Véritable démonstration de style, Pierre Drieu la Rochelle touche ici de sa plume, le nerf. Avec le feu follet, il fait son entrée fracassante dans la sélection très fermée de mes écrivains préférés. Dans un style d'écriture d'un charisme évident, il place le lecteur dans l'étrangeté sombre et obscure de la crise existentiel d'Alain. Inutile d'écrire un roman monumental. le talent est souvent à l'origine de l'abstraction des longueurs inutiles. Drieu la Rochelle traite ici d'un sujet d'une extrême délicatesse en seulement 172 pages. Probablement l'élan du coeur d'un homme qui à quelque chose a dire. Une qualité très rare qui n'anime que les grand auteurs.
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