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EAN : 9782294750083
304 pages
Editions Masson (06/04/2016)
4/5   1 notes
Résumé :
Si les thérapies brèves sont une méthode alternative aux approches traditionnelles et permettent une solution rapide pour un certain nombre de troubles psychologiques, elles bouleversent toutefois la relation d'aide dans le domaine psychologique, médical et psychiatrique mais aussi social. C'est pourquoi il est nécessaire d'apporter au thérapeute un éclairage clinique approfondi lui permettant de mieux maîtriser toutes les dimensions de ces thérapies.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Fort bon livre.
Mes bémols sont qu'il n'ajoute fondamentalement rien de nouveau, il est vraiment un façon, des façons d'utiliser des techniques et un esprit déjà bien connus, un peu old school maintenant, vu le foisonnement de toutes les nouvelles thérapie, thérapeutiques notamment énergétiques, voire quantiques.
Donc, ici on a du sûr, de l'établi, du pignon sur rue.
Ce qui n'empêche que l'une ou l'autre des stratégies, des tâches, des propos, des tons restent étonnants et déstabilisants. Mais c'est bien le but, d"stabiliser un système qui a montré qu'il ne fonctionne pas, faisons donc autre chose ou autrement ou autre chose autrement.
Les chapitres sont inégaux selon moi. Ils sont imprégnés par le ton et l'esprit de chacun des auteurs particuliers. Puisque ce livre est une somme d'articles sur des thématiques spécifiques.
Julie Betbèze ne me fascine pas beaucoup, je trouve ça trop lisse, trop dans la norme, ça m'a peu intéressé. Et comme c'est par lui que commence le livre, j'ai eu peur.
Heureusement on a des trublions comme d'Outrelugne, ses nombreuses anecdotes bien vues, et ses citations parsemées ça et là à bon escient, ou encore mieux, on a Dominique Megglé, qui nous fait un petit article sur l'hypnose et l'arrêt du tabac. Dommage que ce soit si court, je ne me lasse pas de ses mots, dans lequel on entend sa voix, et ses méthodes qui passent, parfaitement.
Pas inintéressant, mais moins passionnant pour moi les articles d'Olivier Cottencin sur la thérapie sous contrainte, ou la thérapie avec les psychotiques. Quelques idées, mais rien de renversant.
Je connaissais fort bien le modèle solutionniste de Bruges de Luc Isebaert, donc je n'ai rien appris de plus, mais c'est très bien présenté. Clair. Bien fait.
La thérapie brève comme elle est présentée ici est un régal, c'est amusant, drôle, souvent efficace, ne se prend pas la tête, ni au sérieux mais... qu'est-ce que ça l'est, dans le fond. Et parfois, ça marche !

Un très bon livre, oui.
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Citations et extraits (199) Voir plus Ajouter une citation
Peut-on vivre prêt à perdre "son" enfant, "sa femme", "son travail", etc. ? Probablement mieux qu'en pensant qu'ils nous appartiennent. Mais chacun de nous n'arrive pas sur terre, au berceau, avec ce genre de sagesse. la vie et ses crises nous l'apprennent, ou pas. Ces crises qui sont autant d'occasion de grandir, des "crises de mûrissement". Quand cette occasion est saisie, que l'humain y grandit, il a la joie de constater qu'il n'a pas souffert pour rien. Il y a deux faces à chaque médaille... Bertrand Piccard résume joliment : "La crise, c'est une aventure qu'on refuse. l'aventure c'est une crise qu'on accepte".

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Le suicidaire ne veut pas mourir, il veut arrêter de souffrir. Notre première question sera la question de l'anthropologue : "Vous avez sûrement de bonnes raisons..." Nous cherchons ainsi à comprendre le pourquoi de cette terrible souffrance. Il nous dit les pertes qui l'ont amené à tant de tristesse. Et nous disons volontiers ; "Sachant tout ce que vous avez vécu, sachant combien cela a été pénible pour vous, je m'étonne que vous ne soyez pas plus déprimé, que vous n'ayez pas plus d'idées noires"... Et si le patient ne parle pas spontanément de ses idées noires, nous ajouterons ; "N'avez-vous jamais pensé, dans vos moments de profonde tristesse, au suicide" ? Pouvoir dire ces phrases ouvre le plus souvent un dialogue où, d'entre de jeu, le patient se sent entendu, compris, accompagné. Le silence poli ou gêné serait une occasion manquée, peut être lourde de conséquences...
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Peu importe, au fond, que les parents choisissent de modifier leur attitude sur tel ou tel point. L'important sera leur détermination, la fermeté de leur intervention qui en fera un message clair. "Votre enfant verra votre détermination dans vos yeux et entendra la fermeté du ton de votre voix. C'est cela, plus que le contenu de vos paroles, qui lui dira qu'il est temps de changer parce que vous avez changé !"
J'insiste donc davantage sur le non verbal, sur la cohérence individuelle et l'unité d'action du couple, qui sont des facteurs clés de succès.
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Ainsi, face à un patient alcoolique qui vient sous la menace du divorce, il peut être judicieux de travailler avec son épouse en considérant cette dernière comme partie prenante de la solution. Sans l'aide de l'épouse, il nous serait de toute façon difficile d'aider un patient qui ne le demande pas. Il sera bien évidemment important de ne pas considérer l'épouse comme malade, mais comme demandeuse. L'objectif sera de la faire passer de "il est alcoolique" à "s'il s'arrête de voire, je veux bien ne pas divorcer". quant au patient, sa question devient : est-il prêt à arrêter l'alcool (dont il n'est pas dépendant selon lui) pour sauver son mariage. L'objectif thérapeutique devient moins stigmatisant et beaucoup plus centré sur le changement. évidemment il n'hésitera pas à impliquer son épouse comme responsable de son alcoolisme, mais c'est la que la thérapie commence.

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Même si ses symptômes psychotiques sont très présents, le patient peut entendre la réalité de ses comportements. Ce qu'il conteste, ce sont les raisons de son comportement et cela nous le travaillerons plus tard. La recherche de l'alliance ne doit se faire que sur des faits (ce que l'on voit, ce que l'on entend), pas sur des idées délirantes ou des interprétations des autres : il est schizophrène, il est alcoolique, il a tout pour être heureux (une phrase bien intéressante pour celui qui est suicidaire), qui ne sont que commentaires. Le thérapeute doit communiquer avec le patient au nom du principe de réalité fondé sur les faits observés s'il veut pouvoir entamer un échange constructif et ne pas être illégitime d'emblée.

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