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3,79

sur 303 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un beau titre, tout plein d'echos, et, sur Babelio, un concert de louanges...
Hélas, hélas, trois fois hélas ....grosse déception en ce qui me concerne!
 Rosa Dolorosa ne m'a ni touchée,  ni captivée, ni convaincue.

Pourtant le pitch était prometteur: une mère à fils aux prises avec le doute quand on lui annonce brusquement qu'il a tué.  Pas original, certes, mais ce pouvait être le prétexte à un beau portrait et à un bel exercice d'écriture, de l'adoration au doute, de l'empathie à la répulsion...

J'attendais en effet un beau portrait de femme, de mère. 

J'ai eu un topo assez complet de la phlébite profonde, laquelle, revenant en leit motiv dans le récit, aurait pu être,  avec un peu de talent et de second degré,  une transposition crurale de la douloureuse instillation du doute dans un coeur de mère aimante.

Mais on en reste au premier degré:  symptômes, évolution, doppler, hospitalisation Moi qui déteste qu'on me décrive par le menu des douleurs physiques et la symptomatique d'une maladie, j'ai eu envie de fermer le bouquin tant mes jambes, soudain, fourmillaient (la phlébite pourtant etait un moindre mal, ç' aurait pu être une occclusion intestinale..).  J'ai continué,cependant, vaillamment, en zappant quelques symptômes.

Rosa, la mère,   adore Lino, son fils,  on nous le dit et répète. 
Mais je ne l'ai pas senti. L'assertion et l'itération sont brandies comme des mantras, mais ne peuvent en aucun cas tenir lieu d'analyse. Et les situations qui pourraient mettre ce sentiment en valeur sont ou très banales,  voire triviales ( projet hotelier, sortie en boite de nuit, rentrée tardive, déjeuner...) ou complètement dramatiques ( arrestation, bagarre, fuite).
Le narratif n'est jamais surprenant ni subtil. Plutôt  convenu et encombrant, à mon avis. Quant à  l'analyse, point. Rosa passe d'une adhésion totale à une descillation soudaine et aveuglante.

Ultime critique, et non la moindre, car s'il est réussi il fait souvent tout passer : le style.

Las! Il n'y en a pas.

 Les dialogues sont plats- je vous invite à jeter un oeil aux citations que j'ai postées pour illustrer mon propos- plats, et même  fort relâchés ( exemple ce " quand elle  fait chier, ça sort tout seul" qui prouve que nous ne sommes pas face à une occlusion intestinale.... mais je m'égare!) .

Les comparaisons m'ont paru rien moins qu'incongrues: les yeux sont "ouverts comme des ventres" (?) Et que dire de  cette  sérénité " collée à lui  comme un badge de boy scout"(??) . Et voici  la plus obscure  de toutes:  "l'attitude de son amie paraissait aussi étrange, aussi repoussante  que  la transmutation des rues"(????).

Désolée,  ami(e)s lecteurs et lectrices si avez adoré ce livre. Il  n'était pas fait pour moi...

Ne m'en veuillez pas, je ne peux pas prendre du plaisir à  lire:  "Elle sentait  une mélasse remonter dans sa gorge, un vomi qui la brûlait encore" , et encore moins : "sa gorge se mit à s'enflammer comme si, les méduses, elle les avait elle-même mastiquées" . (Notez l'élégance de la syntaxe et la tournure emphatique de la phrase, grâce à la disposition des virgules.. 😉😉).

Je n'ai jamais , pour ma part mastiqué de méduses, mais rien que leur effleurement me déclenche une poussée d'urticaire géant.

Bref, après  la phlébite, le vomi, et la mastication de méduses, je me retire sur la pointe des pieds, pas très  flamboyante..🤢

Michfreda Dolorosa,  en quelque sorte..

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Toute la vie de Rosa tourne autour de son fils Lino. le jeune homme d'une vingtaine d'années monte avec elle un projet d'hôtel à Nice, où Rosa possède déjà un petit restaurant. Jusqu'au jour où Lino est mis en examen pour un meurtre, chose impensable pour sa mère. Sous le choc, elle met tout en oeuvre pour prouver l'innocence de son fils.
La force de ce roman assez court réside dans la tension qui parcourt le roman et dans la magnifique scène finale… Sinon, le style un peu inégal, avec de belles descriptions mais des dialogues pas toujours intéressants, font que j'ai été un soupçon déçue, j'attendais mieux de ce premier roman.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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J'ai été déçue.
Je m'attendais à mieux.
La première partie est effectivement addictive, d'ailleurs j'ai lu ce livre d'une traite.
Trop de.
Trop de sentiments pour un fils malade.
Trop de répétitions de cet amour fou.
Trop de mères, de femmes pareilles à des statues de sel.
Trop de banalités.
Trop de mots, de pages, de répétitions.
Trop de souffrances.
Mais beaucoup de beautés, de sentiments rares, de jouissances pour Rosa.
Beaucoup d'amour maternel, même quand elle sait.
Beaucoup de violences, de bagarres, de rixes.
Une décision finale foudroyante de beauté.
Mais j'ai trouvé ce livre assez banal finalement.
Avec des poncifs, des répétitions, des redites
Je m'attendais également à ce qu'on sache ce qui s'est vraiment passé avec l'enfant.
Pas de genèse non plus, le pourquoi du geste du fils.
Ça a manqué cette genèse. Ça m'a manqué.
Tout tourne autour du fils.
Nombrilisme.

Maintenant j'ai mis tout de même 3 étoiles car ça reste un bon livre globalement.
Mais, à aucun moment, je n'ai été touchée, ni émue.
Ça n'a pas fonctionné avec moi.
Tant pis.
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Voici un roman qui me laisse dubitatif parce qu'une grande majorité a aimé l'histoire et que dans mon cas, j'ai trouvé cela particulièrement "Insérez ici une émotion que je n'arrive pas à décrire".

Rosa Dolorosa, c'est l'histoire d'une mère, d'un instinct maternel et d'une abnégation sans faille à l'égard de son fils. Oui, mais quand celui-ci est accusé du meurtre d'un enfant, celle-ci n'hésite pas à monter au créneau afin de la vérité soit faite, et accessoirement avec tout ce qui découle de cette attitude. du déni à l'oubli, de l'aveuglement à la vérité, il y a une constante qui tient la route.

Personnellement, je vais reconnaitre que le dénouement de l'histoire est assez surprenant et à le mérite d'insuffler quelque chose de nouveau à la littérature française, mais cela n'est largement pas suffisant pour trouver les personnages principaux agaçants. Rosa n'est pas un personnage en demi-teintes et littéralement, j'aurais presque pu l'imaginer comme un personnage réel avec qui je n'aurais probablement jamais eu d'interactions. Son fils m'a tout au long du récit indisposé et quand je vois la fin de l'histoire, je comprends pourquoi j'ai été indisposé.

Je reconnais le quelque chose en plus de l'autrice, mais je ne peux pas dire que je fus enchanté par cette lecture.
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Très rapidement lu ce court roman tant l'atmosphère, dès le début, est teintée d'interrogations qui vont rester sans réponses jusqu'à l'épilogue.
Le portrait de cette mère, aimante au point de nier l'évidence jusqu'à s'en rendre malade ne peut que questionner ; un peu dommage que la jeune auteure n'ait fait qu'effleurer cet aspect là ... Ce fils, copain- complice mais dont les attitudes laissent quand même planer quelques doutes. Leur projet de construction d'un "Trois étoiles". L'amant que Rosa adore (?) Et le grain de sable dans les rouages...
Enfin, tous ces aspects sont là pour en faire une intrigue digne d'un bon suspens ; suspens qui est bien là, en effet.
Alors qu'est-ce qui fait que "la sauce manque de piquant" ?
Peut-être un peu trop de trop : trop d'amour maternel surdimensionné, trop de douleurs ou débats lascifs récurrents... Je mettrai ça sur le compte d'un premier écrit , l'intention y était mais l'exercice n'est pas si simple.


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Pour un premier roman, c'est tout à fait réussi, l'intrigue nous capte. On veut savoir la vérité, certes, mais on veut savoir encore davantage comment va s'en sortir cette mère. On sait que "Crime et châtiment" était aller chercher dans les profondeurs de la culpabilité chez le criminel. Ici, on va chercher au plus profond d'une tierce personne, essentielle, qui gravite autour d'un accusé, la mère, surtout quand elle est aimante à ce point. Est-il coupable ? et si oui, a-t-elle été une mauvaise mère ? qu'est-ce qui a été raté dans son éducation ? Intéressant tous ces remous.
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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un roman noir sur la relation mère-fils ...
une relation qui peut devenir toxique si les deux sont trop fusionnels ! Comme ça, directement, dès la fin je pense recommander ce livre à l'autrice Claire Favan qui excelle dans ce domaine ... 😉 D'ailleurs, si on m'avait caché le nom de l'autrice, j'aurais dit c'est elle qui l'a écrit ! Mais toutefois, leur plume ne sont pas pareille ^^ Dans celui-ci, la plume est plus "blanche" au contraire de C.Favan qui elle est très dark (thriller) ... J'ai passé un très bon moment !
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Une mère, Rosa et un fils, Lino, ils ont une relation très forte, fusionnelle. Ils ont un projet d' hôtel à Nice. Mais un terrible évènement va tout perturber: Lino va être soupçonné de meurtre et tout sera remis en question.
C'est une mère aimante qui va se battre pour son fils, pour prouver son innocence ,elle en est sure, mais jusqu'où ira-t-elle? Et comment l'entourage réagira-t il?
L'écriture est sensible, agréable, avec une belle intrigue. Un roman émouvant.
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Jusqu'où l'amour maternel peut-il conduire ?

Rosa tient un petit restaurant et vit avec son fils Lino. Ils ont une relation fusionnelle. Leur projet commun est d'ouvrir un hôtel où à l'entrée ils installeraient un aquarium où 12 méduses flotteraient.

Durant ses loisirs Lino fait de la plongée avec Martin, un enfant de 8 ans. Jusqu'au jour où le petit garçon est retrouvé mort. Lino est immédiatement soupçonné.

Pour Rosa il est impossible que Lino soit coupable. Elle ne va alors vivre que pour l'innocenter, bravant tous les dangers.

C'est le combat d'une mère louve prête à tout pour sauver son fils, l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant.

Pour beaucoup ce roman a été un coup de coeur. Hélas je n'ai été ni touchée ni convaincue par ce roman. Je suis visiblement passée à côté… les phrases répétitives de Rosa pour appuyer son désespoir m'ont plutôt agacée 🫢, la plume ne m'a pas emportée. Je n'étais pas le bon public pour ce roman et j'en suis la première désolée car je me réjouissais de le lire. N'hésitez pas à vous faire votre propre avis !
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Rosa, la mater dolorosa a ému nombre de lecteurs par son courage et son abnégation alors que son fils de 19 ans à peine est accusé du meurtre d'un enfant. Mais le thème, aussi douloureux soit-il n'a pas suffit à me faire partager cet enthousiasme généralisé.

Pour Rosa, Lino est innocent, il est impossible que ce jeune homme plein d'ambition avec lequel elle projette d'ouvrir un hôtel puisse se transformer en monstre, le temps d'un coup de folie. Pas son fils, pas son Lino. Rosa fera tout pour prouver l'innocence de cet enfant qu'elle aime plus que sa propre vie, pour le sauver et pour sauver son coeur de mère par la même occasion. L'histoire est douloureuse, c'est ce qui la rend belle, le tragique sublime. Mais je ne fais pas partie des lecteurs emportés par cette histoire déchirante, les émotions m'ont manqué. Deux raisons à cela : j'ai trouvé que cette histoire était vite expédiée, ça manque de profondeur et d'ancrage pour me donner le temps de ressentir peine, colère ou tristesse. le train passe à une vitesse folle sans laisser le temps d'admirer le paysage, en quelques pages, on passe d'un Lino innocent à un Lino présumé coupable, entre temps un enfant est mort et c'est à peine si l'on effleure le tragique de la situation. Sans verser dans le pathos, il me semble qu'il y avait tellement matière à faire plus, à faire mieux, car il y a des liens étroits qui existent entre les différents protagonistes de cette histoire, la complexité de ces relations aurait pu être plus fouillée.

Deuxième raison, étroitement liée à la première : le style de l'auteure m'a lui aussi semblé dépourvu d'émotions. En dehors de quelques phrases plus travaillées, c'est un enchaînement de sujets, verbes, compléments, point. Ce point, tout le temps ce point qui sanctionne, qui clôt le sujet à peine entamé, qui ne souffre d'aucune discussion. Et le problème quand on commence à repérer ce genre de systématisme dans un texte c'est qu'on finit par ne voir plus que ça : sujet, verbe, complément, point. Les dialogues sont à l'image du reste, tout est factuel, d'une normalité qui tourne à la banalité et qui cadre peu avec ce que j'espère de la littérature, à tel point que j'ai éprouvé des difficultés à trouver quelques phrases à citer en exergue sur le billet de mon blog.

Si j'ai pu apprécier la complexité du sujet et toutes les interrogations qu'il soulève, je reste sur un sentiment de gâchis quant à la manière dont il a été traité. Mais tout ceci n'est qu'un point de vue personnel, bien évidemment. Ce point, toujours ce point…
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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