Il y a des collections qui ne vous déçoivent jamais (ou très rarement). Et bien "Petite poche" fait partie de celles-là, pour moi.
Avec beaucoup de tendresse et de simplicité, Corinne Dreyfuss se met à hauteur de fillette pour nous raconter l'amour entre la petite et sa grand-mère, malgré la maladie qui survient. Alzheimer n'est jamais nommé, ce mot n'est pas connu de la petite. Elle nous parle avec son coeur de cette mamie qui perd la tête (qui, vérification faite, ne se trouve pas dans la boîte des objets trouvés).
Ce n'est pas facile, mais c'est sensible et tendre, plein de simplicité.
Comme chaque année, une petite fille va passer les grandes vacances chez sa grand-mère qu'elle adore. Elle est si gentille, et si drôle aussi. Par exemple, grand-mère égare plein d'objets sans même s'en rendre compte - comme le gâteau au chocolat qu'elles ont cherché partout et retrouvé sous l'évier. Quelle partie de rigolade! Mais quelquefois - et ça c'est nouveau - la vieille dame est perdue dans ses pensées, loin, très loin, le regard vide... C'est que "grand-mère perd la tête", a dit papa.
Un très court récit plein de tendresse et d'émotion, aux phrases souvent poétiques et imagées comme les mots d'enfant. Il aborde en douceur l'évolution de la maladie d'Alzheimer sans jamais la nommer. Accessible dès 8 ans, il parlera certainement à beaucoup d'enfants qui partagent une relation privilégiée avec une personne âgée. Très réussie, cette histoire se prête aussi à la lecture à voix haute.
Dans la même veine qu' "Un week-end sur deux", ce livre jeunesse est un vrai petit bijou de tendresse. Une petite fille qui passe tous ses étés chez sa grand-mère se rend compte qu'elle perd un peu les pédales. Ce sera bien entendu l'occasion de franches rigolades, mais aussi d'une prise de conscience de la petite fille.
Touchant, tendre et très bien écrit.
Un petit roman que je recommande !
Une petite fille va passer ses vacances chez sa grand-mère, la veille de partir, elle entend ses parents chuchoter et son père dire « Grand-mère a perdu la tête ».
Cette petite fille aime profondément sa grand-mère . Elles sont complices , elles rient. Parfois la grand-mère égare des objets sans s'en rendre compte, par exemple le gâteau au chocolat retrouvé sous l'évier. D'autre fois, la grand-mère pense au temps ancien, à son mari qui n'est plus.
Un court récit poétique, plein de tendresse et d'émotion décrit avec des mots d'enfants cette maladie Alzheimer, mais sans jamais la nommer.
A lire dès 8 ans.
Grand-mère, je l’ai attrapée par le cou et j’ai tiré dessus pour voir …alors j’ai vu qu’il tenait bon, alors je l’ai embrassée, embrassée, embrassée encore.
Alors j'ai pris la main de grand-mère et je l'ai serrée fort, très fort. Parce que, si elle perd tout ma grand-mère, moi je ne veux pas la perdre.
Quel est le personnage principal ?