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EAN : 9782919402120
300 pages
Bruit Blanc (04/04/2013)
4.25/5   4 notes
Résumé :
« Il m’a étendue sur le lit double d’une des chambres. Je dormais quand nous sommes arrivés à l’hôtel. Il a dû me porter jusque-là, mais je sais que je suis dans la 101 parce que la fenêtre est ouverte et que je reconnais le ciel. Je suis nue, Anton m’a déshabillée.
J’attends un peu.
Ce n’est pas moi qui me suis planté une fourchette dans la main, ce n’est pas moi qui me suis sectionné une artère ou je ne sais quoi. Ce n’est pas moi qui suis folle. »>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout d'abord merci à la Masse Critique pour cette belle découverte, encore une fois.

Stigma raconte, avec poésie, douceur, parfois brusquerie, la vie d'un groupe d'enfants et leurs marques, leurs blessures, acceptées ou non, souvent à vif.
Il y a Sacha, la narratrice, Anton, le silencieux (dont elle est amoureuse en secret), Sirius, le grand gaillard, et la frêle Paula (indissociables tous les deux), Stepan, l'éternel optimiste, et Mortù, alias Thomas, nouvellement arrivé dans la bande, l'athlète.
Ce roman se découpe en cinq parties (Je discute avec les pins Huon (où Sacha fête ses douze ans), Je suis arrivée avec mon savon et ma brosse à reluire (elle a vingt ans), Ce n'est pas moi qui suis folle (trente cinq ans), Les rides te vont mieux qu'à moi (cinquante) et Etes-vous des assassins, messieurs ? (après la mort de Sacha, la parole est à Deb, la fille d'Anton)). On y suit leurs vies, leurs amours, leurs relations entre eux (amicales ou plus), la mort de leurs proches… ou la leur. Puis leurs enfants, qui font leur vie eux aussi…

Ode à la vie, à l'amour, à la souffrance, à la solitude et à la mort, les éditions Bruit Blanc proposent, avec Stigma de Marie Dubosq, un nouveau bijou de poésie et de sensibilité, merveilleusement bien écrit. J'ai découvert cette maison d'édition grâce à Babelio, avec Collège de Jérôme-David Suzat-Plessy. Et ces deux lectures ne donnent sérieusement envie de chercher à découvrir d'autres titres qu'ils ont publié.
Quoi qu'il en soit, je conseille fortement ces deux titres à tous les amoureux de la langue française.
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Je remercie tout d'abord l'opération Masse Critique et l'éditeur Bruit Blanc de m'avoir fait connaître cet auteur.

Entre le résumé et la couverture je m'attendais à complètement autre chose. Je pensais lire un thriller ou un policier avec du suspens. Il n'en est rien.

Ce livre raconte l'histoire d'une bande d'amis à travers le temps. On suit, assez rapidement, l'évolution des personnages à travers les années.

Cette histoire a été agréable à lire malgré, au départ, la déception de ne pas avoir entre les mains le livre que j'imaginais. Malgré tout, on rentre facilement dans cette histoire et on partage avec cette bande de jeunes (puis de moins jeunes) leurs blessures, leurs amours, leurs évolutions dans la vie et on se prend rapidement à s'attacher aux personnages.

Ce roman est plaisant à lire. Une histoire sur l'amitié à travers les années, les bons moments, les douleurs, les joies, les peines de la vie. Un bon moment de détente.
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Synopsis
« Il m'a étendue sur le lit double d'une des chambres. Je dormais quand nous sommes arrivés à l'hôtel. Il a dû me porter jusque-là, mais je sais que je suis dans la 101 parce que la fenêtre est ouverte et que je reconnais le ciel. Je suis nue, Anton m'a déshabillée.
J'attends un peu.
Ce n'est pas moi qui me suis planté une fourchette dans la main, ce n'est pas moi qui me suis sectionné une artère ou je ne sais quoi. Ce n'est pas moi qui suis folle. »



Mes impressions
Je vais commencer par le négatif… En lisant la 4ème de couverture, je m'attendais à une sorte de thriller dans le même genre que le film Stigmata de Rupert Wainwright. Bref un truc en rapport avec les stigmates du Christ. Sauf que pas du tout. Ce roman ne prend absolument pas cette direction, et finalement, j'ai trouvé que cette 4ème de couverture n'était pas représentative de la teneur de ces pages. Quelque part, je me suis sentie un peu trompée sur la marchandise.



Stigma, c'est donc en réalité l'histoire d'un groupe d'enfants, qui va grandir ensemble, se séparer, se retrouver, s'aimer, se détester. C'est une histoire de relations humaines, avec ses hauts et ses bas. Et c'est une très belle histoire. Pas une belle histoire dans le sens tout est beau dans la vie, non, mais dans le sens qu'elle est émouvante, prenante. Les personnages traversent leurs vies respectives avec leurs secrets, leurs joies, leurs peines… Chacun à sa manière, avec sa force de caractère.

Stigma est un roman qui parle de la vie, tout simplement.

La relation humaine est au centre de cette histoire, et la façon dont cela est traité m'a fait penser aux films de Danielle Thomson, comme le code a changé ou encore Des gens qui s'embrassent. L'auteur comme la réalisatrice décrivent des situations o finalement il ne se passe pas grand-chose, et pourtant l'histoire en reste prenante.

En conclusion, j'ai aimé cette lecture… après avoir bien compris que je n'avais pas un thriller entre les mains.
Lien : http://desliresdestoiles.wor..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Il m’a étendue sur le lit double d’une des chambres. Je dormais quand nous sommes arrivés à l’hôtel. Il a dû me porter jusque-là, mais je sais que je suis dans la 101 parce que la fenêtre est ouverte et que je reconnais le ciel. Je suis nue, Anton m’a déshabillée.
J’attends un peu.
Ce n’est pas moi qui me suis planté une fourchette dans la main, ce n’est pas moi qui me suis sectionné une artère ou je ne sais quoi. Ce n’est pas moi qui suis folle.

STIGMA (anglais, nom masc.) – στιγμα
Marque que laisse une plaie.
Marque au fer rouge qu’on imprimait autrefois sur l’épaule.
Marque d’infamie.
On nomme stigma du grec στίγμα (signifiant « piqûre »), une ancienne ligature de l’alphabet grec qui ne s’est conservée dans l’écriture actuelle que parce qu’elle sert à la numération alphabétique milésienne, où elle vaut 6.
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