AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Aela


Dostoïevski, dans cet ouvrage peu connu, nous propose un tableau très vivant de sa ville.
Ces annales faisaient partie à l'origine de la chronique dominicale d'un grand journal local, "les Nouvelles de Petersbourg", confiée à différents auteurs.
A l'origine d'autres auteurs devaient écrire ces chroniques mais Dostoïvski se trouva chargé par son ami Pléchtchéïev d'en rédiger certaines.
Nous voyons donc Petersbourg, "les yeux et le coeur de la Russie", selon la formule de Dostoïevski, déflier au fil des saisons, des modes, des coutumes.
Nous voyons aussi Petersbourg vue par les étrangers et au passage, Dostoïevski égratigne passablement le marquis de Custine (auteur de "la Russie de 1839", livre alors interdit en Russie) pour son regard trop superficiel sur cette glorieuse capitale.
Petersbourg et les manies de ses habitants, leurs habitudes...
L'occasion pour Dostoïevski de faire quelques reproches aux Petersbourgeois et notamment de critiquer leur manque d'entrain pour aller au musée.
C'est un livre très intéressant et original mais aussi très "moderne" et "avant-gardiste" par certains côtés, surtout dans la manière dont Dostoïevski "analyse" la mentalité de ses compatriotes et met en relief l'ineptie des idées toutes faites sur les Russes qui prévalaient à l'époque.
Un livre à lire pour son angle "historique" original; c'est aussi une mine d'informations sur le Petersbourg du 19ème siècle.
Commenter  J’apprécie          340



Ont apprécié cette critique (31)voir plus




{* *}