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Fiodor Pavlovitch est un propriétaire terrien qui gaspille sa fortune en beuveries et débauches. Il n'a élevé aucun des trois fils issus de ses deux mariages et a fait de son bâtard un de ses serviteurs. L'assassinat de Fiodor par un de ses enfants est le noeud de l'intrigue : lequel a tué le père, chacun ayant des motifs profonds de ressentiment à son égard ?

Et c'est encore un abandon, à toutes jambes qui plus est ! Décidément, le style de Dostoievski ne passe pas : il m'étouffe, m'ennuie, m'agace. J'ai pourtant très envie de connaître cette histoire. Alors, un peu lâchement, je vous le demande : si vous connaissez une bonne adaptation cinématographique ou télévisuelle, faites-le moi savoir !
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Cela aurait pu être pire : ils auraient pu être quatre (enfin cinq plutôt)...
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D'emblée, l'auteur décrit un à un ses personnages tels les figurants d'une pièce de théâtre, laissant induire que nous sommes ici dans une fiction créée pour l'imagination, un produit de l'esprit conçu pour divertir le lecteur : c'est du Balzac. On voit à cette tonalité que Dostoïevsky est un écrivain de métier : tout est élaboré, structuré pour mettre en oeuvre le « chef-d'oeuvre ». Les personnages sont des stéréotypes, cela sent le fabriqué. Comme le commentait Tolstoï, Dostoïevsky invente des personnages qui ne font pas partie de la vie réelle. Même le « héros » du roman (Aliocha) est annoncé comme tel : il n'y a rien de naturel, de spontané. Par induction, rien n'est suggéré dans le portrait des personnages, tout est affirmé, imposé de manière moralisatrice (les bons et les mauvais), de sorte que le lecteur, n'ayant aucun travail d'implication à engager (s'assimiler la complexité psychologique des personnages qui se présentent à lui, comme chez Tolstoï) n'a plus qu'à observer : tout est servi. La facture est grossière, tout est excessif, exagéré. de bout en bout, on reste dans l'exaltation romanesque, les poncifs, la surenchère, l'accumulation des anecdotes et des événements. C'est une littérature éruptive, caractéristique (comme avertit une de ses traductrices, Kyra Sanine) d'un homme foncièrement « malade ».
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