La guerre civile est-elle encore, pour reprendre Pascal, " le plus grand des maux " ? Après l'expérience des génocides, a-t-elle perdu la primauté dans l'échelle du malheur ? Est-elle le signe de la barbarie ou simplement l'effet d'institutions délétères ? Crime contre la cité, théâtre d'une cruauté qui se déchaîne, peut-elle aussi prendre la forme d'un engagement civique ? Ne faut-il pas, en effet, préférer la guerre civile au despotisme ? De Thucydide à Cari. Schm...
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