La fin magistrale de la trilogie inaugurées avec
Les Grandes Familles. La guerre est pour demain, la société se délite, un monde est finissant. Marie-Ange et Jean-Noël Schoudler sont des anges déchus et désespérés, sans scrupules, acteurs et témoins d'une époque agonisante. Toute une société persiste à jouer son rôle, sans espoir, ni joie. Avec automatisme et cynisme. le lecteur devient entomologiste d'une société décrite au scalpel par un
Maurice Druon implacable. Il cherche vainement une échappée de bonheur dans cette grisaille. Sans soute l'espoir sera-t-il pour après, une fois définitivement détruite cette société dirigeante de l'entre-deux guerre qui, aux yeux de
Druon, ne valait rien. Caricature, sans doute. Mais le plaisir de lire n'est jamais démenti. le point d‘orgue d'une trilogie magnifique et impitoyable, et admirablement écrite.
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