Les Nombrils, tome 7 : Un bonheur presque parfait

Il y a eu Un dîner presque parfait... le bonheur est dans le pré... Et voici Un bonheur presque parfait...

Non, il ne s'agit pas d'une énième émission de télé-réalité mais bien du dernier tome des aventures de Karine, Vicky et Jenny, les célèbres Nombrils.

Dans ce tome, nos trois "amies" s'éloignent peu à peu, chacune prise par sa vie respective. Vicky est tiraillée entre deux amours, le sous-doué Jean-Franky et ses plaquettes de chocolat et le rondouillard et tendre Hugo. Jenny semble, elle, nager dans le bonheur. Sa relation avec James, le gendre rêvé, ravit son entourage et fait enrager les envieuses, à commencer par Rebecca, sa soeur aînée. Pourtant, Jenny est en proie au doute et ses sentiments envers la belle et rebelle Mégane sont de plus en plus confus. Quant à Karine, tel un papillon, elle est attirée par les sirènes de la gloire. Va-t-elle s'y brûler les ailes?

Bref, derrière les sourires de circonstance, la vie est loin d'être rose pour les Nombrils. Et, quand tout se lézarde, bonjour la catastrophe !

Avec ce 7e volet, on retrouve nos héroïnes à un stade de la vie où l'on doit poser des choix. Pas toujours simple de découvrir qui l'on est, ce que l'on veut vraiment ou ce que l'on ne veut absolument pas. Surtout quand la peur du qu'en-dira-t-on et le respect des conventions viennent biaiser tout. Nos trois amies seront-elles assez fortes pour laisser parler leur coeur ?

Avec cet album, les auteurs passent clairement à la vitesse supérieure. L'intrigue se recentre sur l'évolution des personnages, confrontés aux aléas de la vie. C'est particulièrement le cas de Vicky qui est de loin la plus malmenée dans cet opus. Mais les deux autres ne sont pas en reste non plus. Pour info, pour s'y retrouver dans l'imbroglio des sentiments de plus en plus complexes qui lient les personnages, les auteurs offrent au lecteur, au début et à la fin de l'album, deux mindmaps présentant la situation avant et après.

Les gags sont toujours présents mais moins potaches. On quitte définitivement (?) l'école et le monde des ados pour s'ouvrir à celui des adultes et de tous leurs problèmes : amis, amours, emmerdes. D'ailleurs, dans cet album, le rôle dévolu aux parents est bien plus important que précédemment.

Enfin, en filigrane, les auteurs démontent bon nombre de clichés qui ont la dent dure et qui ont trait à l'argent, la beauté, le fait d'être soi-même et le bonheur.

Bref, un album peut-être un peu plus sérieux - plus compliqué en effet de rire à gorge déployée avec les sentiments - mais néanmoins particulièrement plaisant à parcourir. En dix ans, les personnages ont évolué et mûri en même temps que leurs fans. Et c'est tant mieux !
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Très hâte de le lire ! J'ai adoré les 6 premiers, donc je suppose que lui aussi !

Un tome de transition peut-être un peu trop longuet qui prend bieeen le temps de conclure certaines intrigues du tome précédent. Pour autant, c'est toujours aussi drôle et l'oeil se ravit de plus en plus des dessins de Delaf !

Les albums des nombrils sont vraiment très appréciés à la maison et les parutions attendues avec impatience. Les personnages, pour le moins caricaturaux, se retrouvent dans des situations difficiles et ce décalage génère de l'humour, de la légèreté tout en permettant au lecteur de prendre du recul par rapport à son vécu et le pousse à réfléchir, notamment à la difficulté qu'il y a à s'assumer. Les thématiques abordées dans chacun des tomes sont complètement en phase avec les problématiques adolescentes. Cette série a permis à une petite chenille urticante que je connais de supporter les affres de l'adolescence et de l'aider à se transformer en chrysalide – encore un peu et le papillon pourra déployer ses ailes. Bref, je voue une éternelle gratitude à Maryse Dubuc et Delaf d'avoir imaginé Les Nombrils !
Trois étoiles seulement pour ce tome 7 car j'ai trouvé qu'il souffrait un peu du « découpage par épisodes » : la contrainte d'un gag par double page rend l'histoire plus hachée que dans les tomes précédents, d'autant plus que le fil rouge du récit est moins léger. Ceci étant, on attend de pied ferme le tome 8, parce que le tome 7 … « Maaamman, la fin c'est troooop horrible »

BD pour adolescents et adultes. Les coups de crayons sont plein de détails, parfois marrants.
On passe un bon moment, c'est triste, joyeux, j'ai même éclaté de rire à quelques reprises.