Il est souvent pointé que l’éducation « à la française » admet encore trop mal le droit à l’erreur : donner leur chance aux jeunes générations est une excellente idée. Néanmoins, la maquette vieillotte, les illustrations pas réjouissantes et le ton didactique des récits alourdissent l’ouvrage.
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Les idées géniales sont souvent nées de la capacité de leurs auteurs à se tromper et à ne pas s'arrêter à la frustration. L'erreur commise peut être transformée en expérience positive. D'ailleurs les contes de fées ne sont que des histoires qui ont mal commencé ou dont le héros a subi un échec et s'en est sorti en modifiant le destin, en ne s'arrêtant pas à l'échec de son entreprise. Sans obstacles à affronter, le récit ne serait pas passionnant et les traces laissées par l'histoire bien pauvres.
Parents, grands-parents, éducateurs avons tendance à vouloir protéger les enfants des écueils qu'ils peuvent rencontrer. Or, la difficulté et la peur qu'elle engendre font partie de la vie et de l'apprentissage de l'autonomie. Que seraient le courage et l'estime de soir dans ces obstacles qu'il faut surmonter ?
Ces quinze histoires permettent à l'enfant de modifier sa vision de l'erreur afin qu'elle ne soit plus synonyme de faute mais d'essai à transformer.
Rencontre avec Sabine du Faÿ