Nous sommes entourés de si mauvais managers !! Alors qu’il est simple de donner du sens, ou de trouver du sens à nos activités, tout conspire parfois à faire fleurir l’absurde au sein de nos activités professionnelles : démotivation, messages négatifs, auto-sabotages, brimades, démonstrations d’autorité, règles absurdes, contradictions, retours en arrière, décisions arbitraires et illogiques, individualisme récompensé au détriment du collectif, dénigrement, rétention d’information pour mieux garder le pouvoir, rivalités.
Pardonner se fait sur le long terme, ça ne nécessite pas d’oublier, ça n’empêche pas de rester prudent, c’est avant tout un travail sur sa propre rancœur à base de rituels réguliers, si possibles quotidiens pour symboliser cette volonté de pardon. J’écris mon désir de pardonner sur mon agenda tous les jours, je me rends à un endroit précis, etc… Et puis un jour, le pardon arrive et je me sens délivré !
Je fais parfois l’expérience que rien n’est-ce qu’il semble être au premier abord : une personne que j’avais mal jugée, un coup du destin que je n’avais pas vu venir, une intuition fulgurante en prenant ma douche, une relation qui a évolué sans que je m’en rende compte, une opportunité que je n’ai pas vu venir, et que d’autres ont saisie.
Avoir le pouvoir n’est donc rien qu’une illusion si ce que l’on cherche est simplement le pouvoir. Car pour mettre en œuvre les énergies des collaborateurs, il faut savoir les entrainer dans une vision, et partager cette vision avec eux. Gouverner pour gouverner est une illusion. On ne gouverne que pour servir.
L’intelligence consiste avant tout à se poser les bonnes questions, les réponses viendront en leur temps, ce sont les questions pertinentes qui priment.