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EAN : 9782752905857
493 pages
Phébus (10/03/2011)
3.84/5   89 notes
Résumé :
" Le meilleur roman historique depuis Ivanhoé " : tel fut l'accueil de la critique à la sortie de ce livre (1890) que Conan Doyle considérait - avec Sir Nigel, qui lui fait suite à sa façon - comme son œuvre la mieux inspirée, regrettant seulement que le succès de la série des Sherlock Holmes lui ait porté quelque ombrage.

Quel régal pour des lecteurs français que d'entendre la guerre de Cent ans racontée par un Anglais !

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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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La Compagnie Blanche est le premier roman que je lis du créateur de Sherlock Holmes. N'étant pas vraiment attiré par les aventures de ce dernier, j'ai opté pour un des romans historiques de l'écrivain, ses oeuvres les plus abouties selon lui.

Celui-ci nous emmène au 14e siècle, en pleine guerre de cent ans, vadrouiller à travers l'Angleterre et la France, entouré de la plus honorable et aimable société. Vous l'aurez compris, la plume est quelque peu surannée, mais cela participe évidemment au charme de celle-ci, facilitant l'immersion dans cette oeuvre difficile à cerner.
La trame est pourtant élimée: une quête initiatique, un jeune protagoniste ayant passé sa courte vie reclus dans une abbaye, une belle promenade, de la chevalerie et des combats, l'Amour et l'Honneur... rien de bien original, même pour l'époque, mais l'oeuvre n'en est pas moins captivante pour autant.

Notre jeune ami, Alleyne de son prénom, est le cadet d'une noble famille sur le déclin, dont il est d'ailleurs le dernier représentant avec son frère. Son père, en le confiant aux moines, laissa comme consigne de lui laisser découvrir le monde à ses vingt ans, et ce durant une année.
Partant dans l'optique de faire la connaissance de son frère dans le domaine familial, une foule de contretemps et de personnages bigarrés vont très rapidement contrarier ses projets, lui faire traverser la Manche, et courir les routes de France et de Navarre.

Les personnages d'abord. Conan Doyle nous présente une ribambelle de personnages plus caricaturaux les uns que les autres, bien qu'ils soient attachants. Un chevalier qui voit matière à gagner de l'honneur ou à lancer un défi à chaque coin de rue, un vétéran bourru mais au coeur d'or, notre jeune clerc, l'innocence et la pureté personnifiées... Les dialogues sont de la même trempe, et ce côté naïf, voire niais parfois, est omniprésent.
L'histoire est assez invraisemblable, même si adroitement imbriquée dans les faits historiques desquels nous seront témoins au fil de la lecture. Les chapitres s'enchaînent rapidement, et le rythme ne faiblit que très rarement, même si l'auteur démontre un certain penchant pour les descriptions.

Pas vraiment ma définition du roman historique, nous sommes plutôt dans une vision idéalisée du moyen-age et de ses valeurs, en ne s'éternisant que très peu sur les horreurs de la guerre, de la famine, et autres malheurs récurrents de cette période de l'Histoire. La Compagnie Blanche n'en demeure pas moins une lecture plaisante, agrémentée de quelques touches d'humour fort appréciables, mais souffrant d'un aspect caricatural, propre à la fois au thème (la chevalerie) et à l'époque de son écriture. Mais il reste, malgré tout, de fortes chances que je m'intéresse d'ici peu à Sir Nigel, considéré comme la deuxième partie, malgré les quinze années qui les séparent.
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Livre audio - Lu par : Frédéric Kneip 15h18

J'avoue n'avoir pas mis le nez de façon sérieuse et approfondie dans la bibliographie d'Arthur Conan Doyle car j'ai découvert qu'il avait écrit au moins un roman historique !

Ce roman se déroule pendant la Guerre de cent ans où nous suivons les aventures du zézeyant mais non moins jovial Sir Nigel et de ses hommes d'armes, archers émérites, la Compagnie blanche ! Il est accompagné d'un jeune ex-clerc de ses voisins attiré par l'aventure, à travers l'Angleterre, la France et l'Espagne.

Non seulement je ne connaissais pas ce roman historique mais en plus j'ignorais que Doyle pouvait avoir autant d'humour et, encore mieux, savait le manier si brillamment !

La narration de Frédéric Kneip a été excellente et si j'ai eu des doutes au début de l'histoire sur le fait qu'elle me plaise ou pas, j'aurais bien aimé en écouter encore un peu plus. Il a donné vie de manière exaltante à tous ces personnages truculents pour la plupart.

Un pur plaisir que je vous invite à goûter !

#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Une pierre deux coups : mon tout premier roman de Conan Doyle et aussi mon premier dans le mileu de la chevalerie.
Un roman historique de qualité, bien en rythme, imposant par le style et le talent de l'auteur.
L'histoire se situe pendant la guerre de Cent ans où la compagnie blanche et ses trois cents archers, sous le commandement de Sir Nigel, s'en va en guerre en France. Une ambiance bien chevaleresque !
Armures, épées, tournois de tir à l'arc, batailles et duels sans merci. Tout cela avec un petit brin d'humour pour d'étendre l'atmosphère mais aussi beaucoup d'honneur et de bravoures des chevaliers et écuyers. Sans oublier bien sûr l'amour de ses dames.
Le Moyen Age et la passion amoureuse de la chevalerie.





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A sa sortie en 1890, ce roman fut qualifié de "meilleur roman historique depuis Ivanhoé" !
A découvrir en version audio chez @Voolume grâce à l'interprétation très vivante de Frédéric Kneip !

Si Conan Doyle est surtout passé à la postérité pour les enquêtes de Sherlock Holmes, c'est de son grand roman historique, « La Compagnie blanche » et de son préquel « Sir Nigel » qu'il était le plus fier.

Le livre, qui reçut un accord triomphal lors de sa sortie, retrace les aventures de Alleyne Edricson, jeune écuyer anglais, qui s'en va guerroyer en France durant la guerre de 100 ans.

Batailles, attaques de pirates, embuscades, bagarres, duels, tournois : les aventures se succèdent à un rythme échevelé.

Ajoutez-y un style vif, des personnages truculents et quelques pointes d'humour, et vous avez là un grand roman d'aventures, qui se dévore avec passion !

Je remercie les éditions @Voolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman de chevalerie peu connu qui raconte la Guerre de Cent ans par un anglais.

J'ai beaucoup aimé l'interprétation très juste de Frédéric Kneip qui sait insuffler de la vigueur à ce récit picaresque afin de captiver son auditeur grâce aux intonations et aux voix différentes qu'il prête aux personnages. Même si leurs portraits physiques très amusants sont assez grotesques car caricaturaux, ils n'en sont pas moins attachants grâce à leurs qualités humaines, comme la bravoure.

La structure narrative est composée de deux parties : le début ressemble à un roman initiatique avec le jeune Alleyne qui part découvrir le monde à sa sortie de l'abbaye De Beaulieu. Il rencontre ensuite Sir Nigel Loring, le chef des archers de "la Compagnie Blanche" et sa fille Maud, dont il tombe amoureux. A partir du chapitre 14, il quitte le Hampshire pour partir à la guerre en France et au cours du dernier chapitre, il est de retour dans le Hampshire et il espère épouser sa bien-aimée.

Ce qui rend ce récit très agréable, c'est l'humour décapant qui est omniprésent, le rythme effréné et le souffle épique de ce roman de chevalerie qui plaira à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la période du Moyen-âge. Ce roman m'a d'ailleurs un peu fait penser à la série "Kaamelott" pour son humour irrésistible. Il donne envie découvrir le second tome "Sir Nigel" !
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La Compagnie Blanche se situe à la frontière entre fresque médiéviste et roman de chevalerie. de l'une, on a le style très descriptif, le souci de réalisme historique, la variété des situations, des anecdotes et des personnages, qui font renaître une époque avec beaucoup de verve – dans les tavernes, les abbayes et les châteaux, dans les bois et sur les champs de bataille, à travers les ripailles, les tournois et les jacqueries. de l'autre, on a les aventures à chaque coin de page, l'idéal chevaleresque tout empanaché de blanc, les héros aux grands noms – le Prince Noir, Chandos, Robert Knolles, et même du Guesclin qui ne tient pas une place négligeable dans l'affaire.
Très littéraire, cet idéal aurait pu devenir un peu trop éthéré, un peu agaçant même, sans la truculence qui l'entoure, ponctuée de jolies touches d'humour et de dérision. Anecdotes et dialogues hauts en couleur, personnages sympathiques donnent à l'ensemble un bel entrain – la tête dans les étoiles et les deux pieds bien plantés sur terre.

Sans doute aurais-je plus complètement accroché si cette fresque s'était assortie d'un travail un peu plus poussé sur le caractère d'Alleyne et son évolution au fil des aventures qui l'éloignent de la vie monastique, mais cette longue balade à travers le Moyen-Âge n'en fut pas moins un plaisir ! Et puis la guerre de Cent Ans vue par les anglais – et surtout les archers anglais – ne peut que réjouir la médiéviste en moi.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
En France les hommes de loi sont aussi forts que les hommes de guerre. Par mon épée, j'affirme que là-bas un homme a plus à redouter de l'encrier d'un tabellion que du fer d'un seigneur! On déniche toujours dans les coffres-forts quelque maudit parchemin pour prouver que le riche doit être encore plus riche, et le pauvre encore plus pauvre. En Angleterre personne ne le supporterait ; mais de l'autre côté de l'eau le peuple est soumis.
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- C'est le cher vieux chant de la Compagnie! Voici deux cent garçons robustes qui n'ont pas leurs pareils pour cocher leurs arcs. Malheur aux chiens! Écoutez comme ils chantent! (...)
- Ils chantent aussi gaiement, dit Du Guesclin, que s'ils se rendaient à un festival!
- C'est leur habitude quand ils ont de l'ouvrage à faire!
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A cette époque, le ciel était proche des hommes. Les interventions directes de Dieu se manifestaient dans le tonner et l'arc-en-ciel, la tempête et les éclairs. Pour le croyant, des nuées d'anges et de confesseurs ou de martyrs, des armées de saints et de sauvés se penchaient toujours vers leurs frères frères de l'Eglise militante : ils les relevaient, les encourageaient, les aidaient.
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"Far down the course of time I can see [France] still leading the nations, a wayward queen among the peoples, great in war, but greater in peace, quick in thought, deft in action, with her people's will for her sole monarch, from the sands of Calais to the blue seas of the south." (...)
"What of [England] ?"(...)
"My God !" she cried, "what is this that is shown me ? Whence come they these people, these lordly nations, these mighty countries which rise up before me ? I look beyond, and others rise, and yet others, far and farther to the shores of the uttermost waters."
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Prends garde, Alleyne, prends garde ! fit Sir Nigel avec bonté. Plus haute est la monture, plus lourde est la chute. Ne chasse pas au faucon ce que ses ailes ne peuvent atteindre !
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Videos de Sir Arthur Conan Doyle (68) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sir Arthur Conan Doyle
de Vincent Mallié d'après Arthur Conan Doyle https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/premiere-aventure-sherlock-holmes-etude-rouge
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