Depuis le temps que
Nicolas Druart me fait de l'oeil (en tout bien tout honneur…), j'ai enfin mis le nez dans son premier roman… et mal m'en a pris 😉 ! J'aurais dû mieux lire le titre : «
Nuit blanche »… et ben voilà, c'est fait ! Difficile de fermer les yeux quand on commence la lecture de ce thriller !
Tout commençait plutôt bien pour Julie : elle attaque sa nuit de garde dans le petit hôpital local avec abnégation… seul objectif : la soirée de folie qui l'attend demain à Toulouse avec toutes ses copines… et surtout Olivier, le bel interne déjà croisé à plusieurs reprises et qui l'attire sacrément !
Sauf que RIEN ne va se passer comme prévu :
- Un orage apocalyptique éclate sur le secteur, faisant grossir la boucle du Lot qui encercle l'hôpital, provoquant des coulées de boues, coupant les routes et isolant l'établissement hospitalier tout en détruisant tout l'accueil au rez-de-chaussée,
- Juste avant que l'orage ne se déchaine, un patient dans le coma et atteint de malaria est transféré depuis la prison où il purge une peine de détention « à perpétuité » pour… Julie ne sait pas exactement… mais c'est suffisamment lourd pour qu'il soit accompagné par 2 gendarmes qui ne l'ont pas quitté avant son installation dans sa chambre !
- L'électricité coupée, les services ne fonctionnent plus qu'au minimum sur le groupe électrogène… et aucune communication n'est plus possible avec l'extérieur, ni par téléphone, ni par internet…
- Voilà l'équipe de nuit totalement isolée et livrée à elle-même pour une nuit qui promet d'être bien longue…
Lorsqu'un meurtre abominable est commis dans le service, Julie tente de comprendre QUI est le coupable ? Un patient du service de soins ? Un résident de l'EHPAD ? Un membre de l'équipe ? Une personne extérieure qui s'est cachée avant la tempête ?
Pour cette nuit interminable, se trouvent réunies 5 personnes avec Julie : Chloé et Malee, infirmières, Noémie et Yazid , aides-soignants et Marc, le gardien de l'EHPAD
Un huis-clos oppressant où la tension monte crescendo jusqu'à un final surprenant…
Même si le style est parfois tâtonnant (premier roman oblige), j'ai été séduite par l'imagination foisonnante et le goût du suspense de ce « Toulousaing » 😉 dont je vais poursuivre la découverte.