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Citations sur Chinese strike (19)

- La logique veut que tu meures pour que j’hérite. Tu réalises que je n’ai plus le choix après ce que tu viens de me révéler ? Je ne peux plus te laisser partir. Tu vas rester ici, de toute façon. Que tu mentes ou non. Ici c’est ta dernière maison. Dans un cas comme dans l’autre, je dois te tuer, Gros Bonhomme.
- C’est exact. Et j’y suis résolu. Mais pas avant que tu n’aies tué l’homme que je t’ai désigné, lui répond Anthony en osant poser ses doigts boudinés sur l’épaule d’Erik. Lui mort, tu deviens mon unique héritier. Tu dois donc le tuer d’abord…
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- Combien Herbert ?
- 80 000, dit le vieux d’une voix éraillée et un peu traînante.
- Merci Herbert.
- Quand vas-tu le tuer ?
- Je ne le tuerai pas, fait Erik en inspectant ses ongles.
- Pourquoi ? Je t’ai payé l’acompte.
- Je garde l’acompte, mais je ne le tuerai pas. Je ne sais pas pourquoi tu veux sa mort, et je m’en fous, je ne chercherai pas à le savoir. C’est la règle. Ce que je sais néanmoins, c’est que ton homme ne sort jamais et qu’il est mieux protégé qu’un ponte de la Fédération : des vigiles, des flics à la patte graissée, des murailles, des chiens, des systèmes d’alarme, des pièges…
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Anthony n’a qu’une peur : rater son coup et sa mort. Anthony est venu pour que son ennemi crève. Qu’il crève vite. Et pour que cette vieille ordure d’ennemi crève, Anthony a dû se déplacer pour rencontrer le professionnel capable de le tuer. On ne s’aventure dans cette zone dangereuse qu’animé de mauvaises intentions, ou d’indicibles souffrances. Anthony Obelstruder conjugue les deux. C’est un profond désespoir et une haine hystérique qui l’ont poussé entre ces immenses cubes de béton et de verre cassé.
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L’argent, le confort ou les esthéticiennes ne peuvent rien contre cette douce puanteur. Passé un certain âge, aucun onguent, aucun parfum coûteux ne masque bien longtemps le pourrissement naturel. Il n’y a qu’à passer l’après-midi dans notre salle de réception, au milieu d’une centaine de fêtards du troisième âge pour en être convaincu. Les vieux puent.
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Xavier m’a parlé de ses filles. La trentaine, des privilégiées mariées à des vieux pleins de fric, mais cela ne leur suffit pas. Elles ont essayé de dépouiller leur père de son vivant, de l’empêcher de dépenser inutilement des fortunes dans ma résidence médicalisée de luxe, alors qu’il était si simple et naturel de loger chez l’une d’elles, « entouré d’amour » et au potage sans sel.
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Xavier, l’un de mes pensionnaires, vient de mourir. Je commence bien l’année. Il reste au bas mot huit millions sur son compte, et ce n’est que trente pour cent de ce qu’il possédait. J’aimais bien Xavier. Et pas seulement parce qu’il était riche et malade.
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Manon me prend par le cou.
J’ai eu le tort d’avoir une aventure avec elle, un soir de réveillon justement, il y a longtemps, au nez et à la barbe de Michel, et malgré le demi-siècle écoulé sans que cela ne se reproduise, Manon entretient avec moi chaque année une espèce de jeu libidineux plus ou moins discret qui m’horripile, allant parfois jusqu’à peloter mes vieux testicules par surprise. Ce n’est pas le cas cette fois. Elle est strictement amicale.
- Merci d’avoir détendu l’atmosphère, chéri. Ce David a oublié sa jeunesse, et il n’y a rien de plus triste. Rien de plus triste ! N’ai-je pas raison ?
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Ce soir, je reste fidèle à ma réputation. Je réussis à calmer les esprits. Je rappelle que la maison de Manon et Michel est située au cœur d’une résidence sécurisée et qu’aucun signal d’alarme n’a retenti. J’avance surtout le plus solide des arguments : je suis venu avec quatre gardes du corps expérimentés et armés jusqu’aux molaires qui ne feraient qu’une bouchée d’éventuels affamés tentant de s’introduire ici.
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Je m’approche des deux belligérants et je m’entends leur dire des choses que je ne pense pas. C’est tout moi. Et moi seul sais à quel point je suis hypocrite. Mes mots n’expriment que très rarement mon avis s’il y a le moindre risque qu’ils puissent envenimer une situation. Je pèse chacun d’eux, les enrobe de miel. Parce que la discorde me plonge dans la détresse. Les conflits me terrifient. Les déprimes de mes amis me sapent le moral. J’ai donc développé une belle capacité à réinstaurer la paix ou à réconforter mes congénères. C’est pour mon bien-être que je m’escrime à recréer celui des autres. Et je rassérène pas mal. Mes amis s’accordent sur ce point. J’ai d’ailleurs trop longtemps réservé ce talent d’« harmoniseur » à la sphère privée, avant qu’il n’assure sur le tard ma réussite professionnelle.
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David accuse à nouveau Manon d’un doigt tremblant.
- Je persiste à dire qu’accueillir des paumés dans son jardin est un acte irresponsable. Et je dis aussi qu’il ne faut pas ensuite s’étonner d’avoir des ennuis !
- Mais de toute façon, ce ne sont pas les miens ! Les miens n’essaieraient pas de nous voler !
- Les tiens ? Ce sont les tiens ? David prend ses amis à témoin. Ce sont SES pauvres ! Ça, c’est la meilleure ! Tu m’en prêtes un ?
C’est à ce moment que je décide de quitter le canapé dans lequel j’étais encastré.
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