Pratiquée régulièrement par Hopper, et avec une rare intensité dans les années 1920, l'aquarelle vient révéler et parfaire l'art de la composition du peintre, accompagnant son effort de simplification des motifs.
Hopper met en place le contexte d'une histoire possible, plus qu'il ne raconte une histoire.
Hopper a utilisé la couleur de façon étonnante, souvent de façon non naturaliste.
Par les dessins, il passait du monde réel, observable, à son imagination et c'est elle en définitive que l'on voit sur ses toiles.
Pratiqué pour l'essentiel comme un exercice de jeunesse, l'autoportrait parait chez Hopper dégagé de toute posture ou revendication, contribuant moins que la photographie à la construction de son personnage. On y perçoit une retenue assez radicale, étonnant contrepoint à l'autodérision qu'il déploie volontiers dans la caricature.
La figure se même étroitement au paysage chez Hopper.