Les nuits panoramiques sont le récit fragmentaire d'une soif. Le féminin qui parle tente, dans un mouvement de révolte, d'émerger de sa torpeur solitaire pour conquérir l'espace infini des possibles et accéder à sa voix propre, à son corps propre. L'absence au cœur du texte est d'abord une absence à soi-même, une confrontation - parfois douloureuse, parfois jouissive - avec le reflet imprécis d'un visage aux traits paradoxaux. C'est une errance, un tâtonnement, vers... >Voir plus
du jour où le sable fut d'apparition le corps,
celui-ci d'ordre le parsemé et le parsemant,
sans cesse dans l'accueil de l'étrange
le corps se choisit depuis l'obscur - et la sensation née fut l'insondable