Avec ce très bel ouvrage, les fées n'auront plus de secrets pour vous.
Pierre Dubois est un maître en matière d'elficologie: il semble tout connaître du petit peuple, non seulement des figures connues de notre folklore mais également en partie de celles des traditions plus lointaines.
Ce magicien conteur a dû cotoyer ces créatures de longs temps pour en savoir autant à leur sujet.
Qu'elles habitent nos foyers, peuplent les airs ou les campagnes..., qu'elles s'appellent apsarâ, laumes, Morgane..., qu'elles soient blanches biches ou enfants du désir, elles sont toutes là réunies pour le bonheur de notre imagination et de nos yeux, sous le dessin de Claudine et Roland Sabatier.
On y apprend les légendes et traditions, comment elles vivent, ce dont elles se nourrissent, quels sont leurs habits...
Un voyage sans fin au pays des fées, un des plus beaux qui soit.
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Petite, ce livre exerçait en moi, un magnétisme presque surnaturel. Je le lisait toujours pour ses divines illustrations. Maintenant, je le lis pour m'envoler vers les fées.
Ce livre est une splendide encyclopédie sur des figures de légendes peuplant notre monde : les fées. Qu'elles aient des ailes de papillons, un physique de rêve, des pouvoirs illustres, elle ont des histoires à conter.
Chaque être féminin paranormale a droit à une description fouillis, une destination spécifique, des faits ou méfaits rapportés et une histoire sur leur sujet. le tout accompagnés des belles illustrations et des citations.
Certaines de ces figures m'ont envoûtées : la banshee, femme spectrale hantant les terres anglaises, irlandaises et écossaises et dont les hurlements annoncent un trépas imminent, les dames noires et rouges, opposées des pures dames blanches et étant les monstres au service de la perversité, les lavandières qui battent leur vêtements dans les lacs nocturnes dont on a peur de les croiser,la Vila, fantôme savourant sans cesse une vengeance insatiable au fin fond de l'Europe de l'Est, les Streghes, démones à tête de chien buvant le sang des enfants et cachées dans les montagnes corses...
Quand vous lisez cette encyclopédie, vous aimerez chercher les fées, les débusquer dans les forets et croire à elles, alors ne nier pas vos enfances perdus et embarquez dans le monde féerique...
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Merci à Pierre l'Enchanteur, grand ami des créatures imaginaires de tous pays pour cette superbe encyclopédie admirablement illustrée. Après mes enfants, je la fais découvrir à d'autres enfants toujours émerveillés, intrigués ou passionnés par les légendes, les elfes et les fées.
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Dame Holle
Superbe lorsqu'elle mène sa course de déesse. Le profil est droit, cristallin, le regard comme un velours sombre faufilé de traversée de nuits, la peau baignée des feux lunaires, une chevelure de comète.
Les contes de fée construisent sa demeure dans une collineuse campagne de nuages. C'est une paisible et proprette chaumine entourée d'un jardin soigneusement entretenu. Un seau sur la margelle d'un puits attend d'être rempli. Une lessive attend qu'on la blanchisse, et des édredons et couettes de plumes attendent aux fenêtres d'être battus.
Se nourrit de la Voie Lactée ou de bouillon de légumes.
Une à une, aile par aile, en vols fragmentés, émergent de la nuit miniature que le matin dissipe les sujettes fluidiformes d'une population libellunaire toute engourdie de bâillements, de replis enliseronnés qu'un ébrouement défripe. Une apprentie, reconnaissable au bonnet nigricorne, pleurniche de ne plus retrouver ses paniers contenant les fioles d'extrait d'alisier. Derrière la traîne royale la foule lactéipenne secoue ses antennules, s'assouplit la jambe phylloïde, égrène ses gammes flûtées ; bavarde, se bouscule, compare ses finesse d'épiderme, ses élégances d'élytres, s'ajuste l'ombrelle, se chamaille pour deux sous de grelots et finit enfin par répondre aux ordres en s'alignant sur un rang fantaisiste. Une douairière planirostre embouche son olifant et sonne le départ...
Entre le bien et le mal, l'archange et le daymon, la légende découvre un être. Cet être, c'est la Fée.
Entre l'Eden et les Enfers, la légende rêve d'un monde. Ce monde est peuplé par les Fées.
Entre la lumière et les ténèbres, la légende créé un crépuscule. Ce crépuscule devient la Féerie...
Lorsqu'à la mi-mars la Dryade, assotée par les humeurs de la sève montante, appelée au-dehors par les cors-calices dans lesquels soufflent les hérauts du Petit Peuple, se détache de l'écorce et va rejoindre le premier essaim sylphique, l'Hamadryade ne quitte ni la cellule dense du cambium, ni le liber où circulent l'âme sylvestre, les nerfs et le sang vert. Animée par un élan profond, elle prend appui sur ses racines, aspire de ses mille radicelles le mille vies de l'humus renaissant et s'étire, tout le long du tronc jusqu'aux plus fines ramilles, refluant toute sa moelle amoureuse dont le surplus écarte les bourgeons... et illumine son houppier encore ensommeillé d'une tendre aura amoureuse.
On n'entre pas en Féerie en sautant la clôture. On n'y accède que par aventure, épreuve, enchantement, enfaytement, par amour.
Payot - Marque Page - Pierre Dubois - Texas Jack