Une enquête sur la lâcheté et la bêtise humaine qui se déchaîne quand elle se produit derrière un écran, comme si l'humain peut alors se laisser aller à dire tout et n'importe quoi sans même souvent comprendre de quoi il parle et qu'il ne fait que répéter des idioties qu'il n'a même pas pris la peine de vérifier et de comprendre. Comme s'il était tellement rempli de haine, qu'elle ne peut que déborder et vomir cette poisse sur la première victime qui passe sous ses mains.
Comme si son écran le protégeait de la responsabilité de ses actes et de ses dires. Que l'impact était inexistant.
Ce qu'il oublie, c'est que derrière les autres écrans, il y a des humains qui lisent ou regardent ses productions et les dommages collatéraux peuvent être terribles et irréversibles, pour certains cela mène au suicide.
Dire que dans les années nonante, on nous promettait une belle avancée, le progrès et l'économie de papier et donc la protection de l'environnement ... la belle grosse arnaque oui ... et les réseaux sociaux n'ont rien amélioré que du contraire.
Commenter  J’apprécie         30
L'auteur se propose d'enquêter avec objectivité – concept auquel nous n'accordons pas la même définition – sur les phénomènes viraux d'harcèlement en ligne. L'auteur utilise des arguments bancals, et des exemples particuliers. Sa subjectivité crève les yeux au fil des pages. Ce n'est pas une enquête, mais un plaidoyer contre ceux qui ose dénoncer certaines pratiques, ou faits. Et ce n'est pas sa pseudo méthodologie universitaire qui trompera le lecteur.
Ce n'est que mon avis – subjectif – car, oui, moi, en tant que lectrice, j'ai le droit de donner mon avis personnel.
Commenter  J’apprécie         20
C'est aussi en substance ce qu'un ancien ingénieur de Google, Tristan Harris, a démontré devant le Sénat américain, le 26 juin 2019, à propos des stratégies déployées par les Gafam pour retenir l'attention de leurs utilisateurs. . Il s'avère que l'indignation morale est le sentiment qui obtient le plus d'engagements. Pour chaque mot d'indignation ajouté à un tweet, le taux de retweet augmente de 17 %, a-t-il expliqué au sujet de la viralité sur les réseaux sociaux.
Cela n'arrive pas qu'aux autres... Chaque journée sur Twitter, Facebook ou Instagram est désormais rythmée par une dénonciation, une humiliation ou un appel au licenciement. Les lynchages en ligne sont devenus une tradition, presque un rite de purification sociale.
On a toujours besoin de déshumaniser ceux que l'on accable. Sur Internet, la distance atténue la culpabilité et renforce le sentiment d'impunité. Vous pouvez détruire les gens sans même les connaître.
Aux États-Unis, on parle de cancel culture ('culture de l'annulation') pour désigner ce climat d'excommunication qui se substitue au droit.
L'objectif est de décrédibiliser et de démonétiser la parole publique de celui ou celle qui était jusqu'ici reconnu (e). Dans les faits cette volonté de traumatiser les coupables vire souvent au cyber-harcèlement.