![]() | coco4649 21 avril 2018
L’été nocturne Dans les herbages jaunes de cet été Te souviens-tu, nocturne était notre tristesse Cet été-là, au baiser de la boue Au chant furieux mêlé au rien A ces palais de feuilles tombées irrévélées Et c’est là que ta voix se posait, tremblant Sous mille fleurs conquises des arbres éternels S’émeuvent autour de toi ces fleurs qu’on dit sans nom Mais les fleurs ont un nom mais ta voix s’y absente Ces fleuves labourés de barques qui s’achèvent Perdues merveilleusement sur l’écume étagée Des accords se poursuivent en leur exil noir Sur ces eaux si amères où je parle en ton nom. + Lire la suite |