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Critique de Bardilinn


Poignant n'est pas suffisant. L'auteur nous décrit sa vie, ce qu'il a vu, ce qu'il a ressenti, son sacrifice - le sien et celui de tous ses collègues -, sa tentative impossible de se détacher, les histoires de vie non seulement des victimes mais de leur famille. Jamais il ne m'était arrivé d'avoir les larmes monter à ce point en lisant. C'est tellement dur, tellement froid, et tellement vrai que vous ne cesserez de vous répéter constamment, mon Dieu, faîtes que cela ne m'arrive jamais. L'histoire, non, l'histoire vraie, car vous n'aurez ici que la triste vérité, de Suzanne Marie Collins m'a tout particulièrement touché. L'hommage de son Colonel lors des ses funérailles m'a physiquement achevé ; si j'y avais assisté, aucun doute que je me serais mis à pleurer comme un môme, non, comme un homme. Il ne m'était jamais arrivé de devoir poser un livre plusieurs fois et pour une certaine durée avant de reprendre pour ne pas me mettre à verser une larme. Je ne suis pas quelqu'un qui pleure facilement, je ne suis pas non plus une petite nature et j'en ai vu d'autres. Mais il va tellement écrire avec son coeur et ses tripes, qu'il faudrait être un monstre sans coeur justement pour ne pas avoir au moins la gorge qui se serre une fois ou deux. On souffre avec eux, on aimerait serrer les familles des victimes dans ses bras, leur mentir en disant que tout va bien aller, leur dire à quel point on est fier de leur fille, de leur fils. Il y a beaucoup de choses difficiles à vivre dans une vie, beaucoup trop pour peu de belles choses, mais la perte d'un enfant est sans nul doute aucun, la pire chose qu'il puisse nous arriver. Bravo, bravo, bravo à ses agents qui dédient leur vie, sacrifient souvent tout et tous ceux qui leur sont chers pour traquer, trouver, emprisonner, faire juger les coupables de ces meurtres atroces. Je les admire et les envie, car cette vie je l'accepterais volontiers malgré tout ce que je viens d'écrire. Et à ceux qui disent après l'avoir lu, et malgré les résultats évidents qui les ont fait passer d'une cave au sous-sol du FBI à probablement l'unité la plus respectée et convoitée par les nouvelles recrues aujourd'hui, qu'ils ne s'appuient sur aucun faits scientifiques ou que personne n'a jamais prouvé sous forme de thèse leur façon de procéder, qu'ils ne font que déduire voir deviner, et cela je le dis car je l'ai vu de mes yeux et entendu de mes deux oreilles, et bien je les emmerde. C'est trop facile. Et borné. Pas têtu, borné. Rappelons-nous que les héros, les vrais, ne sont pas ceux qui passent à la télé, sont connus, et ne sont souvent pour la plupart même plus en vie. Je pense notamment à ces soldats qui sont, il n'y a pas si longtemps, morts pour que nous puissions vivre aujourd'hui. Bon, s'ils avaient su.. Pas sûr qu'il y seraient allés.. Et encore, on ne peut trahir ses idéaux. Les vrais héros sont ceux qui se sacrifient, pas forcément en payant de leur vie, mais avant ce sacrifice ultime, nous avons déjà tellement à perdre. Et ces agents, comme d'autres hommes et femmes dans d'autres métiers, en sont. Indubitablement.
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