Une agréable lecture.
des contes parfois qui font rêver,
des contes moralisateurs, mais il en faut.
Un livre pour lire aux enfants avant qu'ils ne s'endorment, aux adolescents pour les faire réfléchir.
Des contes parfois plus philosophique et il faut plus s'accrocher pour les comprendre, mais dans l'ensemble j'ai dévoré ce livre.
Commenter  J’apprécie         10
J'ai dormi, je crois. mon beau feu de joie s'est assagi et va réclamer mes soins. Le volume que mes mains ne retiennent plus glisse et va tomber... Une drôle de petite bestiole accompagne sa chute et tente une échappée
J'intercepte les deux au vol avec une agilité dont je ne suis pas mécontente...mais... je découvre avec stupeur mon erreur : au lieu d'une bestiole, j'ai attrapé une minuscule petite personne au total grande comme un scarabée.
Une adorable poupée vivante furieuse, rouspéteuse, toute hurlante de petites vociférations à peine audibles, se débattant de toutes ses menues forces pour échapper à l'imperceptible goutte de sucre qui la retient collée par sa longue chevelure à la couverture du livre.
--- Allons...Tout doux...Je vais te sortir de là...
--- Aïe aïe aïe aïe aïe ... Ça tire !
J'arrange l'ensemble au mieux pour éviter que : "ça tire". Le coin du mouchoir humide arrange tout.
Le petit personnage se calme et se rajuste, fait bouffer coquettement sa toison blonde, pousse un soupir et me remercie.[...]
Tu as dit ce qu'il faut. Tu vois bien que j'existe : je chatouille le creux de ta main et je te sens frissonner. je n'ai pas l'honneur d'être une fée,, ce sont de grandes dames que je respecte mais fréquente peu. Korrigan, gnome... Pfft...Regarde moi, se rengorge-t-elle : je suis une lutine.
---Tu veux dire un lutin, en fille ?
--- Le peuple lutin, comme les humains, est composé d'êtres sexués...
Le contact fut un feu d'artifice de sensations voluptueuses. Les deux peaux, visqueuses à souhait, se rencontrèrent avec un bonheur inexprimable. Les palpations, les étreintes ondulatoires, les sucions d'un corps à l'autre, les explorations tentaculaires se succédaient, déclenchant pour Philibert des vagues d'un bonheur inconnu à ce jour, qui répondait pleinement à ses frustrations antérieures.
Par bribes, les étreintes insatisfaisantes de sa vie précédente se surimposaient à celle qui avait lieu. Leur pauvreté par rapport à ce qu'il vivait le navrait brièvement puis il se redonnait tout entier aux délices présentes.(extrait du conte: L'escargot-Garou
Il est vrai que Gervais avait abusé du vin ce jour-là. La chaleur aidant, et je ne sais quel folklore en tête, en jetant au loin la pauvre bête décriée (un crapaud), il avait cru voir se matérialiser le Gilou, qui était seulement arrivé à pied sur les conseils des copains de bistrot de Gervais, qui en riaient encore! Gilou était pigiste stagiaire dans un modeste journal écolo. Il avait demandéà rencontrer un éleveur pour faire un petit reportage rural. tout le bistrot avait clamé le nom de Gervais, déclarant que c'était le plus représentatif d'entre eux, le plus capable de parler du sujet, puis s'était plié de rire dès que Gilou eut tourné les talons de ses santiags, en trémoussant ses petites fesses espiègles ^pour suivre ce conseil.