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sur 6044 notes
Encore un classique perdu au fin fond de mes plus anciens souvenirs de lecture !

Le Chien des Baskerville, ou comment sir Arthur Conan Doyle se permet d'envoyer son cher Sherlock Holmes s'attaquer à une version de la Bête du Gévaudan, rien que ça ! C'est l'occasion pour nous de bénéficier d'une aventure enjouée où s'oppose gaiement la poigne du docteur Watson et l'activité intensive de l'intellect de Sherlock Holmes. Point facile de ne pas être redondant avec certaines critiques déjà émises (281 quand vient mon tour, quand même !). L'ensemble se lit très vite, ce qui pourrait être le point faible de cette oeuvre (la quantité), mais c'est toujours un plaisir de revenir à ce genre de classique où se mêle la nostalgie du XIXe siècle et une activité intellectuelle foisonnante comme remède à bien des maux (dont la superstition).
Toujours intéressant !

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Si la plupart des aventures de Sherlock Holmes ont le format de la nouvelle, "Le chien des Baskerville", lui, est un court roman. Peut-être le plus réussi, assurément le plus célèbre. Il a été adapté plus d'une vingtaine de fois au cinéma, à la radio anglaise en 1998, en bande-dessinées à de nombreuses reprises, a été critiqué 292 fois sur Babelio et a même connu une transposition en jeux vidéo.
Ce récit, qui se place antérieurement à a mort tragique du détective dans un gouffre suisse, est le premier que Sir Arthur Conan Doyle nous ait offert, en 1901, après avoir tenté de se débarrasser de son héros qu'il jugeait trop encombrant pour sa carrière d'écrivain.
C'est un ouvrage en deux parties, un roman d'ambiance où le ton est lourd mais c'est aussi une étude de caractères où la psychologie des personnages, même secondaires, est soignée.
Le décès, subit et tragique de Sir Charles Baskerville a suscité beaucoup d'émotion dans le le Devonshire. Il avait l'esprit solide, sagace et pratique, pourtant il s'attendait à mourir de cette façon et a laissé à son ami le docteur Mortimer un document ancien, daté de 1742. Il parle d'une malédiction qui pourrait bien, sous la forme d'un féroce cerbère venu des enfers, s'attaquer à Sir Henry de Baskerville, le dernier descendant de la famille.
Le docteur Mortimer décide alors de faire appel à Sherlock Holmes et, lassé de l'attendre, oublie dans un premier temps sa canne dans le confortable salon du premier étage au 221B de Baker Street.....
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Le détective est ici non pas aux prises avec un assassin mais avec une légende familiale, une sorte de malédiction touchant la famille Baskerville : quand leur heure a sonné, un Cerbère se présente à eux en hurlant. du moins, c'est ce que l'on raconte et colporte de génération en génération.

Bien entendu, il en faut bien plus à Sherlock pour l'effrayer et son esprit cartésien se refuse à croire à cette fable. Ainsi, lorsque le Docteur James Mortimer lui raconte les circonstances de la mort de Charles Baskerville, le policier reste sceptique... jusqu'au moment où le médecin lui demande d'assurer la protection du neveu, Henry, seul héritier. Ce dernier a reçu une lettre anonyme le menaçant d'un grave danger...

Ce roman en deux parties est sans aucun doute un de ceux que je trouve le plus réussi. Tous les personnages ont de la profondeur, y compris les secondaires. On entre dans la psychologie de chacun. Bien entendu, une bonne partie est consacrée aux déductions du détective.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Je continue mon exploration du répertoire classique en découvrant enfin Sir Arthur Conan Doyle et Sherlock Holmes, je dois dire qu'il était temps.
Pour commencer, "Le chien des Baskerville" me paraissait une évidence car cette enquête ayant été adaptée de nombreuses fois au cinéma, j'en avais une forme de réminiscence, le souvenir d'une ambiance qui me parlait bien.
Après le décès de Sir Charles Baskerville dans des circonstances troublantes, James Mortimer, médecin et ami de la victime, sollicite l'aide de Sherlock Holmes, il lui fait part d'une malédiction qui frapperait les descendants des Baskerville et lui demande conseil et assistance.
Henry, héritier de la victime et dernier des Baskerville vient d'arriver. Assez vite quelques événements étranges se produisent, Sherlock Holmes qui aime les défis va très vite s'intéresser à l'affaire et, aidé du fidèle docteur Watson, s'investir avec motivation.
Dans cette enquête le fantastique va s'opposer à la logique obsessionnelle de Sherlock Holmes, la minutie dans l'étude des détails va se révéler un pur régal pour l'enquêteur amateur qui sommeille dans chaque lecteur.
J'ai adoré cette ambiance et ce contexte typiquement british, aimé le style fluide et sans fioriture qui ne se perd pas en digressions inutiles. le scénario bien que brillant ne sera malgré tout pas d'une extrême complexité pour quiconque aime la littérature policière, il reste le plaisir de côtoyer Holmes et Watson, un bon duo qui évoque un peu la "tête et les jambes", un bon classique incontestablement.
Pour conclure c'est cinq étoiles pour le plaisir de lecture, je vais maintenant m'attaquer à un recueil de nouvelles du même auteur.
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Motivée par ma visite du musée Sherlock Holmes de Londres j'ai eu envie de relire ce classique de la littérature policière. C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé ce fin détective et son acolyte le Dr Watson dans ce récit qui m'a captivée à nouveau et dont j'ai particulièrement adoré l'ambiance.
«Si vous attachez de la valeur, à votre raison ou à votre vie, prenez garde à la lande » telle est la missive reçue par sir Henry Baskerville alors qu'il est venu à Londres avec son ami le docteur Mortimer solliciter l'aide de Sherlock après la mort tragique de son oncle sir Charles qui a jeté un grand émoi dans le Devonshire. Ce décès inexpliqué est d'autant plus troublant que cette famille est victime d'une malédiction. Selon la légende tous les descendants des Baskerville seraient condamnés à mourir sur la lande tués par un chien à la taille démesurée surgi de l'enfer. Si l'on ignore de quoi est mort sir Charles son visage montre qu'il était terrassé par la peur. Une empreinte de chien énorme est découverte à proximité du corps et un hurlement sinistre de bête a été entendu cette nuit là laissant croire que la malédiction perdure et que l'énorme « chien » noir, qui aurait plus du monstre que du canidé, sévirait encore. Sir Henry décide de rejoindre dans la lande de Dartmoor le manoir de Baskerville Hall dont il vient d'hériter accompagné de Watson chargé de veiller sur lui. C'est le départ d'une enquête faite de mystères, difficile à lâcher, où le surnaturel se heurte à l'esprit cartésien du détective.
Sherlock, resté à Londres, et Watson depuis le château des Baskerville communiquent grâce à un échange épistolaire. Une série d'intrigues s'enchaîne sur la lande nimbée de mystère où s'est réfugié un dangereux fugitif: étranges signaux lumineux, présences occultes, pas étouffés dans la nuit, pleurs de femme, rugissements, poursuites et intrigues amoureuses se manifestent dans un décor brumeux oppressant. Sherlock Holmes finira par dissiper les brumes de cette étrange affaire à partir de détails souvent anodins éclairé par son exceptionnelle capacité d'observation et son brillant esprit de déduction.
Jubilatoire.
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J'ai beaucoup aimé le chien des Baskerville, bien davantage que les nouvelles que j'ai lues précédemment et qui m'avaient pourtant plu. La forme plus longue permet de davantage développer l'intrigue et les personnages. L'auteur prend le temps d'installer le décor (les landes désolées du Devonshire apparaissent comme un personnage à part entière) et le suspense grimpe inexorablement alors que le mystère s'épaissit et que la menace, peut-être surnaturelle, se fait de plus en plus pressante.

Cette fois, c'est davantage Watson qui est au centre de l'enquête et ça aussi, ça m'a bien plu car il est tellement plus sympathique et "accessible" que Sherlock Holmes. Servant d'émissaire à ce dernier qui est retenu à Londres, le docteur Watson mène les recherches, interroge les témoins, formule les premières hypothèses (et on en fait autant en même temps que lui...).

Voilà donc une lecture que j'ai bien appréciée, même si je ne suis pas amatrice de romans policiers habituellement.

Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Un grand chien, un monstre qui terrorise une famille anglaise, un polar ou un roman d'horreur ?

Une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes, une mystérieuse enquête dans le brouillard et l'atmosphère glauque de la lande anglaise où sévit une malédiction ancestrale.

Par quelle machination le meilleur ami de l'homme peut-il devenir un tueur implacable ? C'est ce que le grand détective nous permettra de découvrir dans ce classique du genre où on est bien certains du « happy end »…

Une lecture pas trop éprouvante, sauf si elle ranime une phobie des chiens !
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Je suis entré en fiction policière, l'année de mes treize ans.
Le Chien des Baskerville faisait partie d'un lot de livres de poche laissé par mon frère aîné.
C'est ainsi que j'ai découvert le polar, par les aventures de Sherlock Holmes.
Le Chien des Baskerville, de part son statut de roman, me le fit présenter en exposé en cours de français.
J'ai eu l'occasion de voir l' excellente adaptation cinématographique de ce classique de la littérature policière anglaise.
Les ambiances des enquêtes de Sherlock Holmes, et en particulier celle développée dans le Chien des Baskerville m'avaient fortement impressionnées. J'en garde toujours un souvenir aussi vif qu'intact.
Tout Sherlock Holmes de Conan Doyle étant rentré dans ma bibliothèque numérique, je me replonge souvent avec plaisir dans l'une ou l'autre enquête du célèbre détective.
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Un chien rôde dans la nuit, une bête monstrueuse, énorme, implacable et féroce. Ses hurlements déchirent le silence de la lande désolée, envahie de brouillard. Elle a été aperçue, des témoins terrorisés ont décrit ses yeux de feu, son mufle grognant de haine, son pelage phosphorescent qui luit, menaçant, dans les ténèbres… La bête a tué, et elle tuera encore. On le sait, la légende le dit : une malédiction poursuit, de génération en génération, la lignée des Baskerville.

C'est une famille maudite qui doit expier - comme l'atteste un manuscrit ancien daté de 1742 - les crimes de son ancêtre, Hugo Baskerville, qui fut “un profanateur, un impie, un être à demi sauvage” ; un homme débauché, violeur et assassin qui conclut jadis un pacte avec le Diable et vendit son âme aux Puissances du Mal. Depuis, tous les héritiers mâles de la lignée des Baskerville ont connu une funeste destinée. Or, la bête vient de tuer, à nouveau : Sir Charles, le dernier descendant direct des Baskerville, a été retrouvé mort de terreur sur la lande. Et la bête rôde toujours : l'héritier de Sir Charles, son neveu venu d'Amérique, est à son tour menacé…

Pour Sherlock Holmes, que le docteur Mortimer - ami du défunt - vient consulter pour élucider les circonstances de la mort de Sir Charles, cette histoire de malédiction, de chien monstrueux vomi par les bouches ténébreuses de l'Enfer n'est rien d'autre qu'un ridicule conte de bonne femme. Et un défi proposé à son intelligence supérieure, à ses capacités hors norme d'observation et de déduction. Les faits, rien que les faits : tel est son credo, et ce ne sont pas quelques rumeurs et de vieilles superstitions issues de la crédulité imbécile des hommes du commun qui vont venir l'ébranler !

Sûr de lui, comme toujours, et inébranlable dans sa conviction que l'observation minutieuse vient toujours à bout des problèmes les plus ardus, notre détective bien aimé saura-t-il résoudre (mais nous connaissons déjà la réponse !), avec l'aide de son fidèle Watson, cette nouvelle énigme pleine d'étrangeté, quitte à payer, une nouvelle fois, de sa personne et affronter au corps à corps la bête démente et maléfique ?... A moins que ce ne soit Watson qui doive payer les pots cassés de cette sombre affaire !

"Le chien des Baskerville" est certainement l'oeuvre la plus célèbre de Conan Doyle. C'est l'un des quatre romans qu'il consacra à Sherlock Holmes, dont il fit par ailleurs le héros de cinquante-six de ses nouvelles. Publié en 1901, ce roman est d'autant plus important dans le “canon” des Sherlock Holmes qu'il signe le grand retour du détective dont la mort avait été mise en scène huit ans plus tôt - pour le plus grand désespoir des lecteurs - dans les chutes du Reichenbach (“Le dernier problème” - 1893).

C'est également une oeuvre singulière, aux frontières des mondes du fantastique et de l'épouvante dont la puissance d'évocation et l'atmosphère oppressante sont pour moi sans égales dans tout le reste du corpus holmésien et qui est, pour cette raison et au sens propre, tout à fait inoubliable, avec un Sherlock Holmes au meilleur de sa forme et de son intelligence et un Watson fidèle à lui-même dans son rôle de faire-valoir modeste, dévoué et plein d'humilité.

Un petit bijou de la littérature (et pas seulement policière) que je viens de relire avec beaucoup de plaisir, et une lecture incontournable.

[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]
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Le docteur Mortimer vient à Londres pour rencontrer Holmes et l'entretenir de la mort mystérieuse d'un de ses amis et patient, Sir Charles Baskerville, à Dartmoor, au sud de l'Angleterre. Selon une légende locale, les Baskerville sont l'objet d'une malédiction vieille de plusieurs siècles, mais le médecin soupçonne un chien énorme d'en être le responsable.

Pour démêler cette étrange histoire et protéger Sir Henry, le dernier héritier de la famille, le célèbre détective préfère rester à Londres et envoyer son ami, le docteur Watson, sur place. Celui-ci doit lui faire un compte rendu journalier de l'affaire, qui se révèle en effet pas si surnaturelle que cela...

Cette enquête menée en partie par le docteur Watson et la présence d'éléments fantastiques - inspirés au médecin et écrivain britannique par la légende des black dogs, créatures nocturnes dont l'apparition est un présage de mort - font partie des éléments originaux de ce roman.

Une oeuvre, une des plus célèbres de Sir Arthur Conan Doyle, devenue un grand classique, que l'épaisseur de ses personnages à la psychologie fouillée, et son atmosphère lugubre et menaçante, contrebalancée par la clarté de la logique holmésienne, rendent mémorable.
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