Le récit de l’excursion à l’ermitage de la Madeleine est ponctué par les caprices de la météo et rythmé par les répliques du guide suisse allemand. Pour égayer son récit, Dumas use ici du procédé du comique de répétition. Au début de la séquence, une situation incongrue, de comique involontaire, naît de l’opposition entre le « temps magnifique » et l’ « énorme parapluie » dont s’est muni le sacristain qui sert de guide aux voyageurs ; ces derniers trouvent le comportement du sacristain non seulement étonnant, mais aussi amusant : « Nous avions ri d’abord de la précaution de notre guide ».
(Michel Dousse)
Les méandres du labyrinthe souterrain, et son éclairage par les reflets rougeâtres du foyer d’une cheminée, fournissent au romancier romantique l’occasion d’une description picturale, un « tableau bizarre », dont le clair-obscur mériterait le pinceau de Rembrandt.
(Michel Dousse)
Sous la plume d’Alexandre Dumas, Fribourg se transforme en château gothique, l’ermitage de la Madeleine en souterrain, la visite guidée en reportage aux allures de roman noir, où l’humour se mêle au fantastique.
(Michel Dousse)
Le Manuel du voyageur d’Ebel et les Impressions de voyage de Dumas, dont l’action se situe en 1832, passent en revue les mêmes « curiosités » de Fribourg et de ses « environs » : la vallée du Gottéron, la porte de Morat, le tilleul planté en souvenir de la bataille de Morat, l’église cathédrale de Saint-Nicolas, la porte de Bourguillon, l’ermitage de la Madeleine.
(Michel Dousse)