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3.97/5   716 notes
Résumé :
Les Nuits blanches, c'est d'abord un vrai roman d'amour. Un jeune homme solitaire et romanesque rencontre, une nuit, dans Petersbourg désert, une jeune fille éplorée. Désespérée par un chagrin d'amour, Nastenka se laisse aller au fantasme du jeune homme, amoureux depuis le premier instant, le berce - et se berce - dans l'illusion d'une flamme naissante...
La nouvelle traduction d'André Markowicz tire de ce roman un parti stylistique étonnant. Discordante, ir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (76) Voir plus Ajouter une critique
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Les Nuits Blanches, c'est l'histoire d'un éclair, puis la nuit.
Les Nuits Blanches, c'est l'histoire d'un coup de chance suivi d'un coup de malchance ou l'inverse, selon le point de vue que l'on décide d'adopter.
Les Nuits Blanches, c'est l'histoire probable d'une rencontre improbable entre deux êtres improbables.

Dostoïevski est vraiment tout à fait lui-même dans cette nouvelle ; torturé, hypersensible, amoureux, naïf, pessimiste et inadapté socialement. Ses personnages sont tout cela, et l'on y sent en germe les fragiles penchants du prince Muichkine de L'Idiot.

Un homme, un original, un rêveur, un marginal passe son temps à se construire des contes (des films dirait-on aujourd'hui, mais les films n'existaient pas à l'époque) à propos de tout ; des lieux, des personnes qu'il croise, de la psychologie intime ou du revêtement extérieur de chaque maison qu'il côtoie.
Le soir, c'est son moment favori, car il y peut à loisir laisser divaguer son esprit fécond dans de folles digressions quand la nuit drape d'un voile de ténèbres ces si belles rues de Pétersbourg, ses confidentes, les témoins de ses nuits blanches.

Un soir précisément, alors qu'il est occupé à détailler les faciès des hommes et les façades des maisons, à moins que ça ne soit l'inverse, les faciès des maisons et les façades des hommes, bref, peu importe, un soir, donc, notre homme croise une femme accoudée au parapet d'un pont sur la Neva. Elle semble pleurer.

Gauche, timide, peu sûr de lui et conscient de sa relative inadaptation au monde des humains, le narrateur hésite à l'aborder, d'ailleurs, elle s'est détournée de lui. En voilà assez à notre homme pour dix jours de conjectures sur le pourquoi de cette femme sur ce pont à cette heure et dans cette attitude. Dommage, il aurait aimé s'approcher d'elle.

Soudain, un homme sur l'autre trottoir. Un homme éméché qui semble vouloir chercher noise à la petite créature du pont. le narrateur court lui porter secours. L'importun est écarté, la conversation peut commencer… et il est temps pour moi de me taire.

Fiodor Dostoïevski met toute sa sensitivité, sa sensibilité, son acuité émotionnelle dans la narration de cette nouvelle, une pure et délectable histoire d'amour. Je ne veux surtout pas vous en dévoiler davantage et vous laisse le soin de la découvrir en vous rappelant que ceci n'est que mon avis, un avis aussi peu fiable et errant que les pensées du héros des Nuits Blanches, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Le doux zéphyr du romantisme a-t-il conduit sa brise jusqu'à la glaciale Pétersbourg ?

En ce milieu du XIXème siècle, Dostoievski semble gagné par la fièvre romantique et imagine une rencontre intense, où deux solitudes abyssales sont soudain débordées par un comblement inouï : gare au choc thermique (et aux pics de variations de l'électrocardiogramme.)

“Nuit Magique, nuit de hasard on se sépare sans trop y croire”….Je nous rassure, ce n'est pas de Fiodor, même dans sa très spontanée traduction d'André Markowicz, mais finalement y a un peu de ça dans Les Nuits Blanches, court roman paru en 1848. 

On retrouve cette saccade, ce style pressé, presque oral de Fiodor Dostoievski, si bien retranscrit par Markowicz, “j'ai d'autres soucis que le beau style” souligne le narrateur et plus loin “pardonnez moi si je parle encore de travers…je suis un rêveur.”

Un Rêveur. du libéralisme politique à la rédemption christique, l'immense auteur orthodoxe transpire derrière son avatar qui “a si peu de vie réelle”. L'ombre de l'écrivain plane au-dessus des personnages, et comme un Olympien il se révèle parfois à son “ami lecteur” ou insuffle son don de la narration à son personnage “vous êtes un conteur magnifique”, “vous parlez comme dans un livre” s'exclame ainsi Nastenka.

A l'Ouest, nous sommes habitués au monologue intérieur, à ces sentiments décortiqués du dedans, tout en essayant de faire sens, de se comprendre, de frotter notre langage contre l'autre, comme si tout ce que nous disions avait évidemment un sens équivoque, par des phrases anodines, des intonations, quand on dit il fait beau, il est tard, en fait on se dit je t'aime, tu comptes pour moi, je te pardonnes… c'est une sorte de convention souterraine bien établie et dont l'âme slave de Dostoievski ne s'embarrasse pas, ce qui est proprement désarmant : exprimer les choses les plus profondes, les plus graves, sans dérision, sans avatar, sans pudeur maladive, sans orgueil, ce que résume bien Nastenka “je ressens la moindre chose comme de trop près. Mais bon assez parlé de sentiments, suffit !”

Pourtant Dostoievski n'a rien d'un auteur mièvre ou premier degré, Michel del Castillo, dans sa Postface, souligne cette pitié ignoble de l'auteur qui “verse des larmes d'attendrissement en égorgeant lentement un enfant innocent”, déclinant ainsi la critique acerbe de Milan Kundera pour qui Dostoievski lui rappelait les tankistes russes qui tiraient sur les pragois en versant des larmes des compassion. Dostoeivski est implacable, impitoyable, il donne pour mieux reprendre, il sait par quelles ignominies, désespoirs ses personnages et son lecteur s'apprêtent à passer mais dans un dolorisme messianique il ne peut que les accompagner.

Ces nuits boréales, “nuits de conte” comme l'écrit l'auteur dès les premières lignes, ne peuvent-t-elles arriver que dans la candeur de la jeunesse comme conclut d'entrée de jeu le narrateur ? La jeunesse a-t-elle la primeur de l'amour véritable ?

Qu'en pensez-vous ?
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Je me suis laissé surprendre par Les Nuits Blanches. Je reconnais que le texte est fait pour nous égarer, comme dans les dédales interlopes de la ville de Pétersbourg. Pour peu qu'on n'y prenne pas garde, il est possible de tomber dans les pièges qu'il nous tend. D'ailleurs, les vrais livres sont un peu faits pour cela.
Les Nuits Blanches, c'est tout d'abord un roman d'amour et comme dans tout roman d'amour, une histoire peut en cacher une autre...
Un roman de quatre-vingt-six pages, autant dire presque la taille d'une nouvelle bien étoffée... C'est un conte de nuit, une fulgurance, une étoile filante dans les ténèbres de Pétersbourg.
Le narrateur, un jeune homme solitaire et romanesque, rencontre, une nuit, dans Pétersbourg désert, une jeune fille éplorée. Elle, c'est Nastenka, dix-sept ans, désespérée par un chagrin d'amour.
La rencontre se déroule sur trois nuits, trois nuits et une quatrième pour dénouer l'écheveau de sentiments qui s'est mélangés parmi nos gestes. Quatre chapitres qui viennent se clore par un cinquième, celui du matin, comme si ces quatre nuits s'étaient déroulés d'un seul bloc en continu sans interruption, sauf par cet ultime matin qui vient clore le récit.
Chacun raconte son histoire, ils s'écoutent, sont attentifs l'un à l'autre, s'apprivoisent, le jeune homme tombe amoureux sans qu'il n'ose le lui avouer, alors qu'elle l'avait cependant mis en garde dès le début, lui avait interdit de s'éprendre d'elle, sinon elle le repousserait. C'est donc sur cette promesse fragile, l'apprentissage d'une amitié que se forge cette relation de quelques nuits... Mais comment faire la part des choses dans ce coeur qui s'émeut, qui s'emballe comme un cheval fou sous sa poitrine ? Amour ? Amitié ? Amitié amoureuse ? On s'émeut déjà, on se rassure comme on peut, pour avoir brusquement reconnu un territoire qui nous était familier.
Le narrateur se définit comme un rêveur, rêveur d'un talent révolu, un marginal, venu de la nuit, reparti de la nuit, comme si exister dans le jour était une tentative éphémère, vaine.
J'ai été tour à tour agacé, désarçonné, emporté par la fulgurance de ce texte.
Oui, - et je vous vois déjà venir, je devine vos airs à la fois craintifs et ironiques, on pourrait s'y méprendre à cause des larmes, pour ne pas dire des pleurnicheries des personnages, ce pathos, cette sensibilité exacerbée, presque excessive...
Le récit s'avère peu à peu bien plus déroutant qu'il n'y paraît au premier abord. Sous ses apparences de roman sentimental en trompe-l'oeil, derrière le discours larmoyant et presque naïf qui finit par ressembler à une parodie, se cachent une tristesse, une noirceur, presque un cynisme...
Étrangement, ces nuits blanches sont lumineuses, comme si les personnages avaient été déterrés des ténèbres d'où ils venaient pour être plongés en pleine lumière le temps d'une grotesque comédie, d'une fausse romance où palpite une douleur intérieure prête à jaillir, à crier à chaque instant. Ces nuits sont lumineuses et c'est le matin qui vient les clore, un matin sinistre qui prend l'aspect d'une gueule de bois.
Derrière l'envers du décor des nuits de Pétersbourg, se cachent les nuits sombres de Fiodor Dostoïevski.
L'incipit du roman est une invitation merveilleuse : « C'était une nuit de conte, ami lecteur, une de ces nuits qui ne peuvent guère survenir que dans notre jeunesse. le ciel était si étoilé, le ciel était si clair que lorsque vous leviez les yeux vers lui, vous ne pouviez, sans même le vouloir, que vous demander : Est-il possible que, sous un ciel pareil, vivent toutes sortes de gens méchants et capricieux ? Cela aussi, c'est une question bien jeune, ami lecteur, mais puisse Dieu vous l'inspirer le plus souvent possible !... »
C'est comme un rêve éveillé parmi Les Nuits Blanches de Pétersbourg. Une digression, une ambivalence qui préside à l'écriture, à la conduite du récit, un texte qui invite à voir autre chose que ce que les mots simplement disent.
Ne comptez pas sur les miens pour vous en dévoiler davantage.
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Quatre nuits à Saint-Pétersbourg pendant la période des nuits blanches quand la nuit est claire, courte, éphémère, à l'image de l'histoire d'amour que nous conte Dostoïevski. le narrateur, jeune homme solitaire et réservé de 26 ans qui se qualifie lui-même de rêveur, fait la connaissance au bord de la Néva de Nastenka, jeune fille de 17 ans, qu'il débarrasse d'un importun. Ils se racontent alors : lui, sa vie morne, son caractère asocial ; elle, sa vie simple auprès de sa grand-mère, son chagrin d'amour. Il tombe amoureux d'elle, mais, ( sinon ce serait trop simple ), elle en aime un autre qu'elle se désespère de revoir.

Comme toujours Dostoïevski nous entraîne dans un dédale de sensations intimes propres à chaque personnage, développe leurs traits de caractère avec finesse. Mais courte et dense, cette oeuvre de jeunesse publiée en 1848 m'a fait l'effet d'une fantaisie, par opposition avec ses grands romans célèbres qui lui sont postérieurs. Je m'explique : cette histoire est à la fois joyeuse et mélancolique, porteuse d'espoir et tragique, le tout parfaitement maîtrisé en 80 pages ; et surtout, j'ai eu rapidement l'impression de pénétrer dans un rêve, celui du narrateur, jeune homme amoureux d'une inconnue, à qui il finit par déclarer sa flamme, parce que c'est un rêve justement se déroulant pendant les nuits blanches, période euphorique et si particulière dans cette ville. Puis, comme dans tous les rêves, il y a le retour brutal à la réalité...
Il ne s'agit bien sûr que de mon ressenti de lectrice, à vous de juger !
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Les nuits blanches racontent en peu de pages beaucoup de choses : les tourments d'un rêveur solitaire, l'histoire d'une rencontre réussie mais d'un amour manqué, les affres et les justifications hasardeuses de l'attente amoureuse... Tout ça avec le style inimitable de Dostoievski, tout en longues phrases et en sentiments exaltés.

Les thèmes résonnaient en moi, l'auteur fait partie de mes favoris, la brièveté du roman correspondait à mon envie. Bref, tous les éléments étaient réunis pour que ce livre me séduise au point de me faire passer une nuit blanche.

Et pourtant non. Certes, le portrait du héros au début m'a étonnée par sa justesse, notamment quand il explique qu'il est si seul et si malheureux qu'il prend les maisons pour ses amies, ou qu'il décrit ses réactions en décalage complet avec le monde. Certes, j'ai été amusée par la jeune fille qui alterne, comme toutes les amoureuses, euphorie et désespoir ou trouve toutes les excuses possibles à son amoureux. Certes, la fin tout à fait contraire aux codes du genre m'a semblé intéressante et surprenante.

Mais je n'ai pas été émue, je suis restée en dehors de cette histoire, je n'ai pas vécu ces nuits blanches. La faute peut-être à cet étalage permanent de sentiments... peut-être que trop d'exaltation tue l'exaltation (chez moi). Ou alors simplement il faut plus de place à Dostoievski pour déployer son talent...

En revanche, le livre m'a donné très envie de découvrir les (vraies) nuits blanches de St-Petersbourg. Et pourquoi pas rencontrer ce jeune homme lyrique sur un pont...

Challenge PAL, challenge Petits plaisirs 3/xx, challenge XIX 1/xx et challenge Multi-Défis 5/xx
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Citations et extraits (148) Voir plus Ajouter une citation
Il y a, si vous ne le savez pas, Nastienka, il y a à Pétersbourg d'assez étranges recoins. Dans ces endroits-là ne pénètre pas, dirait-on, le soleil qui luit pour tous les autres habitants de Pétersbourg : celui qui y pénètre, c'est un autre, un nouveau soleil que l'on dirait commandé exprès pour ces recoins-là et qui éclaire tout d'une autre lumière, spéciale. Dans ces recoins-là, ma chère Nastienka, se mène une vie tout autre, qui ne ressemble pas à celle qui bouillonne à côté de nous, mais qui peut se passer dans un royaume inconnu et fabuleux, et non chez nous, à notre époque sérieuse, ultra-sérieuse. Cette vie, c'est un mélange de quelque chose de purement fantastique, de furieusement idéal, et en même temps hélas Nastienka ! de platement prosaïque et ordinaire, pour ne pas dire d'invraisemblablement vulgaire.
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Comme si en vérité tout cela n'était pas illusion! Vraiment, on est prêt à croire, à certains moments, que toute cette vie n'est pas une excitation des sens, un mirage, une tromperie de l'imagination, mais carrément quelque chose de réel, de vrai, d'existant!
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Et vous vous demandez vous-même : Où sont passés tes rêves ? Et vous hochez la tête et vous vous dites : Comme les années s'envolent vite ! Et vous vous demandez encore : Qu'as-tu fait de tes années ? Où as-tu enterré la meilleure part de toi ? As-tu vécu ou non ? Attention, vous dites-vous, attention, tout sur terre s'éteint.
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Soudain il m'apparut que j'étais seul, abandonné de tous, et que tout le monde s'écartait de moi. On serait en droit, bien sûr, de me demander : mais qui donc, " tous " ? - puisque voici huit ans que j'habite Pétersbourg et que je n'ai su m'y faire presque aucune relation.
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Savez-vous que, peut-être, je cesserai de souffrir d'avoir commis un crime, un péché dans ma vie, parce qu'une vie comme la mienne est un crime, un péché ? Et ne croyez pas que j'exagère quoi que ce soit, au nom du ciel, ne croyez pas cela, Nastenka, parce que je vis parfois des minutes d'une souffrance telle, oh, d'une souffrance... Parce que je commence à croire dans ces minutes que je ne serai jamais capable de commencer à vivre une vraie vie ; parce qu'il me semble déjà que j'ai perdu tout sens du tact, toute sensation du réel, du présent ; parce que, pour finir, après le fantastique de mes nuits, je suis assailli par des minutes de réveil, des minutes effrayantes ! Entendre la foule des hommes qui gronde et qui tournoie autour de soi dans le tourbillon de la vie, entendre, voir les gens qui vivent — ils vivent pour de bon —, voir que la vie ne leur est pas interdite, que leur vie ne se disloque pas comme un rêve, comme une vision, que leur vie se renouvelle éternellement, qu'elle est éternellement jeune, que pas une heure ne ressemble à une autre, quand cette fantaisie peureuse paraît si morne, si vulgaire tant elle est monotone, esclave d'une ombre, d'une idée, esclave du premier nuage qui voile soudain le soleil et serre de douleur le cœur d'un vrai Pétersbourgeois, si attaché à son soleil — et quelle fantaisie dans cette souffrance-là ? Sentir qu'elle se lasse enfin, qu'elle s'épuise dans sa tension perpétuelle, cette fantaisie inépuisable, parce qu'on mûrit, quand même, parce qu'on dépasse ses anciens idéaux : ils tombent en poussière, en débris ; et si cette autre vie a cessé d'exister, alors, il faut bien la construire à partir de ces débris. Et cependant, l'âme exige, elle veut quelque chose d'autre ! C'est en vain que le rêveur fouille, comme la cendre, ses rêves anciens, cherchant dans cette cendre ne fût-ce qu'une braise, pour lui souffler dessus et, par un feu renouvelé, réchauffer un cœur qui s'éteint, ressusciter en lui ce qui lui fut si cher, ce qui l'émouvait tant, ce qui faisait bouillir son sang, lui arrachait des larmes et l'abusait si somptueusement !
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