L'enfant du train

"L'enfant du train" est un roman sur l'amour parental et comme le précise l'auteur sur ses limites mais au terme de cette lecture j'ai plus envie de dire sur ses non limites.
En quelques mots, c'est l'histoire de Sarah et David qui viennent d'avoir un enfant mais arrêtés pour être envoyés à Auschwitz, Sarah prend la terrible décision de confier leur tout petit à un inconnu qui s'avère être Jean-Luc. Celui-ci et son amie Charlotte le prennent en charge et font le choix de s'exiler aux États-Unis. 9 ans plus tard, les parents biologiques du petit Sam le retrouve.
C'est une romance qui aurait pu tomber dans le côté fleur bleue mais cela n'a pas été le cas. On vit les sentiments de chacun que cela soit ceux de Jean-Luc, de Charlotte, de Sarah de David ou encore de Samuel. On ressent de l'empathie pour tous, ce qui met bien en relief la complexité des sentiments, la difficulté d'aimer véritablement, aimer l'autre et non pas aimer pour soi.
Si je n'ai pas versé une larme pendant la quasi-totalité du livre c'était trop m'en demander à la fin ou inévitablement la boîte de mouchoirs a été, une fois de plus, salutaire.

Premier roman que je lis de cette auteure et je l'ai dévoré. Ruth Druart, dans ce livre, nous raconte l'histoire de deux couples en pleine guerre mondiale. Sarah et David, deux juifs avec un bébé et, Jean Luc cheminot ainsi que Charlotte sa fiancée.
Sarah pour sauver son bébé de la déportation va le confier à Jean Luc. Dans ce roman on retrouve des thèmes fort tel que l'amour maternel et l'amour filial, la déportation. J'ai été troublé et bouleversé par cette histoire mais aussi impressionné par la force de caractères des personnages et le choix difficile qu'ils devront faire par amour pour cet enfant. L'intrigue bien ficelée et le suspens omniprésent font que nous sommes happés dans cette lecture.

Bon roman, mais il ne faut surtout pas lire les résumés sous peine de perdre beaucoup d'intérêt à la lecture. L'histoire se passe pendant l'Occupation allemande en France. Je ne parlerai donc pas de l'intrigue. Ceux qui ont lu plusieurs oeuvres sur le sujet ne trouveront rien de bien neuf dans les descriptions de ce temps… N'empêche que je l'ai lu rapidement. Cela tient à l'attachement que j'ai eu aussitôt pour les personnages et le désir de savoir qui était le plus fort. Il y a un beau questionnement aussi sur la parentalité et l'identité, ce qui la fonde et la fait. Un beau moment de lecture donc avec quelques émotions en prime…

Ce roman a été une excellente lecture. La période de la seconde guerre mondiale est la période de l'Histoire que j'aime lire et le thème de ce récit est différent de tout ce que j'ai pu lire jusqu'ici. J'ai donc beaucoup aimé découvrir cet aspect mais il est à noter cependant que c'est une fiction, l'auteure a imaginé le pire scénario possible et je reste un peu septique sur la crédibilité de cette histoire. Ça n'enlève rien à la qualité de ce récit cependant.

Le récit alterne l'année 1944 où furent deportés Sarah et David à Auschwitz avec l'année 1953 où nous suivons Jean-Luc et Charlotte aux États-Unis où ils élèvent Sam, l'enfant de Sarah et David que ces derniers ont préféré abandonner dans les bras de Jean-Luc avant de monter dans le train de déportation.

Le récit ne se concentre donc pas tant sur leur déportation même si nous vivons leur quotidien dans ce camp de la mort mais plus sur le thème de l'amour parental et de ses limites ainsi que l'identité culturelle.

Alors bien sûr cela serait réducteur de résumer cette histoire qu'à cela car nous allons aussi assister aux prémices de l'arrestation de Sarah et David et ensuite traverser la France aux côtés de Charlotte, Jean-Luc et Samuel le nouveau né.

L'histoire est touchante du début à la fin car il est tout aussi insoutenable d'assister à la déportation de ces juifs dans ces trains bondés qu'à la séparation de cette mère avec son enfant qui vient tout juste de naître.

En parallèle Charlotte et Jean-Luc qui ont réussi à fuir la France avec ce bébé vont neuf ans plus tard devoir faire face à un drame qu'ils n'avaient pas du tout vu venir. Et le petit Sam n'en sortira pas indemne non plus…

Si vous aimez lire cette période de l'histoire je vous conseille vivement ce livre qui m'a captivée.

Un roman qui met la mère au centre de cette histoire.
Un roman qui met l'amour pour un enfant en avant, une mère biologique et une mère adoptive peuvent-elle ressentir le même amour ?
Un roman qui parle d'actes d'amour, de sacrifice et d'abandon. La douleur de la perte, cet arrachement qui brise le coeur. Est-elle mesurable, est-elle capable de décupler les forces pour simplement rester vivant et vivre encore et encore ?
Un roman qui parle du choix d'un enfant, de ses décisions propres, de son libre arbitre, de son envie de liberté, de l'amour castrateur qu'il peut subir.
Un roman qui parle de la place du père, de cette ombre qui suit son enfant, qui le protège et qui est la main posée sur l'épaule de la mère.
Un roman qui évoque le déracinement, le besoin de reconstruire, les secrets à enfouir.

Un roman qui a tout pour plaire, avec un thème que je n'avais jamais encore lu, mais j'ai été déçue. J'aurai voulue crier avec Charlotte, mais aucun son n'est sorti de ma bouche. J'aurai voulu pleurer avec Sarah, mais aucune larme n'a coulé. J'aurai voulu ressentir la force de cette incroyable histoire, mais je n'ai que rarement tressailli.

Alors pourquoi ? Je pense que je n'ai tout simplement pas aimé la plume de Ruth Druart, ni la temporalité proposée. En finissant ce roman j'avais envie de le remettre dans un ordre différent pour m'assurer qu'enfin il allait me caresser. Car ce livre mérite d'exister, mérite d'être lu, mérite son succès. Je suis presque en colère contre lui, car il m'a apporté de nombreuses frustrations. Il y a aussi beaucoup d'incohérences rapprochées dans ce livre : "Sam toujours endormi dans mes bras [...]Je le pose sur le lit où il s'endort sans un murmure." Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Je suis peut être trop pointilleuse, mais ça me provoque des tiques incontrôlables qui me gâche mon moment lecture...

Mais je ne peux pas vous dire que d'un autre côté j'ai été touchée par Jean-Luc, cet homme qui se cherche, qui veut combattre mais ne trouve pas le moyen d'y parvenir et qui va être ce héro invisible. Cet homme qui va aimer plus que tout, qui va ressentir sa nouvelle paternité, qui va bousculer sa vie pour protéger, pour se libérer, pour aimer. Et si j'avais à choisir, je pense que j'ai été au final plus proche de Charlotte que de Sarah malgré la tragique vie de cette dernière.

Au coeur de cet ouvrage, le choix ou le non choix, ces décisions cruciales que l'on doit faire en une fraction de secondes et qui va bousculer son existence et qui auront de lourdes conséquences. J'ai aimé que Ruth Druart ne juge pas, ne prenne pas parti pour les uns ou pour les autres. Cette justice aveugle qui ne prend pas tout en compte. Cet amour aveugle autant pour Charlotte ou pour Sarah, envie d'individualisme à l'excès pour son propre bien pour son propre amour.

Oui, même si je suis déçue par la forme, je ne peux être déçue par le fond. Je ne peux pas m'empêcher de repenser encore et encore à cette histoire. Si j'avais été Sarah, si j'avais été Charlotte comment j'aurai réagi ? Etant moi-même mère, aurai-je pu, aurai-je dû, aurai-je voulu, aurais-je ...

Une histoire qui marque indubitablement, et qui, maintenant avec un peu de recul, m'a sûrement beaucoup plus touchée que je ne l'ai cru en refermant ce roman.
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Sarah et David, couplé juif pendant la guerre vont être déportés vers les camps de la mort. Décision terrible, Sarah confie son tout petit bébé , Samuel, a un cheminot de Drancy juste avant de monter dans le train, Jean Luc. Alors il protégera sans faille ce bébé. Il faire la France avec sa fiancée charlotte. Recit sur la déportation avec toute la dureté
Ils traverseront la France pour s'expatrier enfin aux États-Unis avec leur bébé. Ils couleront des jours heureux en famille et aiment vraiment le petit Samuel comme leur fils. Mais c'est sans compter sur Sarah et David qui se sont battus pour ne pas mourir grâce à leur fils. Après la guerre ils chercheront désespérément leur petit Samuel. C'est quand Samuel a 9 ans qu'ils le retrouvent et veulent enfin le récupérer. Mais même si on aime imme sèment son enfant, celui ci reconnaît il ses parents biologiques comme un père et une mère.
L'histoire est dure, déchirements terribles pour ces 2 couples, souffrance extrême de Samuel. Je ne sais pas bien si cela se passerait comme ça, je pense qu'il y aurait plus de préparation pour l'enfant.

Un beau roman qui fait réfléchir et ne laisse pas indifférent.

Comment peut-on vivre ou plutôt survivre après Auschwitz ?

Comment approcher son enfant, que l'on a confié à un inconnu pour le sauver de la mort, après neuf ans de séparation?

Quelles réactions pour un gamin choyé par des parents de substitution en Amérique, qui du jour au lendemain doit rejoindre ses parents biologiques qu'il ne connaît pas , parler une autre langue qu'il ignore et aborder une culture dont il n'a aucune idée ????

Quel sacrifice feront les parents biologiques pour que leur petit garçon adoré retrouve le goût à la vie ?

A découvrir.

Comment peut-on être à nouveau surpris avec un roman sur la seconde guerre mondiale ?
En lisant l'enfant du train de Ruth Druart.
Quelle histoire !
Juste avant de monter dans le train pour Auschwitz, Sarah prend une terrible décision. Celle de confier son bébé dans les bras d'un inconnu sur le quai de cette gare.

Un portrait brutal de ce que la guerre a pu infliger. Notamment avec deux destins qui s'entremêlent. Des personnages qui vont faire face à la souffrance sous toutes ses formes. Les émotions ressenti sont d'ailleurs très bien retranscrit.

Un récit dynamique et des chapitres courts. Un livre passionnant sur l'amour parental au sens large. le sacrifice d'une mère et cette question centrale : jusqu'où irons nous pour protéger notre enfant ?

Une histoire déchirante qui ne laisse pas place au jugement. Je n'ai d'ailleurs pas pu prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Notamment grâce à l'autrice qui a su malgré cette sombre histoire y mettre beaucoup d'amour. J'ai été seulement témoin du chagrin des différents personnages.

Préparez vous à dévorer ce roman !

💗"Tu n'es pas la chair de ma chair, tu n'es pas le sang de mon sang et pourtant, miracle, tu es mien. N'oublie jamais ne serait-ce qu'une seconde que tu n'as pas grandi sous mon coeur mais en lui."
Anonyme💗

&#xNaN;Quand Jean-Luc, jeune cheminot, se voit avec un bébé sur les bras, son monde a l'air de s'écrouler.
Oui... parce que ce bébé n'est pas le sien !
Nous sommes en 1944, à Paris sous l'occupation allemande et Sarah, juive, confie son bébé à un inconnu avant de monter dans le train qui l'emmènera vers le camp de la mort.
Cet inconnu, c'est Jean-Luc et accompagné de sa fiancée Charlotte, tous 2 vont tout faire pour donner à ce bébé (Samuel) l'amour qu'il mérite mais surtout qu'il vive.
Pour celà, il faut quitter Paris afin de rejoindre l'Amérique afin d'être libres et en sécurité.
Mais 9 ans plus tard, quelqu'un frappe à la porte...
Une histoire qui se déroule sur 10 ans et racontée à tour de rôle par chacun des personnages.
Cette alternance de narrateurs permet de ressentir les émotions de chacun.
Un roman bouleversant de Ruth Druart sur le thème de la guerre et l'après-guerre mais surtout celui de la parentalité.
J'ai mis un peu de temps à entrer dans l'histoire mais finalement j'ai passé un très bon moment à la lecture de ce roman.&#xNaN;

RÉSUMÉ  :
📖 Au coeur de l'Occupation, à Paris, Sarah vient d'être arrêtée. Parce qu'elle est Juive. Juste avant de monter dans le train pour Auschwitz et les camps de la mort, la jeune femme prend une terrible décision : elle donne Samuel, son bébé, à un inconnu..
L'homme n'hésite pas une seconde et décide de tout faire pour sauver et prendre soin de cet enfant. Avec sa fiancée et le petit Samuel, ils fuient Paris pour les États-Unis, pays où l'on peut encore être libre et en sécurité. Ensemble, ils vont former une belle famille.
Au fil du temps, ils oublient les traumatismes de la guerre. Jusqu'à ce que, neuf ans plus tard, une femme frappe à leur porte. Une femme qui a survécu à l'enfer par amour pour son fils. Mais ce retour va déclencher une tempête dont personne ne pourra sortir indemne...📖

Pendant la première partie du livre, on suit Jean-Luc et Charlotte aux États-Unis en 1953. Jean-Luc est appelé pour être interrogé dans le cadre d'une enquête... Qui pourrait avoir un lien avec ce qu'ils ont vécu à Paris en 1944. Et on plonge alors dans ce lieu, à cette période pour en découvrir davantage.

Je ne vous donne volontairement pas plus de détails et je vous déconseille de lire la 4e de couverture qui vous spoilerait les 100-200 premières pages.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Lire des livres à cette période fait toujours autant froid dans le dos... Et j'ai trouvé l'histoire très intéressante car elle abordait un sujet lié à la seconde guerre mondiale auquel je n'avais jamais pensé.

Ce n'est pas un coup de coeur car l'histoire a pris à un moment comme un virage à 90 degrés en creusant des sujets auxquels je ne m'attendais pas alors que j'aurais souhaité continuer sur la seconde guerre mondiale. Ça signifie juste que ça fait trop longtemps que je n'ai pas lu de livres sur le sujet et il faut que j'y remédie !

Mais c'est vraiment un très bon livre. Il se dévore. Les chapitres sont courts, l'écriture dynamique. C'est, en plus, un roman choral, ce que j'aime de plus en plus. L'histoire est bien évidemment prenante et très émouvante.

Je vous le conseille, si vous ne l'avez pp as encore lu !
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