Tout d'abord merci à la Masse Critique pour cette belle découverte, encore une fois.
Stigma raconte, avec poésie, douceur, parfois brusquerie, la vie d'un groupe d'enfants et leurs marques, leurs blessures, acceptées ou non, souvent à vif.
Il y a Sacha, la narratrice, Anton, le silencieux (dont elle est amoureuse en secret), Sirius, le grand gaillard, et la frêle Paula (indissociables tous les deux), Stepan, l'éternel optimiste, et Mortù, alias Thomas, nouvellement arrivé dans la bande, l'athlète.
Ce roman se découpe en cinq parties (Je discute avec les pins Huon (où Sacha fête ses douze ans), Je suis arrivée avec mon savon et ma brosse à reluire (elle a vingt ans), Ce n'est pas moi qui suis folle (trente cinq ans), Les rides te vont mieux qu'à moi (cinquante) et Etes-vous des assassins, messieurs ? (après la mort de Sacha, la parole est à Deb, la fille d'Anton)). On y suit leurs vies, leurs amours, leurs relations entre eux (amicales ou plus), la mort de leurs proches… ou la leur. Puis leurs enfants, qui font leur vie eux aussi…
Ode à la vie, à l'amour, à la souffrance, à la solitude et à la mort, les éditions Bruit Blanc proposent, avec
Stigma de
Marie Dubosq, un nouveau bijou de poésie et de sensibilité, merveilleusement bien écrit. J'ai découvert cette maison d'édition grâce à Babelio, avec
Collège de
Jérôme-David Suzat-Plessy. Et ces deux lectures ne donnent sérieusement envie de chercher à découvrir d'autres titres qu'ils ont publié.
Quoi qu'il en soit, je conseille fortement ces deux titres à tous les amoureux de la langue française.