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EAN : 9782931048368
196 pages
Névrosée (01/09/2020)
2/5   2 notes
Résumé :
Avant de mourir après s’être jetée du balcon, Marie accuse à tort son mari, Guillaume, de l’avoir poussée.

Guillaume est acculé par sa conscience : est-il vraiment innocent ?

Pour affronter l’introspection dans laquelle le décès de Marie le plonge, il lui faut se déplacer physiquement. Quitter ses habitudes et prendre le recul qui s’impose.

Il trouve refuge à La Chênaie, une hostellerie perdue dans un bled impossible. Une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'année 2021 commence bien : Masse critique du mois de Janvier m'a replongée dans les « femmes de lettres oubliées », car j'ai eu la chance d'être sélectionnée pour recevoir le roman de Louis Dubrau « A PART ENTIERE ».
J'avais déjà découvert cette collection en octobre 2020 en étant choisie pour publier une critique de « l'invisible ».
Première originalité de ce roman paru en première édition en 1974, derrière l'auteur se cache une femme, Louise Scheidt.
Le début est brutal ! Marie vient de se défenestrer et ses derniers mots avant de mourir accusent son mari « c'est Guillaume, il m'a poussée… »
Accusation à double sens : l'a-t-il fait basculer par dessus le balcon physiquement ou l'a-t-il amenée moralement à se suicider parce qu'elle n'attendait plus rien de sa vie ?
Guillaume entretenait une liaison avec Célia depuis trois ans, et Marie de son côté avait des amants de passage.
Pour se reconstruire et comprendre ce geste désespéré il faut qu'il parte, d'autant plus que son entourage est sans concession à son égard. A commencer par sa mère qui dépense toute son énergie à critiquer tout ce que fait son fils.
Petite réflexion au passage : Guillaume s'adresse toujours à elle en disant « mère » et non maman et ça me surprend, car depuis le début je trouve l'écriture énergique précise et plutôt moderne.
Sans doute (et ça n'amuse que moi) une façon de l'auteure de nous ramener à l'époque où a été écrit ce drame.
Bon ! Donc Guillaume doit partir et tout laisser derrière lui. Sa galerie de peinture, son associé avec lequel il ne s'entend pas et sa maîtresse dont il commence à se lasser.
C'est son ami Pierre qui va lui proposer de s'installer en pleine campagne dans une ancienne propriété proposant des chambres en location. le mode de vie de Valérie et Bosco les gérants de la Chênaie va vite captiver ce « rat des villes ».
Il va prendre ses marques, entreprendre un voyage intérieur, refaire sa vie à l'envers, et penser un peu à l'épreuve qu'il traverse, mais pas trop en fait…
Il va aussi rencontrer une jeune femme qui va beaucoup l'intéresser (sans doute parce qu'elle s'appelle Marie), et de longs chapitres que j'ai parfois trouvés désagréables et ennuyeux vont se succéder.
Le retour de Guillaume à son domicile va mettre fin à ce roman, beaucoup de questions vont rester sans réponse (notamment concernant la mort de sa femme), et là j'ai envie de dire tout ça pour ça ?
Je rejoins « lectrice_en_serie » sur ce point : moi aussi j'ai terminé ce roman par obligation. Sans Masse critique je l'aurais abandonné sans regret.
Je reconnais qu'il est bien écrit, mais ça ne fait pas tout !
Je remercie Babelio et les éditions Névrosée pour cet envoi, Femmes de lettres oubliées est une belle collection, mais là pour moi ça n'a pas fonctionné.
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Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions Névrosée pour la masse critique.

Livre écrit par Louis Debrau, de son vrai nom Louise Scheidt, femme qui a décidé d'écrire sous un pseudonyme masculin pour éviter les avis subjectifs sur les écrits des femmes à l'époque.

Aspect "ergonomique" : le livre se prend bien main. Pour les personnes ayant des problèmes de vue la police du texte est correcte (un peu plus grosse que le roman de poche classique).

Avis plutôt mitigée sur ce livre.
Je pense que ma déception est dû au fait que je m'attendais à une enquête sur la cause du décès et de l'accusation portée au mari mais il n'en est rien. Les premières pages se lisent bien le rythme est bon mais très rapidement tout devient mou... C'est mou... Mais d'un mou... L'histoire s'accélère un peu vers le milieu du livre et vers la fin, c'est tout.

Côté psychologie, on perçoit un introspection mais je le sens pas assez approfondie, c'est superflue, la psychologie des personnages est de "surface". le texte nous échappe tout comme la vie du personnage principal, peut-être est-ce voulu de l'auteur ?

L'histoire en elle-même ne m'a pas trop plu mais comme dit plus haut je pense que je n'avais pas les bonnes attentes. Honnêtement, je me suis forcée à finir ce livre car c'est une masse critique mais ce n'a pas été un plaisir.

Néanmoins, j'ai hâte de découvrir la collection "Femmes de lettres oubliées" dirigé par Anna Menese dont je trouve l'idée fabuleuse !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Vous n'avez jamais regardé des yeux d'enfant pour parler ainsi.
- C'est ce qui vous trompe. Et ce que j'y ai vu, dans ces yeux d'enfants, c'est ce qu'on peut voir dans un regard adulte, en moins achevé, en moins définitif. Ne me parlez pas d'innocence. Il n'y a pas plus roublard, plus cruel, plus violent, plus instinctivement possessif et menteur qu'un enfant. Songez aux terrifiantes colères des nourrissons, et à leurs gazouillements prometteurs pour peu qu'ils souhaitent obtenir quelque chose. Voyez la manière dont ils se saisissent de tout ce qui passe à leur portée et la férocité gratuite qu'ils mettent à détruire, à pétrir, à rendre méconnaissable ce dont ils se sont emparés.
- C'est vous qui êtes féroce !
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- Votre fille vous en veut ?
- Cela lui passera. On n'est jamais définitivement brouillé avec ses parents tant qu'ils ont quelque bien. C'est seulement lorsqu'ils se sont dépouillés qu'on commence à trouver qu'ils exagèrent, qu'ils vivent trop vieux, qu'ils y mettent de l'indiscrétion.
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On a des amis quand on a vingt ans, quand on est tous plus ou moins sur la même ligne de départ. Mais à quarante ans on n'a plus que des relations. Il faut attendre l'âge de la retraite, et que chacun ne puisse plus rien changer à sa ligne d'arrivée, pour retrouver des amis.
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- Il faut que ceux qui pénètrent dans votre bureau se sentent comme agressées, m'avait dit mon décorateur.
- Ah oui ? Pourquoi ?
- Le choc est indispensable si l'on veut créer une impression de chute libre.
A quoi j'avais répondu :
- La chute ne sera pas seulement une impression pour le malheureux qui prétendait s'asseoir sur un de vos sièges. Enlevez-moi tout ce fatras futuriste. Faites crépir les murs dans le ton que je vous ai indiqué, je m'occupe du reste.
-Vous aurez des regrets.
- Tant pis, je m'en accommoderai.
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Les paroles que j'avais prononcés quelques semaines plus tôt, alors que je logeais dans le petit flat de mon ami Pierre, me revinrent aux lèvres : "Que fait-on lorsqu'on se sent incapable de rien faire ?" La réponse semblait toute simple : rien. Mais ce rien était lourd de signification car, à moins de se tuer, personne ne peut se gommer de la vie.
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