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EAN : 9782363583246
300 pages
Editions Vendémiaire (21/03/2019)
4.2/5   5 notes
Résumé :
Dans la nuit du 12 septembre 1943, l'agent français André Rondenay atterrit sur le sol de la France occupée. Ce jeune polytechnicien de 30 ans, évadé des camps de prisonniers allemands, vient d'être formé par les services secrets anglais, après son recrutement par le BCRA qui le considère comme l'un de ses meilleurs atouts.
Les missions de celui qui va devenir le représentant de la France libre auprès de la Résistance intérieure pour l'ensemble de la zone Nor... >Voir plus
Que lire après Des maquis du Morvan au piège de la GestapoVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cet avis sera long une fois n'est pas coutume.

L'ouvrage s'adresse tant aux amateurs qu'aux initiés curieux du domaine de la résistance française pendant la 2ème guerre mondiale.

Il décrit l'action de résistance face à l'occupant de Mr André RONDENAY en France, principalement de son rôle de DMR (= Délégué Militaire Régional) et des éclairages de tous les rouages qui ont aboutis à son exécution sommaire avec d'autres résistants sur un bord de route.

Est narrée sans longueur aucune tout son parcours. Cela se passe principalement dans le Morvan bien que tout son cheminement soit évoqué (étude, relations, 1ère capture, fuite due à la persévérance et audace des camps allemands, traversée de la France et de l'Espagne pour aller en Angleterre afin de se porter volontaire et être formé par les services secrets anglais en vue de repartir sur le front pour rassembler, participer et organiser la lutte résistante fort morcelée, ...).

Ce livre possède d'énormes qualités sur une multitude de points dont 2 ou 3 seulement suivent (la liste étant bien trop longues):
- il n'y a de parti pris que celui de relater des faits réels et avérés, ce n'est pas une romanisation d'actes héroïques réels
- il est basé sur une montagne (genre Mont-Blanc) de recherches, extraits de courriers, jugements, … extraits à l'appui, évoquant les actions, des connections, d'une vue de terrain de la résistance en France sous l'occupation.
- il aborde toutes les conjectures quand une conclusion d'accusation infaillible ne peut être déterminée immédiatement.
- narrations sans faux-semblant de faits qui ne sont pas souvent ou peu abordés ou pas aussi finement évoqués ailleurs (trahisons internes dans la résistance pour raisons politiques ou conflits personnels ou autres, les procès qui ont suivis la guerre, les procès qui n'ont pas eu lieu, les difficultés d'organisations dans la clandestinité, …)
-…

Les hommes et femmes tel Mr Rondenay ont pris des risques sans noms, et l'ont pour beaucoup payés de leurs vies, alors qu'ils savaient mieux que quiconque le compte à rebours déclenché par leurs actions (sabotage de lignes ferroviaire, d'usines, …, réception de parachutages, protections d'autres résistants et civils, …) , et qui, dans le brouhaha de la reconstruction cahin-caha d'après-guerre auraient pu ou sont passés inaperçus malgré tout ce qu'ils ont permis suite à leur disparition on ne sait où, abattus à la va-vite avec peu ou pas de témoins, salis de réputations par des 'tournes casaques' collabos ou autres sbires du même acabit voulant sauver leur peau à tout prix, ou récupérer des actions qui n'étaient pas de leur fait à leur avantage… alors que ces hommes et femmes ont fait preuve d'une volonté farouche dès la 1ère heure et dans la plus grande discrétion possible avec des ennemis de tous poils et tous horizons prêts à les trahir à la moindre occasion.

Très bel hommage rendu à un homme fort courageux dont le chemin sur cette terre force le respect.

Je tiens vivement à remercier Mr Joël Dogland pour son livre et le travail de longue haleine qu'il a accompli avec brio, ainsi que les éditions Vendémiaire et Babelio.

PS. : J'avais sélectionné ce livre dans le cadre de l'opération ‘masse critique' car il semblait pouvoir m'apporter des réponses à des questionnements personnels. Quand adolescente, je demandais à ma grand-mère pourquoi son frère, membre du clergé apprécié de sa communauté, était mort sous la torture des Nazis à Kaisheim en Août 1944, et comment il avait pu s'échapper auparavant une 1ère fois d'un camp pour se lancer 1.000x plus vigoureusement dans la résistance directement après, elle ne pouvait me répondre presque uniquement que par des larmes. Après, confrontée principalement à un silence qui m'a franchement surpris dans les recherches que j'ai menées sur mon grand-oncle, je souhaitais m'instruire un minimum de comment et pourquoi des résistants d'un tel courage et si dévoués à protéger les plus faibles et les plus exposés pouvait être trahis en sachant le sort qui les attendait et leur souvenir presque tu après la libération. Ce livre m'a apporté beaucoup de réponses, et bien d'avantage que ce à quoi je m'attendais.
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(plus facile à lire sur le blog je pense)

L'historien Joël Drogland raconte le parcours d'un homme parachuté en France en septembre 1943 peu après la mort de Jean Moulin. Homme de la Résistance et homme de l'ombre, André Rondenay (DMR) est un homme de valeur et de combat qui a en charge en France plusieurs missions de premières importances : unir le maquis du Morvan, diriger des actions contre les allemands… Pourtant, André Rondenay est un homme oublié de l'histoire, et son rôle a été minimisé par le Général de Gaulle, ce livre est une manière de le faire sortir de l'ombre et de lui rendre le rôle qui a été le sien.

Une vision globale de la résistance :

Avant de parler de André Rondenay – Jarry dans la Résistance –, je tiens à dire avant toute chose, que ces pages vont plus loin que la vie d'un seul homme. En effet, après lecture de ce livre, je peux dire que bien plus qu'un homme j'ai découvert de l'intérieur le monde de la Résistance. Et après coup j'affirme que je n'en connaissais rien.
En effet, alors que je les pensais pendant le conflit tous frères de combat, solidaires entre eux et au-delà de la politique, il s'est avéré que ce n'est pas du tout le cas... Malgré le coude à coude d'un maquis à l'autre, d'une personne à l'autre, les tensions sont bien réelles et peuvent rendre la vie dure aux chefs, notamment en favorisant les suspicions, les traîtres, les querelles politiques. Rondenay en fera les frais avec les chefs de la Résistance et Londres, étant donné qu'il représente pour le COMAC « la subordination aux Alliés » à l'époque où celui-là possède une forte influence communiste. Mais j'insiste, la solidarité existe néanmoins, par exemple des armes, des hommes circulent d'un maquis à l'autre et Rondenay faisait fi des engagements politiques.

Au-delà des conflits et des tensions, ce que j'ai apprécié avec ce livre c'est qu'il est aussi un focus sur toute l'organisation de la résistance. Je dois avouer que j'ai été impressionné de découvrir qu'il y avait des grades, des soldes, des promotions, des couples, des ententes avec les chefs d'usine avant les bombardements, et tout un système d'organisation afin de faciliter la vie des maquis, des jeunes souvent plein de vie. Par exemple, j'ai découvert, que sans les villages alentours qui les aidé en fournissant ou vendant des vivres ; en prévoyant une chambre pour les blessés ; une pièce pour des réunions ; des médecins pour les soigner et qui rejoignent parfois le maquis ; etc. ; ben ces maquis n'auraient pas tenu. Certes, comme le dit l'auteur tous les paysans ne sont pas des résistants, et le maquis leur acheté aussi des provisions elles ne sont pas forcément données, mais néanmoins ces villages sont un exemple d'engagement certain contre les allemands. En parlant de village, ceux aux alentours des maquis vont souvent manger cher, et pas que dans le Morvan (autour de chez-vous il doit en avoir aussi, j'en connais un pas très loin de chez-moi).
« Tous les paysans ne sont pas des résistants mais on peut affirmer que les maquis, qui s'installent toujours à proximité d'une ou de plusieurs fermes, d'un hameau ou d'un village, parfois dans une grange, n'auraient pas pu se fonder et se maintenir sans eux. Les fermiers fournissent du ravitaillement, de l'eau et de la nourriture […] et bien souvent participent à des actions. Ils mettent également à disposition leurs chariots à boeufs pour transporter du matériel ou le ravitaillement. » p.53-54

André Rondenay : Jarry.

Audacieux, persévérant, intelligent avec des valeurs, voilà comment je définirai cet homme. Prisonnier au début de la guerre, il s'évade du camp avec des faux papiers allemands. Il décide de rejoindre l'Angleterre via l'Espagne non sans péripéties. Une fois à Londres, il se rapproche des organisations combattantes, où là il sera approché par la BCRA qui remarque les qualités de cet homme. Il suit ensuite une formation avec le SOE, et le 27 août 1943 le général De Gaulle signe son ordre de mission. Quelques jours plus tard il retourne en France.
Installé à Paris, ces missions sont nombreuses. Il doit d'abord mettre en place le plan Tortue (qui doit ralentir l'arrivée des allemands vers la zone du débarquement), coordonner les plans Vert et Violet, et mettre en place des actions de sabotages industriels dans la région parisienne. En outre, une fois évacué dans le Morvan après plusieurs arrestations sur Paris, il devra réunir la résistance et s'occuper de sa gestion en plus d'autres actions contre l'ennemi.
Tout ce travail, lui attire apparemment beaucoup d'admiration de Londres comme de ses proches. Cependant, cela lui attire aussi quelques ennemis…
J'en ai parlé un peu plus haut, avec le COMAC, les chefs de la Résistance, les communistes, mais ses pires ennemis restent les allemands. de fait, il faut l'éliminer à tout prix, c'est ainsi qu'il va être approché par Henri Dupré, agent de l'Abwehr ; et pour le faire tomber ce dernier va jouer sur les conflits internes de la Résistance. En accusant au passage Jarry d'intelligence avec l'ennemi.
Cependant, ce n'est pas une balle tirée par un résistant qui va tuer Rondenay - il y a assez de suspicion autour de Dupré pour que cela n'arrive pas. C'est une autre balle, après un coup de filet de la Gestapo à Paris, qui va faire tomber plusieurs têtes de la résistance dont André Rondenay. Ce dernier, prisonnier, torturé, interrogé, est mis avec ses camarades dans un train en partance pour l'Allemagne avec des milliers d'autres personnes, retiré du convoi au dernier moment, - alors que les Alliés sont aux portes de Paris -, il est conduit avec d'autres compagnons en forêt de Domont où il sera fusillé le 15 août 1944 (et non 1945 comme s'est marqué page 126, il y a une petite coquille). A l'endroit même où « Breton » le dénonciateur a été fusillé le 5 août 1944.

Enquête historique :

Henri Duprè qui sort de la guerre couvert de gloire, sera finalement arrêté et exécuté pour son rôle auprès des allemands. Il est acquis pour tout le monde qu'il a trahi le groupe de Rondenay. Toutefois, l'auteur, sans dédouaner Dupré qui est clairement coupable d'intelligence avec l'ennemi, pense que finalement l'arrestation du petit groupe passe par l'entourage de Rondenay et Grout de Beaufort qui aurait été infiltré. Et là il y a toute une liste de nom dans le livre.
Enfin un autre personnage trouble existe dans cette affaire et qui sera inquiété mais sans plus : l'homme politique André Mutter. Réputé comme résistant mais visiblement trouble... Tellement trouble que l'affabulateur, le calomniateur, Dupré compte un peu sur lui lors de son procès. Oui, calomniateur, affabulateur, comédien, Henri Dupré c'est tout ça à la fois.
Cependant, ces ennemis, ces agents français proches des allemands, ne doivent pas faire oublier qu'il y a beaucoup de gens au sein de la Résistance qui auraient aimé bien voir Jarry tomber. On ne va pas les accuser mais c'est une réalité qui existe.
« Il a été parfois pénible et décevant de constater que les dissentiments entre divers chefs de la Résistance avaient porté la méfiance ou les haines réciproques à un tel degré d'acuité que certains ont à peine caché leur soulagement et même leur satisfaction d'apprendre la disparition tragique de leurs rivaux de la scène clandestine. Les sentiments et les agissements imprudents qui en découlèrent n'ont pas été un des moindres éléments du succès des entreprises ennemis contre les réseaux » Constat du commissaire Vallecalle rapporté par l'auteur. p.169

Le mot de la fin :

En résumé, et en plus de la vie d'André Rondenay, ce livre montre à voir la vie de la résistance, leurs actions, les difficultés tant au niveau matériel que relationnelle. Il parle aussi des dessous politiques de la résistance qui sont intéressants à connaître. On regrettera juste que ce livre est parfois difficile à suivre, tant il y a de nom ! Cependant pour les principaux, l'auteur a glissé à la fin des mini biographies bien utiles pour se repérer (surtout au début). Il a glissé en sus quelques annexes très intéressantes pour connaître le rôle de la Résistance, les organismes de combat et les exactions allemandes, qui complètent bien les connaissances et la vision d'ensemble que cherche à donner le livre. Alors en conclusion et malgré les petits points négatifs, c'est un livre à lire car après ça vous verrez vraiment ce qu'était la résistance.
Lien : http://encreenpapier.canalbl..
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Certains résistants sont restés dans l'ombre tandis que d'autres sont à jamais dans la mémoire commune, pour ne citer que Jean Moulin.
Pourtant à la lecture de ce livre, et je remercie au passage Masse Critique et les Editions Vendémaire pour m'avoir permis de découvrir un héros de notre histoire; André Rondenay méritait bien que l'on reconnaisse sa valeur et son rôle important dans la lutte clandestine qui nous a permis d'être libres aujourd'hui.
Pour comprendre ce qui a amené à son arrestation, suite à une trahison bien évidement, il nous faut tout d'abord découvrir les fonctionnements des réseaux maquisards, de leurs lien avec un état major menant des opérations de grande envergure depuis Londres.
C'est dans les méandres d'un complexe réseau que nous plongeons d'abord et j'avoue que finalement, malgré l'intérêt que je porte à L Histoire, en général, je ne savais que peu de choses sur l'organisation des divers maquis disséminés à travers la France et m'étonnais au cours de cette lecture de découvrir une rivalité et animosités au sein de la Résistance Française, ce qui servi à l'agent double Dupré ( et sans nul doute à d'autres hommes du même acabit), et comme il a été facile dès lors de faire passer André Rondenay pour un traître.
La lecture est assez complexe et pas vraiment le genre de livre à découvrir avec un temps limité , à savoir 1 mois, pour répondre aux règles de Masse Critique.
De ce fait, j'avoue que prise dans un créneau de lecture, je ne l'ai pas vraiment apprécié à sa juste valeur, mais j'y reviendrai certainement tant il est riche culturellement. J'émettrais un petit bémol concernant les références qui nous contraignent à nous rendre à l'index, alors qu'il aurait été plus facile de l'avoir sur la page que l'on est en train de lire.
Un livre d'une grande valeur historique qui à travers l'éloge de ce maquisard au nom souillé par des traîtres à la patrie, d'une grande valeur culturelle pour les passionnés de la 2 guerre mondiale et en particulier le volet Résistance, nous dévoilant à travers ce travail de recherche, les références et les extraits, les enjeux politiques, la difficulté des équipes clandestines et les meneurs d'hommes collaborant avec De Gaulle et les alliés britanniques.
On ne peut que féliciter Joel Drogland d'avoir mis à l'honneur un homme dont l'investissement pour la cause de son pays reste probablement encore méconnu, et par la même occasion fait revivre d'autres individus ayant eux mêmes oeuvrés pour notre liberté. On ne peut donc que s'interroger sur tous ces personnages de l'ombre, homme ou femme dont l'engagement et les sacrifices sont ignorés de tous où oubliés désormais.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Voilà un livre instructif !
Au delà de l'action d'André Rondenay, véritable héros oublié de la Résistance, Joël Drogland nous plonge au coeur de la vie quotidienne des maquis, de leurs actions héroïques et de leurs bassesses.
Pour nombre de véritables hommes et femmes épris de la France et de sa Liberté, combien de personnes ne recherchant que leur profit, ou la gloire, personnel (surtout quand l'issue de la guerre commence à ne plus faire de doute), combien de militants n'oeuvrant que pour la prédominance de leur idéologie, idéologie souvent inféodée à un pays étranger !
Avec une documentation sans faille, l'auteur narre les 11 mois séparant le parachutage d'André Rondenay de son assassinat. Lorsque les preuves manquent, il énumère les possibilités sans jamais tirer de conclusion non étayée.
Je ne connaissais pas André Rondenay, je pense que je n'étais pas le seul, et c'est une faute de ne pas avoir mieux honoré sa mémoire.
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Témoignages et révélations faisant froid dans le dos par cette impassibilité que certaines personnes eurent à condamner avec tant de facilité et de médiocrité d'âme, tant d'autres qui ne les connaissait même pas.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les maquis du Morvan bénéficient également de l'arrivée de médecins juifs ou résistants qui quittent Paris pour des raisons de sécurité.
C'est le cas du chirurgien Alec Prohiantz qui, accompagné de son épouse qui est anesthésiste, se replie dans le Morvan après que le mouvement Vengeance auquel il appartenait a été décimé. Il constitue sur place, avec l'appui de Jean Longhi et d'André Rondenay, une équipe chirurgicale à la disposition des maquis, qui 'par son organisation, son efficacité et sa mobilité, a sans doute constitué un cas unique en France'.
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Tous les paysans ne sont pas des résistants mais on peut affirmer que les maquis, qui s’installent toujours à proximité d’une ou de plusieurs fermes, d’un hameau ou d’un village, parfois dans une grange, n’auraient pas pu se fonder et se maintenir sans eux. Les fermiers fournissent du ravitaillement, de l’eau et de la nourriture […] et bien souvent participent à des actions. Ils mettent également à disposition leurs chariots à bœufs pour transporter du matériel ou le ravitaillement.

p.53-54
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"Il a été parfois pénible et décevant de constater que les dissentiments entre divers chefs de la Résistance avaient porté la méfiance ou les haines réciproques à un tel degré d’acuité que certains ont à peine caché leur soulagement et même leur satisfaction d’apprendre la disparition tragique de leurs rivaux de la scène clandestine. Les sentiments et les agissements imprudents qui en découlèrent n’ont pas été un des moindres éléments du succès des entreprises ennemis contre les réseaux » Constat du commissaire Vallecalle rapporté par l’auteur.

p.169
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Les DMR, "un désert mémoriel"
"Ces hommes furent dans bien des cas, les véritables animateurs de la résistance armée à l'ennemi ; sans eux, sans leur labeur tenace et épuisant, la France eût résisté sans doute, mais autrement et avec moins d'efficacité. (...) Beaucoup sont morts, certains à la veille de la victoire. Après la Libération, tandis que se gonflaient tant de fausses réputations et que les résistants de septembre étalaient leurs galons, l'opinion les a oubliés."
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Journées mornes dans une semi obscurité.
La chapelle est couverte de tuiles disjointes et toute la nuit la bise nous saupoudre d'une fine poussière blanche.
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Vidéo de Joël Drogland
Présentation du livre "Des maquis du Morvan au piège de la Gestapo. André Rondenay, agent de la France libre"
Dans la nuit du 12 septembre 1943, l'agent français André Rondenay atterrit sur le sol de la France occupée. Ce jeune polytechnicien de 30 ans, évadé des camps de prisonniers allemands, vient d'être formé par les services secrets anglais, après son recrutement par le BCRA qui le considère comme l'un de ses meilleurs atouts.
Les missions de celui qui va devenir le représentant de la France libre auprès de la Résistance intérieure pour l'ensemble de la zone Nord sont de la plus haute importance : direction du plan Tortue visant à retarder d'au moins huit heures l'arrivée des Panzers sur les lieux du futur débarquement, destructions d'industries vitales pour l'armée allemande, sabotages de chemins de fer…
Mais sa mission la plus difficile sera d'unir les maquis du Morvan, divisés en organisations aux orientations politiques parfois diamétralement opposées, pour en faire un des plus puissants bastions de la Résistance française. Dans cette entreprise à haut risque, il devra faire face aux pires calomnies venant de son propre camp, jusqu'à ce que, trahi et arrêté, il soit exécuté par les agents de la Gestapo, de l'Abwehr et de la Milice qui l'avaient traqué sans relâche, à quelques jours de la libération de Paris.
En suivant le parcours d'un héros de la guerre de l'ombre, Joël Drogland nous emmène au plus près de la vie des combattants clandestins, retraçant leurs victoires, mais aussi leurs défaites et leurs luttes fratricides.
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