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Bêtes de somme tome 1 sur 2
EAN : 9782756031507
160 pages
Delcourt (06/06/2012)
4.06/5   26 notes
Résumé :
Lorsque des événements surnaturels commencent à se produire dans les environs de Sommers Hill, chiens et chats de la ville s'enfoncent dans les profondeurs de la forêt pour éclaircir ce mystère. Entre esprits maléfiques, animaux zombies et jeunes garçons pas si inoffensifs qu'ils ne le paraissent, ces investigateurs du paranormal, au péril de leur vie, vont avoir un mal de chien à mener l'enquête...
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Âme égarée – Bégueule le beagle ne peut pas dormir dans sa nouvelle niche parce qu'elle est hantée. Les chiens du quartier font appel au sage Berger, un bobtail bien avisé. Pour aider Bégueule à retrouver le sommeil, cinq chiens et un chat appellent l'esprit tourmenté du fantôme.

La nuit, tous les chats… – Des hordes de chats noirs envahissent la communauté de Sommers Hill et annoncent le retour de sorcières qui veulent réveiller une ancienne divinité. Les chiens sont bien décidés à préserver la tranquillité du quartier.

Ne réveillez pas un chien qui dort… – Un vilain chat noir se venge de la meute en réveillant des chiens morts. Voilà que des zombies déambulent en ville ! « Soyons sérieux, crotte ! Il faut protéger notre voisinage ! » (p. 18) Il n'est plus temps d'être comme chien et chat : il faut se débarrasser des morts-vivants.

Un chien et son gars – Les chiens trouvent un humain dans la niche de Cador, un humain qui les comprend et parle leur langue. Mais le jeune garçon a un comportement bien étrange alors que s'approche la pleine lune.

Calamité – C'est le printemps à Sommer Hills et le douloureux hiver n'est plus qu'un mauvais souvenir. « Dire qu'à une époque, notre seul souci, c'était d'avoir une bonne pâtée. » (p. 147) Tout semble calme jusqu'à ce qu'une pluie de grenouilles s'abatte sur la ville. Derrière ce phénomène étrange se cache en fait une terrible menace.

La portée – « Ce n'est pas la première fois que vous vous comportez avec sang-froid face au surnaturel. C'est pourquoi la ligue des sages bergers m'envoie ici vous proposer de rejoindre ses rangs. » (p. 92) Les cinq chiens et le chat ont commencé leur apprentissage pour devenir des sages bergers. Une femelle se présente à eux pour qu'ils l'aident à retrouver ses petits. Mais les chiens ne sont encore que des novices et ils ne maîtrisent pas toutes les incantations qu'ils lancent.

Les rats de Sommer Hills – Sans-Famille ne cesse de penser à Dymphna, la chatte noire qui a failli causer la perte de Summer Hills en invoquant des zombies. Il est persuadé qu'elle n'est pas morte et part à sa recherche dans les égouts de la ville.

La profanation – Certains n'apprécient pas le retour de Dymphna et la soupçonnent de vouloir nuire à nouveau. Mais le plus important n'est pas là : une tombe du cimetière est ouverte et un humain a été massacré. de plus, un chant étrange retentit dans les airs, un chant que les rats vénèrent. La menace qui plane sur Summer Hills est encore imprécise, mais elle ne cesse de grandir. « Sommer Hills souffre d'un mal. Un mal puissant et inconnu qui attire ici des phénomènes contre nature. Ce mal doit être dépisté et éliminé. » (p. 92)

****

J'ai passé un très bon moment avec Bégueule le beagle, Terry le terrier, Cador le husky, Dobey le doberman, Carl le carlin et Sans-Famille le chat. Cette fine équipe à poils et à pattes ne mène pas la vie tranquille des animaux de compagnie. Même si les pelouses où sont posées leurs niches sont vertes et fleuries, les cabots et le matou voient des horreurs sans pareil.

Grande amoureuse des toutous et des matous, j'ai apprécié les scènes qui mettent des mots sur les comportements classiques de nos bestioles favorites. Ainsi, un des chiens ne peut s'empêcher de mettre son museau sur l'arrière-train de ses congénères et le chat se fait parfois avoir quand il se passe la patte derrière l'oreille. J'ai particulièrement été touchée et amusée par Carl, l'irascible carlin, qui cache un gros coeur et un courage certain. « Non mais, vous avez tous bu l'eau des toilettes, ou quoi ? Ça n'existe pas, les fantômes ! C'est juste des histoires à faire japper les plus jeunes de la portée. » (p. 10)

Un peu de surnaturel, quelques légendes canines et voici une très bonne intrigue. Il faut avoir le coeur bien accroché parce que les chiens sont assez malmenés. Nos chers compagnons ne sont pas des poules mouillées, mais ils ne sont pas en acier trempé. La présence du chat de gouttière est à la fois drôle et attendrissante : c'est une belle illustration de la tolérance et de la mixité. Point à noter : on ne voit pas un seul humain – normal, s'entend – dans cet ouvrage. La part belle est faite aux animaux. le grand talent du dessinateur, c'est d'avoir donné chaque personnage une personnalité bien définie sans pour autant humaniser les animaux.

La bande dessinée d'Evan Dorkin et Jill Thompson est bourrée d'humour et les dialogues sont savoureux. le dessin est très réussi, parfois superbe. Entre aquarelles et gouaches, l'image est très dynamique et vraiment profonde. L'organisation de la page n'est jamais systématique et se décline entre petites cases et grandes surfaces. Impossible de s'ennuyer en tournant les pages de cette bande dessinée : tout est fait pour attirer et réveiller le regard. C'est une belle performance qui donne envie de lire la suite. Je l'attends avec impatience !
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Ce tome regroupe 4 histoires courtes parues dans des anthologies de Dark Horse Comics, ainsi que la minisérie en 4 épisodes parues en 2009.

Âme égarée (8 pages) - Une troupe de 5 chiens hurlent pour appeler Le Sage (un autre chien). En effet la niche de l'un d'entre eux semble hantée par un esprit.

La nuit tous les chats (12 pages) - Les chiens ont identifié un groupe d'adoratrices de Sekhmet, une ancienne déité dans leur voisinage, chacune avec leur familier (un chat). Ils doivent intervenir avant qu'elles ne réussissent à invoquer Sekhmet.

Ne réveillez pas un chien qui dort (16 pages) - Dymphna (l'une des familiers de l'histoire précédente) a décidé de se venger des chiens en réanimant les morts. Malheureusement elle a trop bien réussi et elle doit demander l'aide de ceux à qui elles voulaient nuire.

Un chien et son garçon (20 pages) - Ace (le husky) retrouve un humain dans sa niche. Ce dernier a la particularité de comprendre le langage des chiens et savoir le parler. Une forte amitié se développe entre lui et Ace.

Bêtes de somme (4 épisodes de 24 pages) - Les 3 premières sont inoubliables. Page 1 : une pleine page montrant une jolie maison à 2 étages sous un beau soleil printanier avec une superbe pelouse et 3 chiens qui arrivent. Page 2, les 3 chiens papotent avec 2 autres qui sont déjà sur place. Page 3, une pluie de grenouilles s'abat sur eux. Après avoir mis fin à cette manifestation surnaturelle, ils acceptent de se lancer à la recherche de 2 chiots disparus à la demande de leur mère. Puis Orphan (le chat du groupe) part à la recherche de Dymphna dans les égouts pour être confronté à une autre entité surnaturelle. Enfin le groupe de chiens est confronté au meurtre d'un être humain.

Je n'aime pas les chiens, je n'aime pas les chats et je n'ai jamais eu d'animaux domestiques (personne n'est parfait). À la lecture du résumé, je n'avais aucune intention d'acheter cette bande dessinée. Mais un coup d'aeil aux premières pages et la lecture d'autres critiques m'a fait changer d'avis et bien m'en a pris. Dès la première histoire, les aquarelles de Jill Thompson constituent un enchantement rare. Il s'agit d'une artiste qui a fait quelques comics et des séries de livres illustrées pour enfants (Scary Godmother et Magic Trixie), qui a collaboré avec Neil Gaiman sur la série de Sandman (Vies brèves), avec Grant Morrison sur la série "Invisibles" et qui a réinventé la famille de Morpheus à la sauce kawaï dans The Little Endless Storybook.

À la lecture, il est évident qu'elle a une grande affection pour Jack, Ace, Pugsley, Whitey, Rex, Muggsy, Red et Miranda, le groupe de chiens. Pour chacun d'entre eux elle a choisi une race différente : berger allemand, husky, épagneul breton, bouledogue français, labrador, beagle. Elle a pris le parti de les dessiner comme de vrais chiens, avec un langage corporel qui évoque parfois les meilleurs moments des dessins animés de Walt Disney. Il n'y a pas trace d'anthropomorphisme, et le caractère des chiens transparaît au travers des caractéristiques de sa race.

Le récit se déroule dans une banlieue très verdoyante, à proximité d'un bois. Jill Thompson régale la rétine avec des paysages superbes. Je pense en particulier à la page 17 composée de 4 cases. Les 3 premières constituent un découpage d'une seule et même image. Les dessinateurs moins inspirés se servent de cet artifice pour guider l'oeil du lecteur dans sa lecture, avec un résultat généralement factice. Thompson insiste dans la première case de la largeur de la page sur une aquarelle basée sur des tâches de couleurs qui représente le flamboiement des couleurs de l'automne sur le feuillage (les arbres semblent presque la proie des flammes). La deuxième case devient plus précise dans les formes avec une délimitation des contours des troncs et une luminosité légèrement plus faible. La troisième case (le pied des arbres) s'attache sur la présence de créatures tapies dans les fourrés. le résultat participe à la fois de l'art séquentiel dans une forme aussi simple qu'efficace, et de la recherche esthétique picturale.

Thompson semble s'être mise d'accord avec le scénariste pour qu'elle puisse disposer régulièrement de pages sans trop de texte où elle peut prendre plaisir à réaliser des peintures enchanteresses. Son rendu des chiens et du chat transcrit une grande familiarité avec ses animaux, un respect de leur anatomie et une capacité impressionnante à leur attribuer des sentiments, sans les humaniser. Plus inattendu, lors des séquences horrifiques, Thompson se révèle aussi à l'aise et les chiens avec du sang sur les babines constituent une vision qui met mal à l'aise.

Evan Dorkin est le scénariste de la série, et il lui aussi un créateur à part dans le monde des comics américain. Il est surtout connu pour une série très confidentielle et indépendante : Fun With Milk & Cheese, les produits laitiers ne sont pas vos amis. le parti pris de Dorkin est de faire de ce groupe de chiens (avec Orphan, un chat) les défenseurs de ce cette ville contre les attaques surnaturelles. le lecteur ne voit pas passer beaucoup d'humains (les sorcières, et 3 autres humains). Les chiens et les chats parlent le même langage et se comprennent entre eux ; ils restent soumis à leur maître (sauf Orphan) avec des personnalités liées à leur race.

Dorkin joue habilement sur le coté mignon de ce groupe d'animaux familiers, et sur les horreurs occasionnées par les manifestations surnaturelles. le sang coule régulièrement et les blessures infligées aux animaux atteignent le lecteur avec autant de force que s'il s'agissait d'êtres humains. Dorkin provoque une très forte empathie pour ces personnages qui présentent des caractères qui évoquent ceux d'enfants, d'êtres plus innocents que des adultes. Chaque histoire consiste en une enquête assez linéaire sur les causes surnaturelles en jeu et leur défaite. Mais à un autre niveau, chaque manifestation surnaturelle remet en cause une composante de l'ordre établi de notre réalité, une remise en question légère de ce que l'on tient pour acquis.

Il y a fort à parier que comme moi vous serez incapable de résister à ce groupe de héros canins (et un chat) même si vous n'aimez pas les bêtes. Evan Dorkin raconte des contes à faire peur aux adultes dans lesquels le lecteur frémit pour ces personnages si attachants et mignons. Jill Thompson compose des tapisseries à l'aquarelle qui dépassent largement le cadre de la simple mise en images, pour constituer des évocations enchanteresses de lieux et d'animaux. La fin est assez ouverte pour permettre une suite, je souhaite de tout coeur qu'il y en ait une.
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J'ai adoré ce comic tout à fait original, scénarisé par Evan Dorkin et dessiné par Jill Thompson. Imaginez un mélange de Stephen King (pour l'ambiance fantastique) et de Buffy contre les vampires (pour la dynamique de groupe), au pays de 30 millions d'amis et vous aurez une petite idée du concept de Bêtes de somme.

Le présent recueil compile les quatre premiers épisodes de la série ainsi que quatre histoires publiées hors-série mais qui s'insèrent dans la continuité narrative. Les héros de ces aventures surnaturelles sont tous des animaux, à savoir un groupe de cinq chiens et un chat. On s'attache rapidement à eux car, au même titre que des personnages humains, l'auteur a pris soin, au delà de la différence d'espèce (le husky, le doberman etc) qui les rend immédiatement identifiable, de les doter de personnalités très différentes (le râleur, le pleutre, le fonceur etc) qui apporte beaucoup à la dynamique de ce groupe qui a les crocs. Chaque histoire est plus ou moins indépendante, mais s'inscrit dans un ensemble, qui n'est pour l'instant que suggéré. Les différents épisodes sont donc autant d'occasions de combattre un monstre, toujours renouvelé, fantôme, loup-garou, démon, zombie, sorcière,il y en a pour tous les goûts. Les humains, ces crétins qui ne voient que par le petit bout de la lorgnette, peuvent donc compter sur la sagacité et la loyauté de leurs compagnons à quatre pattes, pour les protéger de ce qu'ils ne sauraient même envisager. Quasiment absents, graphiquement parlant, les hommes n'en reste pas moins très présents, en creux, dans la vie et la mission de nos héros à poil (du genre "mince il faut que je rentre chez mon humain avant qu'il ne s'aperçoive de mon absence"). le dessin de Jill Thompson est remarquable, axé sur les couleurs, évoquant parfois des ambiances de peintres de la renaissance flamande qui seraient fans de Stephen King (oui bien sur ils auraient accès au voyage spatio-temporel).

Bêtes de somme est donc un comic qui attire par son originalité et qu'on apprécie pour la qualité de ses personnages, son ambiance (narrative et graphique) et les promesses en germes d'un univers potentiellement très riche. Tous ceux qui regardent 30 millions d'amis tout en lisant Simetierre doivent immédiatement se le procurer.
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Bégueule le beagle ne peut pas fermer l'oeil. Chaque nuit, d'horribles hurlements résonnent dans sa niche. Pas de doute, celle-ci est hantée ! Ni une, ni deux, le courageux – mais pas trop – beagle fait appel à ses amis canins pour percer ce mystère et apaiser l'âme en peine qui hante ses nuits. Cette aventure n'est que le début d'une longue suite de péripéties, car, dans la petite banlieue américaine de Sommers Hill, d'étranges phénomènes se produisent. Chats noirs maléfiques, chiens écrasés se relevant la nuit pour dévorer leurs semblables, rats affamés de chair humaine… Les forces du Mal sont visiblement à l'oeuvre à Sommers Hill et Bégueule et sa bande de potes poilus – Carl le carlin, Terry le terrier, Cador le husky, Dobey le doberman et Sans-Famille le chat de gouttière – auront toutes les peines du monde à protéger leurs maîtres (complétement inconscients de tout cela, les pauvres sots…) et leurs amis des attaques du monde des ténèbres.

C'est un très chouette comics que voilà ! A la première vue, l'idée de faire chasser des monstres et des zombies par une bande d'animaux de compagnie pourrait paraître assez farfelue, mais Jill Thompson et Eva Dorkin mènent fort bien leur barque, mêlant humour, aventure fantastique, horreur et même un peu drama (si, si je vous jure, des chiens qui couinent sur d'autres chiens, ça peut presque être émouvant !) avec beaucoup de succès. La bande d'amis est tout à fait attachante, chaque membre ayant une personnalité bien affirmée, découlant directement de sa race : Terry est un horripilant petit roquet surexcité en permanence, Cador un chien digne de confiance pas très accommodant, Sans-Famille tient à merveille son rôle de chat-qui-s'en-va-tout-seul mais pas trop loin quand même car c'est plus marrant de rester avec les copains…

Le dessin est également réussi, même s'il est assez loin du type d'illustrations que j'apprécie en temps normal. Soigné et coloré, il rappelle un peu les illustrations de vieux livres pour enfants – probablement à dessein – mais les scènes horrifiques sont aussi très convaincantes, voire parfois carrément gores. Une belle réussite dans l'ensemble donc ! Un petit regret à formuler tout de même : les histoires sont en général assez courtes et indépendantes les unes des autres, alors que j'ai tendance à préférer les intrigues de longue haleine. Ceci dit, la fin de ce premier volume semble poser les bases d'une histoire à long terme, je m'empresserai donc d'acheter les futurs tomes dès leur parution.
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Tout commença avec une niche hantée.
Bégueule, le pauvre beagle, est sûr qu'un esprit habite sa belle niche offert récemment par ses humains. Ses amis, les autres chiens du voisinage, vont appeler le Sage Berger à la rescousse. S'y connaissant en magie occulte et paranormal, il est à la tête d'une organisation aidant les autre chiens à résoudre leurs étranges problèmes. Il sentira chez cette troupe variée mais soudée un grand potentiel.
Il leur faudra bien ça, vu ce qu'il se prépare dans le quartier.
Aucun animal n'est en sécurité.

Je crois que c'est tout simplement le meilleur comics qu'il m'ait été donné de lire ces derniers mois.
Le résumé m'avait pas mal interpellée, et j'aimais ce concept d'animaux parlant face au surnaturel.
Mais je ne me serais jamais attendue à tomber sur un tel bijou, parfait mélange d'humour, d'angoisses et de drames.
Ce premier volume est divisé en plusieurs petites histoires dont on découvre le fil conducteur principal au bout de notre lecture. On s'attache extrêmement vite aux animaux qui peuplent ce récit, et ayant tous leur propre caractère, leurs qualités et leurs défauts, on trouve rapidement nos préférés.
Personnellement, je suis fan de Carl (le carlin) avec son sale caractère et son humour pourris ! Et bien sûr, impossible de ne pas éprouver de grands élans d'affection pour Cador (le husky, rien à voir), figure de chef de cette troupe, au coeur énorme et au courage exemplaire.
J'adore également Sans-famille, le chat errant qui a trouvé sa place dans ce groupe canin et qui s'avèrera vite indispensable !

Arg, c'est juste incroyable, je n'en revient toujours pas de la richesse de ce bouquin, de sa qualité indéniable et surprenante.
Franchement, je n'aurais jamais cru qu'une "histoire d'animaux qui parlent" soient aussi haletante, intense, flippante et émouvante. Certaines scènes m'ont fait éclater de rire, d'autres m'ont mises mal à l'aise et d'autres encore m'ont tout simplement brisées le coeur.
Chaque chapitre est juste génial et apporte son lot de surprises, c'est impossible de se lasser une fois que l'on a ouvert cet ouvrage. le rythme est soutenu et fluide, les pages défilent sans que l'on ne s'en rende compte.

Les dialogues font partie des grosses qualités que recèle ce titre.
Chaque animal possède son propre ton, son vocabulaire, ses tics, bref, chacun d'eux est unique. Mais chaque personnage fait preuve au moins une fois d'humour, et c'est totalement brillant ! Avoir réussi à rendre hyper drôles des animaux sans les rendre ridicules ou infantiliser le tout, c'est un fameux pari que relèvent avec brio Evan et Jill, qui ont fait un travail absolument hallucinant, intelligent et merveilleux avec ce Bêtes de somme.
D'ailleurs, même avec les dessins, nous ne sommes pas en reste !
Le trait est magnifique, mêlant incroyablement réalisme et magie, nature et BD. Ce sont des mélanges surprenants et quelque peu déstabilisant au tout début, mais qui accrochent définitivement l'oeil qui aident grandement à rendre la lecture totalement addictive.

Honnêtement, je ne sais pas quoi dire de plus pour vous convaincre de la superbe qualité de ce titre.
C'est tellement beau, poignant, prenant, intense, hilarant, sombre et lumineux à la fois. C'est un énorme coup de coeur, et je ne saurais que le conseiller à tout le monde. Bien que n'étant clairement pas une lecture pour les tout petits (il y a quelques scènes assez gores), je pense qu'il peut sans problèmes être lu dès 12 ans, et continuer à séduire jusqu'aux grands-parents !
Pour ne rien gâcher, la présentation est vraiment magnifique et en fait un très bel objet à posséder dans sa bibliothèque.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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critiques presse (3)
BDGest
01 août 2012
Multi-récompensée outre-Atlantique (pas moins de sept Eisner Award depuis 2004), cette mini série mérite largement d’être découverte, d’autant que se profile à l’horizon un cross-over réjouissant avec Hellboy.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
19 juillet 2012
Un très bon et dépaysant premier opus d'un comics qui doit faire l'objet d'une adaptation cinématographique [...].
Lire la critique sur le site : Sceneario
Elbakin.net
15 juin 2012
Un mélange de « mignon » et de gore qui réussit à se montrer à la fois beau et poignant, et dont l’ambiance et l’originalité marqueront le lecteur.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Vous croyez que je vais rester dans ma niche pendant que vous courez au cul du monstre de la semaine ?
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« Dire qu’à une époque, notre seul souci, c’était d’avoir une bonne pâtée. » (p. 147)
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Qu'on soit bâtard ou de pure race
Tout ce qui vit un jour fait face
A cette Louve qui se nomme mort
Et offre à la vermine son corps.
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« Non mais, vous avez tous bu l’eau des toilettes, ou quoi ? Ça n’existe pas, les fantômes ! C’est juste des histoires à faire japper les plus jeunes de la portée. » (p. 10)
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" C'est à cause du chant des oiseaux qu'ils flairèrent quelque chose de louche. On ne l'entendait plus. Puis, les écureuils disparurent aussi. Et pendant, deux nuits, des cris étranges résonnèrent du fin fond des bois. Et enfin... vinrent les chats."
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