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Commissaire Eustache tome 3 sur 4
EAN : 978B08ZJ2FLN6
139 pages
Geste (19/03/2021)
4.36/5   11 notes
Résumé :
Alice a disparu il y a 23 ans, sa mère n'a jamais perdu espoir, un jour le phare d'Orléon la ramènera.

Il y a 23 ans, Alice, 5 ans, disparaissait au pied du phare de Chassiron. Le commissaire Eustache, en vacances sur l’Île d’Oléron, rencontre Mathilde, la mère de l’enfant. Troublé par cette femme portée par un inaltérable espoir « Le phare la ramènera » se dit-elle, il décide de reprendre l’enquête et se lance sur les traces de la fillette avec pour ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Alors tout d'abord, ce sont les couvertures de ces livres qui m'ont attirée et ensuite bien sûr la Charente-Maritime qui me manque...
Nous sommes ici dans des enquêtes policières du style de Simenon.
J'ai passé un très bon moment avec ces deux polars qui sentent l'air marin, l'iode, les embruns maritimes, le Pineau et les spécialités locales. On voyage beaucoup dans l'île d'Oléron et du côté de la Rochelle grâce aux sublimes descriptions de l'auteure qui a l'air de connaître parfaitement les petits coins de la région.
Je me suis baladée le long des marais salants, grimpé en haut du phare de Chassiron et de la Courbe et cela m'a donné des idées de futures balades du côté de Saint-Denis (pas le mien dans le 93 lol, celui du nord de l'île)...
J'ai écouté le bruit du vent dans les dunes et les cris des mouettes...
L'écriture est fluide et belle, parfois poétique, et avec un bonne dose d'humour aussi et ce n'est pas négligeable. J'ai apprécié notamment les pics entre policiers et gendarmes et l'amitié qui se lie entre les deux hommes de loi.
Les personnages principaux, l'Inspecteur Eustache et le gendarme Oscar sont fort plaisants et très bien construits.
Dans chacun des deux livres, l'enquête est prenante et bien maîtrisée.
Bref, un très bon moment de lecture avec ces polars régionaux que je vous conseille vivement.
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J'ai énormément apprécié le premier tome de cette auteure dont je découvrais la belle écriture. Voici donc de nouvelles aventures du commissaire Ray Eustache, muté à Besançon suite à l'affaire « Mathieu Rimbaud » (Voir Meurtre sur Oléron). Il est venu passer quelques jours de vacances à La Rochelle où il y retrouve son père. Il avait gardé un bon contact avec le gendarme Oscar Sonde et c'est tout naturellement qu'il va lui rendre visite dans sa maison de Saint Pierre d'Oléron. A l'occasion du dîner il fait connaissance de Mathilde, une artiste peintre qui vit du côté de Chassiron, à l'extrême Nord de l'île. Elle réside et possède un atelier juste à côté du phare reconnaissable dans son habit de bagnard, à cause de ses couleurs si caractéristiques en bande noires et blanches. Très vite ils deviennent amis et Mathilde lui confie le drame de sa vie. Il y a 23 ans sa fille, Alice, a disparu sur le parking du phare. Kidnapping, meurtre ou accident, le corps n'a jamais été retrouvé et après quelques années l'enquête c'est arrêtée sauf pour Mathilde et son mari qui continuent à la chercher. Un cold case que Ray par amitié décide de rouvrir, il veut juste s'assurer que rien n'a été écarté.
Cette auteure à décidément le talent pour nous faire découvrir cette belle île d'Oléron et quel plaisir de retrouver Ray dans une nouvelle aventure. L'atmosphère cette fois est sombre et captivante. L'écriture est toujours aussi lumineuse et fluide avec le souci des détails, afin que le lecteur soit immergé en totalité dans l'histoire et les lieux. L'intrigue est bien ficelée, on suit plusieurs histoires de vie en même temps et toutes se réunissent dans un final qui joue avec nos émotions. Encore un excellent polar du terroir maniant suspense et découvertes. Enfin l'auteure rappelle à la fin de son livre qu'aujourd'hui, le 25 mai, c'est la journée internationale des enfants disparus, avec comme symbole le myosotis et cette phrase «Forget me not ». Ne les oublions pas !

Lien : https://www.facebook.com/phi..
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Encore un merveilleux roman policier, lue et relue ,d,une seule traite...qui pour nous parents ,nous tient a coeur ,
De la Rochelle sur L,île Oleron,phare de Chassiron ,quel coïncidence pour notre merveilleux commissaire avec son complice auquel on c,est attaché ,dure et brillante recherche jusqu,à la fin .merci encore
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Il y a 23 ans, Alice 5 ans disparaissait mystérieusement au pied du phare de Chassiron. Depuis, ses parents gardent espoir de la retrouver un jour, Mathilde sa mère, a fini par s'installer sur Oléron pour être là si sa fille revient

Eustache, commissaire à Besançon, est en congé à la Rochelle. Il rencontre alors Mathilde. En apprenant son histoire, il décide de rouvrir l'enquête. Avec des retours en arrière de 1957 à 1993, l'auteur dessine doucement la terrible vérité.

En lisant ce roman, j'avais la sensation de regarder un super film policier. Ce roman prouve encore une fois le don extraordinaire de Line pour raconter des histoires policières, mais surtout confirme mon admiration pour son écriture simple, accessible avec des détails à juste mesure.

Bravo pour ce roman, un coup de coeur !
Lien : https://bookliseuse.wordpres..
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Encore un roman de belle facture avec une écriture agréable et un rythme digne des meilleurs du genre. Thriller ou polar, j'opterais pour le premier genre avec une dose du deuxième : Si le (ou les) coupable n'est pas connu dès le début, on y vient vite de par la description de faits caractérisant sa personnalité, c'est ce que veut l'auteure en alternant deux périodes séparées d'un vingtaine d'années.
Vite Line : le prochain roman avec le sympathique commissaire Eustache.
Lien : https://www.facebook.com/jea..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Dans un geste, il la retourne et la plaque, la joue maintenue fermement contre le mur. Il lui malaxe les fesses avant de soulever sa robe pour dégager son slip. Il passe sa main devant elle, agrippe fermement son sexe et lui enfonce un doigt profondément dans un râle de satisfaction. Marie, le visage toujours plaqué contre la paroi, pousse un léger cri. Il remonte le tissu de sa robe sur son dos et baisse son slip jusqu’aux genoux. Ses deux mains tirent son cul en arrière. Il se baisse, lui écarte les cuisses pour fourrer sa langue. Il se redresse, dégrafe son pantalon, crache dans sa main et enfourne son sexe dressé dans celui écartelé de sa femme. Marie ferme les yeux. Le zygomatique maintenu contre le mur, lui fait mal. Son corps entier tressaille à chaque coup de boutoir. Fermant les yeux, elle attend son râle caractéristique qui annoncera qu’il a fini.
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Elle voudrait répondre qu’elle ne veut pas l’abandonner ainsi. Que, sans aucun doute, ses visites lui sont bénéfiques, malgré les séquelles irréversibles de la maladie. Elle aimerait ajouter que les moments passés avec sa mère lui font du bien à elle aussi. Qu’ils sont, en quelque sorte, une échappatoire salvatrice à la désolation de son existence. Lorsqu’elle lui donne à manger, dans le calme de la chambre particulière, Marie relate sa propre vie dans un monologue monocorde qui laisse imperturbable la vieille femme, concentrée sur sa becquée. Dans son récit, devant un visage impassible, elle évoque ses journées passées à s’assurer que tout est en ordre dans l’appartement, bien à sa place, son travail qu’elle a abandonné, ses filles si jeunes, sa dépendance financière… sa peur aussi. Sa mère est son seul refuge. Un refuge muet et non jugeant.
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Pour un mot de trop ou pour celui qu’elle aurait dû dire. Pour un regard. Pour un geste. Tout était prétexte à exploser. Pour sa façon de se maquiller, de se coiffer, de s’habiller ou de parler. Elle a tenté de le quitter à plusieurs reprises. Il devenait alors suppliant. Il lui implorait de lui pardonner, jurant qu’il ne recommencerait plus jamais et qu’il l’aimait. Il se mettait à genoux à ses pieds implorant de ne pas le quitter. Il lui jurait qu’il mourrait si elle le quittait. Alors, elle restait, et… ça recommençait.
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Elle se rappelle la première claque, peu de temps après leur mariage. Elle était rentrée plus tard que prévu d’une visite chez sa mère. Lui, l’attendait sur le canapé. Lorsqu’elle a ouvert la porte de l’appartement, il s’est avancé, menaçant. Son regard lui a fait peur, elle a cherché à justifier son retard. Clac ! La gifle est partie. Violente. Inattendue. Douloureuse. Elle est d’abord restée bouche bée, incrédule, sidérée, la main sur sa joue meurtrie avant de le foudroyer des yeux et de se retourner pour partir. Alors, il a pleuré. Il lui a dit qu’il était désolé, qu’il l’aimait. Il a eu tellement peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Il s’est excusé. Alors, elle a pardonné.
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Prévenant et attentionné, il est arrivé dans sa vie comme un prince charmant. C’était, il y a une petite dizaine d’années. Fils d’un chef d’entreprise de la ville, sûr de lui, courtois et plutôt élégant, elle est tombée aussitôt sous son charme. Sans doute flattée qu’un homme comme lui puisse la regarder, elle, la fille de l’épicière, plutôt timide et réservée. à cette époque, on la trouvait jolie. En tout cas, c’est ce que disaient les garçons et les filles de leur âge. Au lycée, elle, plutôt douée et charmante, était très courtisée. Lui, sans doute, était, le plus audacieux de tous. Elle a résisté quelque temps à ses avances. Et puis, à force de prévenance et de persévérance, elle a fini par lui céder. Ils étaient très amoureux l’un de l’autre. Ses copines jalousaient leur relation et les garçons se montraient véritablement envieux.
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