Les ouvriers envoyés à la vigne P.63
P.71 : … Nous nommons Jésus le Messie, le Sauveur, mais savez-vous comment ses contemporains le nommaient ? Le glouton mangeur de pain, le buveur de vin, l’ami des gens de la douane et des prostituées, le suppôt de Béelzéboul, le princes des démons ! Pourquoi une telle haine ? Uniquement en raison de cette parabole et de sa conclusion. Car elle constitue une provocation dans tous les registres de la vie : d’un point de vue politique, économique, moral, religieux…
P.91... Les vignerons homicides
...Quel art il faudrait pour mener à sa destination, faire venir à maturation, la vigne de Dieu, l'âme de notre prochain. Les mots que nous lui dirions devraient être le vent qui passe parmi les feuilles des ceps, léger, doux, bon pour le fruit. Nos yeux devraient avoir pour lui la chaude lumière du soleil, du jour, éloignant la peur, rendant meuble la terre autour des plans qui lèveraient vers la clarté, encourageant le fruit à croître, à murir, lui apportant son miel, son goût accompli, le moment venu. Nos mains, nos gestes devraient avoir la douceur d'une pluie matinale, de la rosée humectant le feuillage. C'est ainsi que nous devrions veiller à la maturation l'un de l'autre dans la vigne du Seigneur.