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EAN : 9782298078817
France loisirs (01/03/2014)
3.64/5   44 notes
Résumé :
Katrin vient d’emménager à Münster avec son mari et leur petit garçon de trois ans, Leo. À l’école, elle fait la connaissance de Tanja, la mère de Ben, un gamin du même âge, qui devient une amie et un soutien.

Quand le père de Katrin meurt brusquement d’une crise cardiaque, la jeune femme s’écroule. Le jour de l’enterrement, Leo a de la fièvre, et elle demande à Tanja de le garder. Mais quand elle va le chercher en fin de journée, c’est une inconnue q... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Une intrigue un peu invraisemblable, mais des personnages au profil psychologique intéressant, voici ce que je retiens de ce polar / page-turner lu très vite.
Comme certains autres lecteurs, je me demande si le duo d'enquêteurs sera aussi présent dans d'autres livres. J'ai apprécié le personnage de Charlotte, l'enquêtrice.
Par curiosité, je lirai peut-être d'autres livres avec ce duo d'enquêteurs, s'il y a une série.
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Quoi de pire pour une mère de constater que son enfant a disparu ? Que ce n'est pas une simple fugue ou échappée belle, car à trois ans une fugue est peu probable, mais qu'il a bel et bien été enlevé ? Voilà ce à quoi est confrontée Katrin. Alors que les jours précédant l'enlèvement, elle trouvait sa vie trop stressante, elle va vite découvrir qu'il y a toujours pire.

Nouvellement installée à Munster, sa ville natale, elle n'a pas cherché à renouer de contacts avec ses amis d'enfance. Pas le temps : gérer toute seule le déménagement, son petit Leo, son nouveau job et son mari qui ressemble plus à un courant d'air qu'autre chose. Et puis le courant était bien passé avec Tanja, la maman de Ben, le nouveau copain de Leo… Si l'enlèvement en lui-même ne laisse aucun doute, les circonstances de cet enlèvement sont particulières, juste après le décès soudain du père de Katrin. Elles intriguent Charlotte et Peter, le tandem d'inspecteurs de la police criminelle de Munster mis sur l'affaire. Leur enquête va déterrer de bien vilaines choses et la descente aux enfers de Katrin ne fait que commencer. Un père au passé trouble, loin de l'image du médecin intègre qu'elle s'en faisait. Un mari apparemment infidèle alors qu'elle lui accordait toute sa confiance, etc, etc. Mais retrouver son fils restera un moteur suffisamment puissant pour maintenir debout cette courageuse jeune mère, malgré un sentiment de culpabilité tenace.

Ce n'est pas un portrait de femme forte que nous dresse Christine Drews, mais de deux car Charlotte l'inspecteur fait partie intégrante de l'ossature de son intrigue. Un passé douloureux qu'elle tente d'enfouir même s'il retentit sur sa vie privée, mais aussi sur son enquête d'aujourd'hui. Les flashback sont de plus en plus fréquents et portent préjudices à son boulot. Ce parallèle entre deux jeunes femmes au passé diamétralement opposé est intéressant, et leurs portraits psychologiques sont très bien dressés.

Même si ce roman n'est pas un thriller à proprement parler, c'est un roman au suspense rondement mené. L'angoisse de Katrin nous contamine dès la constatation de l'enlèvement et nous tiendra quasiment jusqu'au bout. Mon bémol sera justement sur le « quasiment » car le soufflé retombera bien avant la fin.

Cependant pour un premier roman, je tire mon chapeau pour l'abord psychologique des deux autres personnages principaux. J'ai fait corps avec elles et eu plus d'une fois les poils qui se hérissaient. Les pages défilaient et je n'ai fait qu'une bouchée de cet Ennemie intime. C'est un roman qui a bien sa place dans la collection Spécial Suspense d'Albin Michel.
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Voilà de quoi me réconcilier ces jours-ci avec la lecture! Après quelques jours sans lire, un thriller, c'est comme "un Mars et ça repart"!! Une histoire à trois voix (Katrin, Tanja, Charlotte) qui vont se retrouver très intimement liées par un événement tragique: l'enlèvement de Léo un petit bout de 3 ans.

Katrin fraîchement arrivée avec son époux et son fils dans la nouvelle maison se sent délaissée par son mari qui est toujours absent. Elle se "lie" d'amitié avec Tanja, une jeune mère dont le fils est au jardin d'enfant avec Léo. Etrangement, cette mère ne se dévoile pas, mais Katrin ne s'en rendra pas compte tout de suite tant elle est ravie de cette nouvelle amitié. Jusqu'au jour où son père meurt "soudainement" et qu'au moment de l'enterrement Léo tombe malade. Elle n'a d'autre choix et ce en toute confiance que de confier Léo à son amie. Mais au moment du retour, Léo est introuvable ... tout comme Tanja.

De fil en aiguille, elle découvre l'horreur car son amie n'est pas celle qu'elle croyait! Cette terrible disparition va se révéler être une terrible vengeance. Qui est encore innocent dans cette histoire? le mari de Katrin? Qui va montrer son véritable visage? le père de Katrin qui a un passé très troublant? Charlotte, l'enquêtrice en charge de cette tragédie va tomber dans un paquet de mensonge, de manipulation sans nom.

Au final bien que la situation de Katrin soit horrible en tant que mère, j'ai été plus touchée par le passé de Tanja. Elle m'a réellement émue et bouleversé par son passé monstrueusement difficile et ce qui lui est arrivé.

Une histoire rondement bien menée. Ce n'est pas du grand thriller où l'on peut frissonner mais il a été très plaisant à lire. Je ne m'attendais pas du tout à ces révélations et découvertes.
Lien : http://chezcookies.blogspot...
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Avis tiède pour ce roman édité dans la collection "spécial suspens" d'Albin Michel, car du suspens , point.! Ou alors légèrement dilué... (Ou alors , c'est moi qui m'endurcis, choisissez ! )

Le scénario est du déjà vu :
une jeune femme revient dans sa ville natale , avec mari et enfant. Le mari ,super investi dans son nouveau boulot n'est jamais là. Elle gère tout (cartons de déménagement, gamin, et son nouveau boulot à elle aussi). Au jardin d'enfant , elle sympathise avec une autre maman , dont le fils Ben est le copain de son propre fils. Et quand son père meurt, c'est tout naturellement qu'elle demande à la maman de Ben de garder Léo. Mais le soir, celle-ci ne ramène pas l'enfant , et on découvre qu'en fait ce n'était que la baby-sitter de Ben . Enlèvement sans demande de rançon.

Et là, je commence à "coincer ",parce que c'est difficile à croire .
Les enfants ont 3 ans ,donc ils parlent . Difficile à croire parce qu'un enfant n'appelle pas sa nounou "maman".
Difficile à croire parce qu'on ne confie pas ses enfants à une personne chez qui on n'est jamais allé , même pour un enterrement ; on pourrait comprendre si la maman manquait d'argent ou de relations,( mais ce n'est pas le cas, et on est dans sa ville natale , où vivent ses parents , elle connait forcement des voisins ou autres qui auraient pu la dépanner )....
L'explication finale est tarabiscotée .
J'adhère moyen au dénouement, (la mère de famille qui s'active et enquête alors qu'elle est anéantie par l'inquiétude, le chagrin du deuil , son cocon familial qui explose de toute part et les hormones , j'y crois "moyen".... ) . J'ai mis 4 soirs, à lire ce roman, preuve chez moi d'un manque d'intérêt pour l'intrigue ...

J'aurai aimé que l'auteur nous immerge un peu plus dans son pays, l'Allemagne. J'ai eu l' impression d'être nulle part et partout (!) , mais peut- être ,est -ce voulu, afin de viser un lectorat international ?

Je pense que l'on reverra dans d'autres enquêtes , le duo de flics Charlotte (que j'ai trouvée attachante ) et Käfer . Ils ont "de la matière" pour continuer à exister dans un nouveau tome. C'est la partie la plus réussie du roman .

Lecture sympathique et agréable , mais pas un gros coup de coeur.,
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Katrin et Thomas Ortrup viennent d'emménager à Münster avec leur fils de trois ans, Leo. Thomas a un travail qui lui prend beaucoup de temps et l'oblige à voyager alors que Katrin continue leur installation tout s'occupant de Leo et en travaillant à temps partiel. Au jardin d'enfants, elle fait la connaissance d'une autre nouvelle venue dans le coin, Tanja Weiler et du petit Ben, le meilleur ami dc Leo. Les deux jeunes femmes sympathisent et se retrouvent très souvent au terrain de jeux voisins où les enfants jouent ensemble alors qu'elles partagent leurs impressions sur leur vie quotidienne. Alors, quand le père de Katrin meurt soudainement, cette dernière confie Leo à Tanja le temps de l'enterrement mais au moment de récupérer le petit garçon, Katrin découvre, avec horreur que Tanja n'est pas celle qu'elle paraissait et qu'elle a disparu avec Leo …
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer son nom, cette auteure n'est pas anglo-saxonne mais allemande et je trouve que, dans l'ensemble, les polars allemands sont plutôt bien menés tout en restant assez classiques. Ici, il s'agit de la disparition d'un enfant, thème abordé de multiples fois, mais la façon de mettre en scène le kidnapping est assez intéressante, même si j'ai parfois eu du mal à la trouver totalement crédible (je ne donnerais pas mes chats en garde à quelqu'un que je connais depuis peu, même si je l'apprécie, alors j'ai du mal à penser qu'on pourrait le faire pour un enfant). le suspense est plutôt psychologique, même s'il y a un peu d'action vers la fin. C'est écrit de façon fluide, agréable mais je n'ai pas été très touchée par la détresse de Katrin, qui me paraissait un peu plate et pas très mature. Par contre, j'ai bien apprécié la policière en charge de l'enquête, Charlotte Schneidmann, dont le passé est intéressant et qui a un caractère bien trempé. Je l'ai trouvée bien plus attachante que Katrin. C'est un roman qui se lit vite et facilement mais je ne suis pas très sûre qu'il me laissera de grands souvenirs. Néanmoins, il reste suffisamment intéressant pour que je surveille les prochaines parutions de cette auteure, histoire de voir si elle montera en puissance et en expérience.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Elle avait longuement réfléchi à sa vengeance, imaginé toutes sortes de scénarios possibles, qu'elle rejetait tous les uns après les autres.
Et puis un soir, enfin, elle avait su ce qu'elle allait faire, ce qu'elle devait faire.
Il y avait trois ans maintenant, elle avait lu dans un journal le faire-part
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Elle détestait les affaires où la victime était un enfant. Peu importait qu’il s’agisse de mauvais traitements, d’un enlèvement ou à plus forte raison d’un meurtre – dès qu’un enfant était au cœur d’un délit, tous les gens impliqués étaient aux prises avec des émotions beaucoup plus fortes que dans les autres cas. Non seulement les parents et la famille, mais aussi les enquêteurs. En particulier les collègues qui avaient eux-mêmes des enfants avaient beaucoup de mal à faire leur travail avec la distance habituelle et l’objectivité requise.
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Au moment précis où elle se retournait, elle entendit une mélodie. Un son lointain, étouffé. Elle s'arrêta, pétrifiée.
Elle connaissait cet air-là, et elle savait très bien d'où il venait. D'un téléphone portable.
Elle devait l'avoir oublié dans la poche du cadavre.
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Il n’y avait rien de plus terrible pour les parents que de n’avoir aucune certitude sur le sort de leur enfant. Si on le retrouvait mort, ils avaient au moins la possibilité de lui dire adieu, d’entamer un processus de deuil, et ainsi ils avaient une petite chance de pouvoir continuer à vivre, avec leur douleur. Mais quand un enfant disparaissait et que les parents ignoraient à jamais ce qui lui était arrivé… Ce devait être une torture sans fin.
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Elle l’avait toujours cru fidèle, elle avait rêvé d’une famille parfaite, d’un avenir idéal auprès d’un homme qui lui vaudrait la jalousie de toutes les autres femmes, un mari qui serait à la fois un amant passionné et un ami, son meilleur ami… et aussi un excellent père, évidemment. Quelle naïveté !
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