Ce dernier tome commence sur un tragique quiproquo que j'ai vraiment apprécié et m'a laissé augurer que ce tome me plairait plus que les précédents. Effectivement.
Ce dernier tome rattrape, pour moi, pas mal des points négatifs qui m'avaient fait grincer des dents dans les premiers tomes. L'histoire est reprise et la narration, sous le prisme de l'explication finale, y gagne franchement en clarté (même si de solides connaissances bibliques sont un plus). Soudain, la position de chacune des parties est claire et, pour le coup, ça valait la peine.
Je reste dubitative sur pas mal de points mais je ne vais pas gâcher un constat plutôt positif à la relecture de cet ultime tome.
Toutefois, je suis persuadée (à tord peut-être) que les auteurs ont modifié la fin de l'histoire et se sont retrouvé un peu embarrassé avec certains personnages. Je n'arrive pas à croire que le personnage final soit celui qu'ils envisageaient quand ils ont créé le personnage de Sayn au début du premier tome. Mais bon, c'est un détail et je pinaille.
Sur ce dernier tome, on peut noter une nette évolution dans le dessin d'
Alex Alice par rapport aux premiers tomes. Les traits sont à la fois plus doux, plus fins et plus assurés.
Mon constat général suite à cette relecture d'une BD qui a été culte, est que cette BD a été innovante en son temps mais que la surexploitation du sujet depuis l'a rendue assez vieillotte et elle présente aujourd'hui des maladresses difficiles a accepter.