Un volume un peu meilleur que le précédent, mais gâché par un mauvais dessinateur.
L'arrivée d'
Arnold Drake au scénario apporte un peu de force aux histoires qui, pour les meilleures, s'étendent sur plusieurs épisodes et sont loin d'être dénuées de dramatisme. le meilleur dans le genre est l'arrivée de Lorna Dane, la fille aux cheveux verts présentée comme la fille de Magneto, ce qui se révèlera un leurre. J'ai un peu moins accroché à la séparation des X-men suite à la « mort » du professeur Xavier. Beast et Iceman qui font équipe de leur côté tandis que Cyclope reste avec Marvel Girl (ils sont enfin inséparables) et Angel travaille en solo. Il ne faut pas plus de trois épisodes pour réunir tout le monde à nouveau.
La personnalité de leader de Cyclope s'exprime enfin à fond, de même que celle de Jean Grey qui explose maintenant qu'elle domine aussi bien télépathie que télékinésie.
Parmi les anecdotes, on voit apparaître le personnage d'Erik le Rouge, qui fera carrière quelques années plus tard mais n'est pour l'instant qu'une couverture pour Cyclope, comme on l'apprend très vite.
Autre originalité : la publication d'une histoire d'Angel en solo qui perd son père. le personnage utilise son plein potentiel, ce qui est très rare.
Pas trop mal jusqu'ici, mais l'essentiel est gâché par un
Don Heck toujours aussi minable, même si Werner Roth tente de réparer les dégâts. le travail de
Jim Steranko est prometteur mais il ne reste pas. Enfin, Barry Smith dessine le dernier épisode du volume avec un style très Kyrbien (il y a même du pastiche avéré).
Je comprends mieux maintenant pourquoi cette première série des X-Men n'a pas rencontré son public. Plus jeune, je n'avais pas ce sentiment.