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Poursuivant ma découverte de l'oeuvre de Roddy Doyle, lire « Paddy Clarke ha ha ha » me semblait incontournable.
Je me suis donc plongée dans les aventures (comment les qualifier autrement d'ailleurs) d'un gamin de Dublin. Nous sommes dans les années 60 et à cette période les enfants s'amusent non avec une Game-Boy ou autre Playstation mais avec un ballon de foot dans les terrains vagues…
Paddy, diminutif de Patrick, a dix ans et est l'ainée d'une fratrie de quatre enfants. Si ses deux petites soeurs sont pour lui tout à fait inintéressantes du fait de leur très jeune âge, il daigne accorder un peu de son attention à son jeune frère, Sinbad (alias Francis). Ce dernier, catalogué comme « petit frère » est évidemment considéré comme « inferieur » par Paddy qui n'accepte comme égal que certains de ses camarades de classe….
Ce sont ses pérégrinations que nous allons suivre en parallèle de l'évolution de sa cellule familiale…
J'ai un peu regretté que la quatrième de couverture révèle ce qui va survenir quasiment à la fin du livre, à savoir le départ du père… Même si l'on constate pendant la lecture une dégradation des rapports entre les parents du jeune Paddy, j'aurais préféré ne pas le savoir…
Je ne peux cependant que saluer le talent de Roddy Doyle qui a su restituer avec beaucoup de talent et d'authenticité les réflexions d'un gamin de cet âge. On ne peut que sourire devant son langage et ses réflexions si rafraîchissants et ses nombreuses digressions, montrant bien qu'il s'agit d'un gamin vif à qui bien peu de choses échappent…

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Paddy Clarke Ha Ha Ha est le roman de l'enfance de Patrick alias Paddy 10 ans, à la fois naïf et cruel, de son frère Francis, dit Sinbad et des deux petites sœurs. Une enfance faite de bagarres, d'amitiés pas toujours sincères, souvent liées plus à de l'admiration et de la soumission qu'à une vraie camaraderie, les alliances des anciens qui affrontent les nouveaux arrivants, les ignorant ou les défiant, une enfance où Paddy tantôt protège, tantôt martyrise Sinbad, qui demeure stoïque et silencieux, renforçant ainsi l'énervement du grand frère. le terrain de jeu se rétrécit au fur et à mesure de la construction de nouvelles maisons, et les affrontements se font plus fréquents...
Une enfance mêlant innocence, cruauté, violence et douleur cachées, à mi chemin entre Antoine Doisnel et Titeuf...Un mélange étrange, comme pour se rassurer et grandir, ne comprenant pas toujours ses parents mais devinant par leurs gestes et l'intonation de leurs voix que quelque chose ne va pas. Une enfance heureuse mais dans l'attente et la crainte d'un abandon..........

A l'aide des courts paragraphes, Roddy Doyle aborde des moments de vie ou des situations que vit le jeune Paddy, et il parvient merveilleusement bien à nous faire vivre cette enfance, une narration à la fois simple à l'aide de nombreux dialogues justes, où les non-dits révèlent autant sinon plus que les paroles, les personnages attachants qui éclairent le malheur de certains, l'innocence ou la manipulation et la soumission des autres et le mal-être du jeune Paddy.
Un roman à hauteur d'enfant, juste mais avec quelques longueurs.
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Paddy Clarke agé de 10 ans fait les quatre cents coups avec une bande de copains, il entraine son jeune frère Sindbad dans ces bétises.
Livrés à eux même le plus souvent Paddy va devenir la risée de l'école lorsque son père après une nouvelle dispute claque la porte du foyer familial (d'ou le titre du roman). Située en Irlande dans les années soixante, le roman de Paddy Clarke suit jour après jour la vie de ce môme qui accumule bétises, et cruautés mais qui peut-être aussi brillant, tendre et attachant. Et c'est toute cette complexité que Doyle rend si bien, ce gosse perçoit le malaise familial et tente de le désamorcer mais les adultes sont plus compliqués qu'il ne le pense. Un très bon roman sur l'insouciance et la méchanceté de l'enfance. Touchant et drôle à la fois.
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Le quotidien d'un gamin de la banlieue de Dublin et de sa bande de galopins, durant les sixties, dans la banlieue de Dublin, entre menus larcins, déprédations en tous genres, parties de football endiablées, sur fond de querelles parentales grandissantes et d'éducation scolaire à la dure. 

Paddy Doyle adopte le point de vue du préado narrateur. Malheureusement, si ce parti pris ne s'accompagne pas d'une sensibilité particulière ou d'une bonne dose d'humour comme dans La Vie devant soi de Romain Gary alias Émile Ajar par exemple, le récit se réduit à une suite de banalités dites avec une grande pauvreté de moyen d'expression et l'effet tombe à plat. C'est un peu le cas pour Paddy Clarke ha ha ha, en convenant qu'au fil de la lecture on s'habitue, comme on s'habitue à tout d'ailleurs. Une lecture pas vraiment indispensable malgré l'attribution du prestigieux Booker Prize 1993. 
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- - - Attention : la quatrième de couverture annonce un événement qui surviendra tout à la fin du livre. A éviter, donc.

Irlande, 1966 : catholicisme, familles nombreuses, parents aimants mais débordés, les enfants sont donc souvent dans la rue, livrés à eux-mêmes. Paddy est de ceux-là. Grand frère un brin sadique et tortionnaire (comme tous ?), c'est un jeune garçon de dix ans, imaginatif, vif, et entouré de copains avec lesquels il fait pas mal de bêtises plus ou moins anodines : larcins, bagarres, cruautés... Mais le quotidien n'est pas rose en famille, les parents se disputent de plus en plus...
Comme l'ont souligné certains lecteurs, on retrouve dans cet ouvrage une ambiance de "Petit Nicolas". Certains passages sont vraiment réjouissants, comme la visite médicale avec la crainte du "bâton d'Esquimau", ou lorsque Paddy joue à Saint Damien (les camarades devant incarner des lépreux)... Les échanges tendres avec le papa qui a de temps en temps la main leste sont mignons, et les bonnes trouvailles de la bande de copains parfois amusantes. Les sentiments de Paddy envers son jeune frère me semblent bien vus : "Mais c'était plus fort que moi : quand il ne faisait pas ce que je voulais, je me remettais à l'embêter, à lui faire peur, à le frapper. A le détester. Parce que c'était le plus facile. Jamais il ne m'écouterait, jamais il ne me laisserait commander." (p. 343). La douleur, le désespoir, le sentiment de culpabilité de l'enfant dont les parents se déchirent sont évoqués de façon poignante : "Ils avaient tort tous les deux. Ce jeu-là se jouait à deux. Pas à trois. Il n'y avait pas de place pour moi. Je ne pouvais rien faire. Parce que je ne savais pas comment les empêcher de recommencer. Je pouvais prier et pleurer et rester éveillé toute la nuit, et de cette façon m'arranger pour que ça cesse, mais je ne pouvais pas les empêcher de recommencer. Je ne comprenais pas, et je ne comprendrais jamais. Même en passant une éternité à écouter, à veiller. Rien à faire, je ne pouvais rien, idiot que j'étais." (p. 362-363).
Je regrette cependant beaucoup de longueurs sur des jeux de garçons qui m'ont ennuyée (foot, western...), et quelques passages elliptiques que je n'ai pas su décrypter. le style n'est pas des plus abordables non plus, assez chargé, le narrateur Paddy change parfois de sujet sans qu'on parvienne à le suivre. Il y a de courts paragraphes sans lien avec ce qui précède et ce qui suit (les petits pois p. 207).
Cette immersion dans l'Irlande des années 1960 restera un souvenir de lecture plaisante, sans plus, entre humour, longueurs, émotion. Je ne pense pas lire d'autres ouvrages de cet auteur.

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Comme chaque année depuis quelques temps maintenant, j'essaye de consacrer la majorité de mes lectures du mois de mars à des auteur.ice.s irlandais.e.s ou à des titres qui se déroulent en Irlande (pour le challenge The Irish Readathon).
Cette année n'a pas fait exception et j'ai commencé fort puisque je me suis attaquée à un grand nom – Roddy Doyle – et à Paddy Clarke Ha Ha Ha, un de ses livres les plus connus (il a reçu le Booker Prize en 1993).

J'avais déjà pu tester le style de Roddy Doyle grâce à de ses écrits jeunesse, 3 femmes et un fantôme. J'avais apprécié la plongée dans le quotidien irlandais, mais sans grand attachement pour les personnages. Je dirais que c'est pratiquement la même chose ici.
Et si l'autre titre mettait des héroïnes d'âge différent en scène, permettant ainsi de s'identifier plus ou moins à au moins une d'entre elles, Paddy Clarke raconte l'histoire de… Paddy Clarke. Un gamin de 10 ans qui fait les 400 coups.
C'est un peu plus difficile de créer un véritable lien entre lui et la trentenaire que je suis. Alors même si j'ai parfois souri à ses bêtises ou me suis un peu offusquée de ses jeux cruels (envers les adultes, ses amis ou même envers son petit frère), je me suis aussi un peu ennuyée. Près de 400 pages de bêtises du quotidien, quand on n'a plus vraiment l'âge, c'est un peu répétitif.

J'ai en revanche pris plaisir à découvrir la peinture sociale et quotidienne de l'époque : la middle class dans le Dublin des années 60. Si vous connaissez un peu l'histoire irlandaise, vous repérerez sans problème quelques détails typiques en toile de fond : le catholicisme, le conflit nord-irlandais… Je n'ai eu aucun mal à me laisser entraîner dans le quartier de Paddy, en pleine expansion. J'ai eu assez clairement devant les yeux les maisons mitoyennes (en briques), les jardinets, les grilles et les gamins turbulents au milieu des rues.

Je reconnais également à Roddy Doyle un certain talent pour l'écriture dynamique – notamment les dialogues. C'est très oral, vif et on sent bien l'espièglerie du jeune Paddy entre les lignes. On peut malgré tout être un peu surpris par la construction du récit qui n'est pas découpé en chapitres mais qui est tout d'un bloc. On suit le fil des pensées du jeune héros, pensées qui s'enchaînent parfois sans réelle logique (hommage au Ulysse de James Joyce ?) ce qui produit un résultat parfois un peu dense et confus.
L'émotion n'est pas non plus absente de ce roman, je dirais même qu'on peut y trouver une certaine tendresse ; finalement, on l'aime bien ce petit garnement intenable qui se défoule à l'extérieur alors que ses parents se déchirent à la maison et qu'il se sent totalement impuissant.

Deuxième livre de Roddy Doyle découvert et deuxième lecture un peu mitigée. de l'humour, de la tendresse, de l'espièglerie, une peinture du quotidien vive et authentique… oui, mais encore une fois un jeune héros pour lequel je ne ressens pas une énorme empathie. Peut-être est-ce simplement une histoire de différence d'âge ? Peut-être.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Roman sur la vie d'un enfant irlandais dans les années 50.
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Il est la terreur de l'école municipale de Barrytown, un quartier sordide à la périphérie de Dublin dans les années 1960.
Son nom Paddy Clarke. Fan de Geronimo, ce gamin occupe son temps à imaginer les pires tours. Mais le garnement a un secret. Chez les Clarke, l'heure n'est pas à la concorde. Entre Sindbad, son cadet au mutisme inquiétant, et les disputes incessantes de ses parents, Paddy craque. Jusqu'à cette nuit où, à l'issue d'une ultime scène de ménage, des coups pleuvent et la porte claque. Son père vient de les abandonner.
A l'école, les rumeurs ne tardent pas à courir. Et l'enfant abandonné devient vite le souffre-douleur de toute la cour : " Paddy Clarke n'a plus de papa Ha Ha Ha ".
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Paddy Clarke est un garnement de dix ans à l'imagination débordante qui n'adore rien tant que jouer des tours pendables à ceux qui l'entourent. Il relève d'innombrables défis dans les chantiers, les terrains vagues et les boutiques de Barrytown. En compagnie de ses complices de toujours, il fait les quatre cents coups. Toutefois, ses jeux ne peuvent le protéger indéfiniment des disputes de ses parents... Les aventures de
Paddy -un garçonnet de neuf/dix ans- qui nous raconte sa vie dans la banlieue d'une ville au bord de la mer en Irlande des années 60, avec ses copains -Kevin, Ian McRoy, Liam et Aidan-, son petit frère surnommé Sinbad et ses parents. Drôle, attachant avec ses joies et ses peines.
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J'ai été très tentée d'une part par la découverte de cet auteur, d'autre part par l'histoire annoncée en quatrième de couverture. Mais ce serait mentir que de dire que j'ai apprécié ce roman pourtant bien écrit et qui m'a valu quelques sourires. Je me suis en effet vite lassée des aventures du jeune Paddy Clarke et de la narration à la première personne. le roman est en outre assez long (400 pages) et très répétitif : les bêtises se suivent et alternent avec des moments plus intimes, au sein de la famille en crise du jeune irlandais. Cette intrusion dans le foyer des Clarke apporte une épaisseur au roman mais n'a toutefois pas suffi à me convaincre.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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