Un ton définitivement plus léger que dans d'autres titres de l'auteur. Pas d'assassinat, et une intrigue pas trop sombre.
Par contre je l'ai trouvé un peu transparente pour le coup, dès le début j'ai vu venir la fin, et j'espérais tout de même un peu plus de ... mouvement? Coup de théâtre?
Mais la plume reste fluide et le livre se lit vite et bien. Un bon moment à passer.
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Une lecture reposante et une agréable plongée dans la fin du dix-neuvième siècle. Comme toujours dans ce genre de roman, toute l'intrigue repose sur quelques secrets et un nombre invraisemblable de coïncidences… mais c'est ce qui contribue largement au plaisir de la lecture. Et tant pis si on devine comment tout cette aventure va se terminer longtemps avant la dernière page !
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Au départ, la vie festive de jeunes étudiants du quartier latin, puis de mystérieux personnages aux lourds secrets viennent compliquer leur quotidien. le héros s'embarque dans une aventure qui le dépasse peu à peu! On attend avec impatience le dénouement, même si on devine parfois ce qui va arriver, la lecture n'en reste pas moins agréable !
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Le vieux quartier Latin a disparu avec la dernière grisette.
Le temps n’est plus où les étudiants tenaient à honneur de ne jamais quitter la rive gauche. Maintenant, ils passent volontiers les ponts et ils se répandent sur les grands boulevards, comme ils les appellent, pour les distinguer du boulevard Saint-Michel qu’ils nomment familièrement le Boul’Mich’.
Il est père sans le savoir. Tout est possible. Une aventure de voyage, la nuit, avec une femme dont il n’a pas vu le visage. Elle n’a peut-être pas su qui il était; ce n’est que beaucoup plus tard qu’elle l’a appris, et depuis qu’elle le sait, elle cherche à le revoir. Elle n’ose pas s’adresser à lui directement et elle emploie des moyens détournés pour l’attirer à elle.
On lui pardonne tout, parce qu’elle est adorablement jolie, mais il faut convenir qu’elle a fait tout ce qu’il fallait pour se déclasser. Toute autre qu’elle y aurait réussi depuis longtemps; mais le monde a de ces indulgences pour les femmes qui savent se bien poser dès le début.
Il savait que les grandes mondaines n’ont pas coutume de se jeter ainsi à la tête d’un monsieur qu’elles n’ont jamais vu et il pensait que cette personne, un peu trop sans façon, pouvait bien n’être qu’une farceuse en quête d’une liaison passagère… et productive.
La peau de ses mains est glacée comme la peau d’un serpent. Quand elle était jeune fille, ses compagnes l’appelaient la Main-Froide. Si jamais elle faisait une exception en ma faveur, je me figure qu’en la touchant, j’éprouverais une impression désagréable.