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EAN : 9781980956686
54 pages
Auto édition (29/04/2018)
4.62/5   8 notes
Résumé :
Cinquante ans après avoir été dévoré par les flammes, le château de l'orphelinat de Castlewood se voit restauré par les soins d'un riche inconnu.
Mais tandis que sur le village pèse toujours l'ombre de la tragédie, six citoyens sont invités à partager un repas entre les murs de la lugubre bâtisse.

Aucun, pourtant, ne doit sa présence au hasard.

Car derrière les portes de l'orphelinat, dont les murs font encore résonner les rire... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Résumé

Cinquante ans après avoir été dévoré par les flammes, le château de l'orphelinat de Castlewood se voit restauré par les soins d'un riche inconnu. Mais tandis que sur le village pèse toujours l'ombre de la tragédie, six citoyens sont invités à partager un repas entre les murs de la lugubre bâtisse. Aucun, pourtant, ne doit sa présence au hasard. Car derrière les portes de l'orphelinat, dont les murs font encore résonner les rires cristallins de leurs victimes, se dissimule le secret bien gardé de la tragédie, et du lien qui l'unit aux six convives, et à leur hôte.


Mon avis
Ce livre, je l ai découvert grâce à simplement pro et je remercie l auteur pour m'avoir fait à nouveau confiance.

Ce deuxième livre que j ai lu est vraiment à l opposé du précédent.
Vous n'aurez pas de sourires en coin ni d éclats de rire ni ce sentiment de bien-être car ce n est absolument pas un roman feelgood...C est même l'opposé.
Déjà le décor m a foutu le frisson...Un orphelina qui a brûlé il y a plus de 50 ans...Quoi de plus affolant dans le sens terreur en sachant que les enfants ont péri dans cet incendie.
Personne n y a habité durant tout ce temps et voici qu' une personne du nom de Lord Dawkins l'achète et y fait des travaux et décide de faire la pendaison de crémaillère en invitant 6 personnes du village ...
Et l histoire commence vraiment.
Je dois dire que j ai vite été prise dans les tourments des différents personnages qui ont un rôle bien déterminé mais ne le savent pas eux même. l'auteur à mis le paquet sur l ambiance. J ai eu la chair de poule très rapidement et a la fin de cette histoire, les cheveux se sont dressés sur la tête. ..
Si c est ce que recherchait l auteur: faire ressentir toute l horreur de cette situations toute sa splendeur et bien c est réussi.
Son histoire est très bien ficelée car chaque personnage est lié aux autres et on le decouvre au fur et à mesure de la lecture.
L histoire est sombre, machiavélique et malgré tout captivante.
La fin de cette histoire est encore plus sombre que le reste...C est affreux...
Alors si vous desirez trembler, avoir peur et sursauter au moindre bruit que vous entendrez durant la découverte de ce roman court, cette mais suffisant pour ce thème ...Alors n hésitez pas. Ce roman est très bien écrit et bien rythmé...
Très belle découverte. .

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Dernièrement, j'ai adoré lire Les chroniques de la Faucheuse du même auteur. Leur brièveté et leur style clair m'avaient plongé immédiatement dans l'ambiance voulue, entre nostalgie et sourire. Retrouver le même auteur dans une nouvelle horrifique, mon genre de prédilection, ne pouvait donc que me tenter !

Comme dans ses nouvelles humoristiques, Michaël Druart ne perd pas de temps, on plonge dès les premières lignes dans le coeur de l'histoire. J'ai été intrigué dès les premiers instants, avec ces invitations puis, surtout, ce lien étrange entre les convives (que je ne spoilerai pas ici ^^).

En revanche, à partir du début de la traque, j'ai été un peu plus mitigé. J'ai trouvé que certains passages auraient eu plus d'efficacité, côté angoisse, avec des formulations différentes. En fait, les événements s'enchaînent un peu trop vite pour qu'on profite à 100% de l'ambiance sinistre. Là où un texte comique gagne à être rythmé, je pense qu'une histoire d'horreur a plus intérêt à prendre son temps (sans non plus tomber dans l'excès, le dosage est souvent difficile). Aussi, j'aurais facilement suivi Les enfants de Castlewood sur un texte deux fois plus long, histoire de profiter totalement de l'ambiance glauque et de ce jeu sordide.

Cela dit, c'est bien mon seul bémol à ce sujet. La traque reste entraînante et les scènes d'angoisse sont inventives et bien mises en scène. Il est pourtant très difficile d'innover avec une histoire de fantômes, selon moi. Sans réinventer le genre, Castlewood s'en sort très bien de ce côté et propose un récit humble, simple (mais pas simpliste) et intrigant.

Mention spéciale à l'épilogue, partie la plus glaçante du récit. Ce final ajoute une nouvelle touche d'horreur, à la fois plus gore dans son idée et plus "subtile" dans sa présentation, du genre que je trouve le plus efficace qui soit (mais là encore, pas spoiler!). Il achève de faire de cette nouvelle une véritable légende urbaine, et je garderai longtemps en mémoire les images qu'il m'a fait imaginées.

En résumé, une durée plus longue m'aurait sans doute permis de mieux m'immerger dans l'ambiance, sans pour autant perdre le rythme assez efficace du texte actuel. Mais on ne va pas non plus bouder son plaisir : cette nouvelle reste un moment de lecture plaisant, qui arrive à nous divertir avec des ingrédients d'épouvante classiques bien utilisés ici. le final, très réussi, réveillera peut-être quelques frissons chez les lecteurs les plus sensibles ; pour ma part, toujours insatiable, j'en redemande ! A quand un recueil, ou même un roman, horrifique ? :)
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Une immense demeure surplombe le village de Castlewood. Ancien château de noble, celle-ci était un orphelinat. Mais cinquante ans plus tôt, un incendie a ravagé l'édifice, tuant les orphelins. Cette tragédie a marqué à jamais l'histoire du village, ainsi que les habitants qui avaient été horrifiés. La bâtisse a été laissée à l'abandon. Elle reste un triste témoignage du drame qui s'est joué, alimentant les rumeurs qui courent depuis cette terrible nuit.
Un jour pourtant, c'est avec stupeur que les habitants ont vu s'installer un nouveau propriétaire, Lord Dawkins, qui a rénové la maison. Jonathan, père célibataire, reçoit d'ailleurs une invitation pour un dîner en compagnie du Lord. D'abord septique, il fini par accepter de s'y rendre. Sur place, il y retrouve deux couples, Mark & Sally Wendford et Howard & Linda Fawkes, qui vivent aussi à Castlewood. le repas commence dans une ambiance étrange et avec une avalanche de questions de Lord Dawinks. Des questions inquisitrices et personnelles qui ne tardent pas à éveiller la méfiance des convives. Ces derniers veulent alors écourter la soirée, mais, il s'avère que cela ne sera pas possible... Que cache Lord Dawkins ? Quels sont ces rires étouffés dans les murs ? Quel lien unit les six invités ? Quel secret doit être révélé, et à quel prix ?

Nous suivons l'aventure plutôt du côté de Jonathan et son fils Colin. Dans un récit à la troisième personne, il nous raconte l'histoire du village, la tragédie de l'orphelinat et ses réticences à aller au repas de Lord Dawkins. La curiosité fini par l'emporter; une curiosité malsaine qui le pousse à découvrir de l'intérieur les lieux où vivaient ces orphelins, qui, de surcroît, subissaient de mauvais traitements. Des actes connus mais volontairement ignorés par les habitants du village.
Dès le début du repas, on sent que cela va déraper. Entre des rires d'enfants entendus à l'étage et les questions dérangeantes de Lord Dawkins, l'ambiance devient de plus en plus tendue et électrique. Il semblerait que des choses lient les convives et qu'ils aient des secrets inavouables. C'est alors qu'un jeu glauque débute.

L'atmosphère est terrifiante une fois que ce jeu démarre. On frissonne avec les protagonistes qui déambulent à travers le manoir, perdus et affolés. Bien que sordide, l'histoire est prenante. Les émotions, l'angoisse et la panique notamment, sont au rendez-vous; on est tenu en haleine et on a hâte de connaitre le dénouement. Ce dernier saura répondre à nos questions et lèvera le voile sur bien des mystères; tout en nous surprenant lors de l'épilogue.
Jonathan et son fils sont attachants, ils paraissent innocents et on tremble pour eux. Nous n'avons pas le temps de connaitre les deux couples invités avec Jonathan, mais ils ont l'air gentils. Il n'y a que Lord Dawkins qui semble bizarre et trop curieux. On comprend lors du dénouement ce qui le motive, mais, aveuglé par sa douleur, il est devenu malade, fou.

Cette nouvelle effrayante est dynamique et rythmée, on ne peut que la lire d'une traite. Il n'y a rien de gore dans le récit, tout est dans ce que nous imaginons au travers des mots. L'auteur a une écriture percutante qui nous emporte totalement et nous captive. Evidemment, j'aurais aimé que ce soit plus long, plus développé pour profiter encore plus de cette sombre histoire. Cela n'enlève rien au fait que j'ai adoré !

Lien : http://leslecturesdangelique..
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Moi qui ne suis pas trop friande des histoires d'horreur, j'ai pourtant beaucoup aimé cette nouvelle. J'ai frissonné, me suis tortillée, ai regardé derrière mon épaule en lisant parce que l'auteur a vraiment un talent pour le flippant.
En une cinquantaine de pages, il nous transporte dans une bourgade au passé trouble. Et même si j'avais plus ou moins deviné la fin de boucle bouclée, ça a été une lecture très agréable.
Je le conseille si vous aimez les maisons hantées, les fantômes et le passé qui resurgit sans prévenir. Je lirai avec plaisir la seconde nouvelle sur le monde de Castlewood. Petits frissons garantis.
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Un coup de coeur, encore une fois.

Après "Les chroniques de la Faucheuse" (éditions Boz'Dodor) c'est cette courte nouvelle auto-éditée qui fait battre mon coeur !

Je dois avouer avoir été légèrement réticente au début, n'étant pas particulièrement fan de nouvelles, mais j'ai décidé de faire confiance à l'auteur et je ne le regrette absolument pas ! En une poignée de page seulement, nous sommes happés à Castlewood, secoués dans tous les sens, puis nous ressortons de cette histoire, émus, aussi vite que nous y sommes entrés.
Toujours extrêmement bien écrit, ce fût un véritable bon moment de lecture, et un vrai plaisir de retrouver la plume de Mickaël Druart le temps d'une courte histoire ~
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Puis la plus grande tragédie connue de Castlewood avait frappé l'établissement. Un soir, cinquante ans auparavant, le village entier s'était amassé dans les rues pour assister, horrifié et impuissant, à un incendie aussi monstrueux que dévastateur. Après plusieurs décennies, on racontait encore comment les villageois s'étaient arraché les cheveux et obstrué les oreilles avec tout ce qui leur passait sous la main, incapables de supporter les cris déchirants des orphelins prisonniers des flammes dévorant le château.
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Une brume épaisse et automnale nappait de petites gouttelettes les toits noirs qui surmontaient les maisons de pierre de Castlewood. Alignées le long d'allées biscornues recouvertes de pavés plusieurs fois centenaires, les petites habitations semblaient avoir été arrachées à une photographie trouvée au coin d'un grenier.
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Castlewood avait été évité comme la peste, en proie aux rumeurs les plus sordides.
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