les dialogues à la mesure de leur mentor..Siniac
Les rapaces, c'était son rayon...
le trait de Laurent Astier a du caractère et file comme en juin 40
et les couleurs de Laurence Croix, un véritable feu d'artifice
C'est peu dire que j'ai aimé
J'ai adoré !
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Laurent Astier, Fabien Nury et Xavier Dorison : une vraie « dream team » de la bande dessinée franco-belge actuelle s'est associée pour créer un opus solo sur un thème rarement abordé, et encore moins sous l'angle de l'humour : la débâcle française de 1940 ! J'ai en plus apprécié ‘‘Comment faire fortune en juin 40'' dans son édition de luxe, c'est-à-dire dans un écrin cartonné rouge pétant et par des planches en noir et blanc, ce que je préfère vu le trait utilisé par Laurent Astier ici, ce qui colle parfaitement à l'ambiance « d'époque » d'abord, et ce qui s'associe tout aussi bien à l'ambiance « roman noir » entre casse et drame.

Qui dit oeuvre de casse, dit forcément un casting qui doit élever le niveau. Les quatre personnages principaux ont été choisis avec soin par les auteurs. D'abord, il y a Franck, boxeur habitué aux projecteurs des rings, mais aussi cambrioleur particulièrement rôdé ; les auteurs l'ont voulu comme un Lino Ventura trapu. Ensuite, vient Sambio, qui cherche et semble réussir à devenir un caïd de la pègre parisienne ; les auteurs l'ont imaginé comme un Alain Delon toujours plus cynique et désabusé. Kurtz est, quant à lui, un mécano débrouillard et surtout déserteur de la Wehrmacht, autant dire que la situation ne lui plaît guère. Ce trio très masculin est complété par la douce présence de Ninon, experte en mécanique, ce qui s'applique aux explosifs comme aux serrures des coffres les plus résistants ; elle a le charme des personnages féminins résistants pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les autres personnages font finalement que de très petites interventions, puisque nous suivons le quatuor principal dans un road-trip infernal à travers le France de 1940, la France de l'Exode et du début de la collaboration.
Dès le départ, le scénario donne le ton d'une aventure débridée et volontairement en marge de la marche bien connue de l'Histoire : Fabien Nury et Xavier Dorison brassent leur culture. Les Français subissent la débâcle face à l'avancée allemande ; l'exode débute pour certains ; d'autres tentent déjà de se retrouver du bon côté de la bataille, voire de tirer les marrons du feu. le lecteur peut forcément regretter de ne voir que des esquisses de personnalité se former pour la majeure partie des personnages : dans un tel « road movie », on égrène les pertes au compte-gouttes au départ, puis vient la saucée aux trois-quarts de l'aventure…
Le dessin de Laurent Astier est à la fois énergique et aux traits suffisamment arrondis pour créer un mélange trouble entre la dynamique de la violence et la caractérisation volontairement touchante des personnages. Personnellement, j'ai pu apprécier son travail en noir et blanc après avoir acheté (et fait dédicacer par l'artiste) la version de luxe à la 25e Heure du Livre du Mans 2015. Forcément, sans les couleurs, le trait du dessinateur fait davantage mouche, ou en tout cas a davantage de poids pour faire la décision.

Comment faire fortune en juin 40 est donc une bande dessinée très cinématographique bien réjouissante, à mi-chemin volontaire entre le film de casse et le film de guerre sur la vie sous l'Occupation. Ce trio composé de Laurent Astier, Fabien Nury et Xavier DOrison mériterait bien d'autres albums pour nous divertir.
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Les branques sont partout.
Prenez ce zélé fonctionnaire de la Banque de France qui a tout bonnement omis de rapatrier quelques lingots en lieu sûr histoire que les Fritz, désormais aux portes de la capitale, ne mettent la main dessus. Deux tonnes d'or quand même, de quoi faire tâche sur la prochaine demande d'avancement.
Qu'à cela ne tienne, le temps de réquisitionner deux trois convoyeurs pour un aller simple Paris-Bordeaux et l'affaire est entendue.
Problème, dehors c'est un tout p'tit peu la guerre et l'exode.
De plus, quelques esprits chagrins un brin opportunistes pourraient bien y voir l'occasion de se remplir les poches à bon compte.
Long is the road...

Astier au dessin, Dorison et Nury au scénario, Croix pour nous coloriser le tout, si c'est pas un casting qui a de la gueule ça...
Grosse méfiance initiale envers les titres à rallonge, la faute à un vilain fakir couplé avec un mélaminé Suédois. Comment Faire Fortune...vous réconcilie définitivement avec les intitulés nourris aux ogm.

Pour faire simple, c'est comme dans le cochon...
Un mix des Morfalous et des Douze Salopards, merci de bien prendre votre respiration et d'attacher la ceinture idoine.
Un scénario aux petits oignons, prétexte à l'action la plus débridée qui soit. Le ton, que l'on devine aisément aux antipodes de la petite maison dans la prairie, n'a qu'un seul but, divertir à 100 à l'heure tout en vous tenant en haleine jusqu'au dénouement final.
A défaut d'être original, le récit s'avère péchu et suffisamment travaillé pour en ressortir avec un goût de trop peu, signe caractéristique de l'excellent moment que l'on aurait souhaité bien plus long, n'est-il pas M'sieur Cadbury ?

Un dessin travaillé au cadrage dynamique.
Des dialogues nerveux à la verve communicative.
Du beau boulot sur toute la ligne, dixit un certain Maginot.

Merci à Babelio et aux éditions Casterman pour ce tirage du loto d'un genre nouveau.
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critiques presse (7)
BulledEncre
28 décembre 2015
La partition est très réussie et les auteurs réunissent tous les ingrédients du genre, les personnages sont entiers, de vrais caractères avec de vraies « gueules ».
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
14 décembre 2015
Les traits secs, nets et précis de ses crayons sont d'une très grande qualité et incontestablement l'ensemble de la BD est une réussite de par le scénario, la narration et le graphisme.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
28 septembre 2015
Une aventure complète tonitruante à souhait, concoctée par des artistes en pleine forme créatrice, qui pourrait, pourquoi pas, de par son final ouvert, donner lieu à une suite.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
24 septembre 2015
120 pages jubilatoires avec des répliques tonitruantes qui n'auraient rien à envier aux dialogues de Michel Audiard, et des situations rocambolesques quasiment à toutes les pages, dignes d'un bon film des années 60.
Lire la critique sur le site : Auracan
BoDoi
24 septembre 2015
Dorison et Nury semblent survoler les obstacles. Leur aisance à positionner un à un leurs personnages, sans alourdir le récit, est confondante.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
22 septembre 2015
Le métier du trio d’auteurs aux commandes ne fait plus de doute depuis longtemps et leur album a le mérite de ne pas faire regretter l’abandon du projet d'adaptation du script pour le grand écran.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
17 septembre 2015
Un hommage tonitruant aux anciens polars et films de casses dirigés par Audiard, Verneuil, Lautner, Aldrich et Leone.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Vous allez le faire sauter ? Et ben, bonne chance ! Le coffre est piégé. Vingt kilos de TNT. Une bombe, et pschit… Fini, l’or. Liquéfié, sauce moutarde. Et toi avec.
- Faut être pervers quand même !?!
- Une idée de Maréchal, le directeur de l’annexe. Le parfait fonctionnaire. Zélé. Patriote. Ponctuel.
- Un connard, quoi.
Commenter  J’apprécie          130
Il parait que vous êtes en train de perdre cette guerre.
C'est les français qui perdent. Moi je suis corse.
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- Français, rendez-vous... Franç...
- Je ne suis pas français, je suis corse.
Commenter  J’apprécie          190
- RRRRREUUHH... KOF KOF KOF... Des français, en plus...vous avez pas honte?
- Che suis Allemand!
- Je suis Corse...
- Je suis désolé.
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La France est en guerre depuis dix mois, et vient de s'en apercevoir...
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