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Critique de Davalian


Le trio formé par Xavier Dorison, Ralph Meyer et Caroline Delabie reviennent vers nous avec L'Indien blanc, opus 2019 de la saga Undertaker, série à l'origine du renouveau du genre western en bande dessinée.

Le dénouement de L'ombre d'Hippocrate avait laissé Jonas Crown dans une sale position. le voilà à nouveau accompagné par son fidèle Jed à devoir tromper sa solitude dans l'alcool. A l'issue d'un contrat, un contact surgit de son passé lui livre une nouvelle mission avec des perspectives auxquelles il ne peut refuser.

La mission en question ne peut que mal tourner et effectivement elle va permettre de placer un nombre de retournement de situations des plus intéressants. Nous attendions forcément que quelque chose de ce type se produise mais pas du tout ce qui va suivre. Une nouvelle fois, le scénario nous livre de belles surprises.

L'album permet de lever, à petites touches, le rideau qui semble occulter le passé du protagoniste. Mais ce n'est pas la seule surprise puisque les auteurs nous régalent de nombreuses références à l'évangile de saint Jonas, toutes plus percutantes les unes que les autres.

Hormis Jonas et Jed c'est toute une nouvelle galerie de personnages qui fera ici son apparition. Si certains seront stéréotypés, d'autres possèdent un potentiel qui se dévoile au fil des pages.

Comme de coutume, les paysages sont de toute beauté. Malgré quelques séquences en intérieur ou en ville, l'essentiel se déroulera à l'extérieur, dans un monde froid et hostile. Quel bonheur de suivre tout cela… du moins confortablement installé chez soi !

L'Indien blanc est une très belle réussite qui ne peut donner qu'envie de découvrir la suite… Vite !
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