J'ai ce livre depuis un moment déjà dans la PAL mais exhumé à l'occasion d'une dédicace avec l'une des auteurs, l'envie de le lire s'est imposée. C'est un recueil a été mis en place par la Novela, qui était une manifestation scientifique et artistique toulousaine. Pour celui-ci, c'est la concomitance avec le festival Toulouse Polars du Sud (en octobre cette année) qui a fait naître l'idée de mettre en rapport des chercheurs et des auteurs de polars. C'est ainsi qu'a vu le jour ce livre comportant 12 nouvelles.
Cette compilation propose le fruit de la rencontre entre un scientifique et un auteur de genre. Charge à celui-ci de produire un texte en rapport avec la vie professionnelle ou le sujet de travaux du chercheur. Si le principe est louable, le résultat, à mon avis, est plus inégal. A noter toutefois, en fin d'opus, une présentation de l'écrivain et du chercheur.
On retrouve notamment dans ce recueil la présence de
Marin Ledun,
Elena Piacentini et
Romain Slocombe. Je vais m'arrêter sur trois nouvelles. En premier lieu celle de
Serguei Dounovetz : killer bees, qui détourne la fonction de l'abeille à des fins de vengeance personnelle, le tout avec un plan machiavélique.
Marin Ledun utilise sa veine sociale dans Dead Line pour dépeindre certaines relations en entreprise et nous proposer sa version du tel est pris qui croyait prendre.
Elena Piacentini sort de son registre habituel pour s'essayer à l'anticipation, avec passages, sur fond de catastrophe climatique et de cynisme de grands groupes économiques. Mais avec la touche humaine qui la caractérise ainsi que la transmission.
Au fil des histoires, le lecteur ressent bien l'influence des échanges avec les scientifiques et cela dans différents domaines. Toutefois, cela ne cache pas une trop grande disparité dans les productions et certaines de mes lectures ont été laborieuses.