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Critique de Aline1102
Libre et fougueuse. C'est ainsi qu'est Louise Saint-Quentin, la Muse de Gabrielle Dubois.
A vrai dire, elle n'a pas eu le choix. Orpheline très tôt, la jeune fille a dû se débrouiller tôt pour construire sa propre vie et son propre destin. Alors, la liberté était sa meilleure option, parce que le carcan imposé par la société du XIXe siècle aux femmes n'intéressait pas Louise et ne lui convenait pas. Qu'apportent les codes et contraintes à une jeune fille livrée à elle-même et devant gagner sa vie et sa place dans l'existence, si ce ne sont des entraves ?
A 16 ans, alors qu'elle part à la recherche de son frère disparu depuis des années, Louise découvre la bonne société parisienne grâce au compositeur Karl Meyer. Au travers des aventures de la demoiselle dans la capitale, c'est dans un monde neuf que nous emmène Gabrielle Dubois, un monde dans lequel tout est encore possible : les beaux immeubles parisiens sont flambants neufs, les tournures deviennent la tenue favorite des dames, la gastronomie française gagne ses lettres de noblesse grâce à des hommes comme Auguste Escoffier. Louise découvre l'opéra avec Meyer, auquel elle inspire la composition d'une oeuvre au titre révélateur : L'Effrontée. Lorsque Gabrielle Dubois décrit la façon dont un clavier de piano prend vie sous les doigts du compositeur, on partage l'émotion de Louise et on a l'impression de découvrir la musique en même temps qu'elle.
Ensuite, lassée de la société parisienne qui lui ressemble peu, Louise s'embarque pour Tahiti avec le peintre Clovis Bolivar, dont elle deviendra la muse. Leurs tableaux remporteront un franc succès à Paris même si, à ce moment, Louise est une fois de plus à l'autre bout du monde : en Australie, dans le domaine d'Edward Campbell, homme d'affaires féru de peinture et fasciné par le tableau de Bolivar qu'il a acquis et dont Louise est le modèle.
Parfaitement documenté, La Muse nous emmène à travers les continents pour découvrir une époque fascinante au travers des yeux d'une héroïne attachante et de personnages secondaires tous plus fascinants les uns que les autres.
« La Muse » est le prélude d'une grande saga qui promet de bons rebondissements ! Roman historique et romantique, il met l'accent sur la force des femmes et sur le fait que celles-ci sont bien souvent le moteur du changement dans la société. Un ton résolument féministe, qui me plaît beaucoup, mais qui ne bascule jamais dans les clichés faciles de ce genre de littérature, grâce à la très belle plume de l'auteure. Enfin, le soin apporté à tous les détails (événements historiques, biographies des différents personnages – réels ou romancés -, arts et littérature) montre à quel point Gabrielle Dubois s'est investie pour nous offrir une histoire inoubliable. Et je peux vous dire qu'elle a réussi !
A vrai dire, elle n'a pas eu le choix. Orpheline très tôt, la jeune fille a dû se débrouiller tôt pour construire sa propre vie et son propre destin. Alors, la liberté était sa meilleure option, parce que le carcan imposé par la société du XIXe siècle aux femmes n'intéressait pas Louise et ne lui convenait pas. Qu'apportent les codes et contraintes à une jeune fille livrée à elle-même et devant gagner sa vie et sa place dans l'existence, si ce ne sont des entraves ?
A 16 ans, alors qu'elle part à la recherche de son frère disparu depuis des années, Louise découvre la bonne société parisienne grâce au compositeur Karl Meyer. Au travers des aventures de la demoiselle dans la capitale, c'est dans un monde neuf que nous emmène Gabrielle Dubois, un monde dans lequel tout est encore possible : les beaux immeubles parisiens sont flambants neufs, les tournures deviennent la tenue favorite des dames, la gastronomie française gagne ses lettres de noblesse grâce à des hommes comme Auguste Escoffier. Louise découvre l'opéra avec Meyer, auquel elle inspire la composition d'une oeuvre au titre révélateur : L'Effrontée. Lorsque Gabrielle Dubois décrit la façon dont un clavier de piano prend vie sous les doigts du compositeur, on partage l'émotion de Louise et on a l'impression de découvrir la musique en même temps qu'elle.
Ensuite, lassée de la société parisienne qui lui ressemble peu, Louise s'embarque pour Tahiti avec le peintre Clovis Bolivar, dont elle deviendra la muse. Leurs tableaux remporteront un franc succès à Paris même si, à ce moment, Louise est une fois de plus à l'autre bout du monde : en Australie, dans le domaine d'Edward Campbell, homme d'affaires féru de peinture et fasciné par le tableau de Bolivar qu'il a acquis et dont Louise est le modèle.
Parfaitement documenté, La Muse nous emmène à travers les continents pour découvrir une époque fascinante au travers des yeux d'une héroïne attachante et de personnages secondaires tous plus fascinants les uns que les autres.
« La Muse » est le prélude d'une grande saga qui promet de bons rebondissements ! Roman historique et romantique, il met l'accent sur la force des femmes et sur le fait que celles-ci sont bien souvent le moteur du changement dans la société. Un ton résolument féministe, qui me plaît beaucoup, mais qui ne bascule jamais dans les clichés faciles de ce genre de littérature, grâce à la très belle plume de l'auteure. Enfin, le soin apporté à tous les détails (événements historiques, biographies des différents personnages – réels ou romancés -, arts et littérature) montre à quel point Gabrielle Dubois s'est investie pour nous offrir une histoire inoubliable. Et je peux vous dire qu'elle a réussi !
