Ressentir la douleur et pleurer sont des sentiments normaux, mais il ne faut pas s’accabler à l’excès, surtout quand on sait le mal que cela nous fait. Au contraire, il faut nous souhaiter un bon chemin vers la lumière.
Le fait de mourir ne fait pas perdre la conscience, c’est pour cela que certains souffrent tant ici quand ils voient la douleur de leur famille, les larmes et tout ce qui se passe parce que les gens ne savent pas ou ne croient pas dans la vie après la vie. Ils devraient se réjouir du fait que leurs êtres chers ont atteint la vie éternelle. Il ne faut pas être égoïste en ne pensant qu’à vous et au manque physique de celui qui est parti. Nous sommes tous vivants et beaucoup plus heureux.
...la règle est ainsi, l’important c’est ce que vous faites et que vous semiez les graines, ne vous préoccupez pas si les personnes croient ou non. La graine est semée et chacun possède son libre arbitre pour faire croître ou non cette graine.
Le destin existe, c’est quelque chose qui est en nous en même temps que la vie, personne ne peut le connaître, sinon la vie serait impossible sur terre. Cette puissance supérieure que l’on peut appeler Dieu nous met et nous retire quand c’est le moment, cela paraît injuste pour la famille mais, si les gens étaient préparés à ce qui suit, les douleurs seraient moins grandes.
… c’est maintenant que votre foi est nécessaire, quand il faut croire l’incroyable. Ne vous sentez pas mal quand cela ne marche pas, vous rencontrerez beaucoup d’incrédules qui trouveront toujours un bon prétexte pour ne pas croire, même avec l’évidence sous les yeux, c’est normal, ainsi est faite la vie terrestre, les êtres pensent que leur vie est plus importante et ils passent à côté de ce qui est leur vraie vie, mais ils la découvriront de toute façon le jour où ils quitteront ce monde égoïste pour nous rejoindre.
Le rêve est le moyen le plus facile dont disposent nos chers invisibles pour communiquer avec nous.
La justice divine n’est donc pas en cause puisque personne ne peut y échapper, c’est la justice terrestre qui nous préoccupe. Et là, il s’agit bien du libre arbitre que Dieu a laissé aux hommes.
« C’est Dieu qui détermine la justice, pas moi. » Il est évident que si nous parlons de justice divine, Dieu fixe les règles, mais, sur terre, la justice est faite par les hommes. Un juge est nommé pour cela, c’est lui qui rend la sentence.
Nos amis arrivent bientôt. Par dizaines. Le « téléphone arabe » a fonctionné. Nous nous appuyons sur leur affection, la chaleur du partage nous évite de sombrer.
La vie est merveilleuse, nous avons une fille admirable et intelligente, qui est notre orgueil, et qui s’épanouit en parfaite harmonie avec nous.