![]() | coco4649 13 octobre 2017 Le regard. Et ce vent qui soufflait sur la cendre. Tout était là. Dans les pudiques couleurs du silence ouvertes sur le vertige de l’inconnu. Je recueillais les mots éphémères qui un à un germaient sur des terres improbables peuplées d’invisibles présences et qui se déposaient au gré des feuilles blanches où le vent les faisait tournoyer. Au frôlement de l’ombre, ils devenaient oiseaux de cendre, renaissant des brasiers de l’oubli d’où s’échappaient, brillantes dans le noir, les fulgurantes étoiles du souvenir. + Lire la suite |