La nostalgie de Dieu, tome 1

Au début la seule raison qui m'a poussée à lire ce livre (à part sa présentation en cours de Bande-Dessinée ...) c'est le côté insolent des remarques lancées contre la religion chrétienne !
Et puis finalement, en prenant un peu (beaucoup pour les croyants !) de recul, on se marre bien ! Et puis il y a certains passages qui ne sont pas si faux ... A lire de tout urgence, d'autant plus qu'il paraitrait que la maison d'édition aurait fait failite donc on ne peut l'avoir que sur Internet !! Et encore !
Bref je m'égare ... EXCELLENT livre ! ^^

Un homme désespéré s'apprête à mettre fin à ses jours en se jetant du haut d'une falaise. Implorant un hypothétique secours, c'est, à sa grande surprise, Dieu en personne qui lui répond. Bien différent de l'entité qu'il avait imaginé et à laquelle il croyait, son divin interlocuteur s'avère vulgaire, agressif et surtout profondément dépité par l'incurie de ses créatures dont il soucie peu depuis longtemps. Il a créé un univers dans un moment d'égarement et en a totalement perdu le contrôle depuis, en dépit de quelques tentatives pour guider les humains vers le droit chemin. le dialogue s'engage malgré tout et l'on découvre entre autre le regard pour le moins iconoclaste que ce dieu pose sur des problèmes sociaux, sa défiance des clergés et des religions créés par les hommes pour leur propre usage, ses fidèles les plus célèbres et ses copains créateurs de mondes beaucoup moins problématiques et compliqués à gérer, uniquement peuplés de ficus par exemple... Paradoxe, sa présence, loin de réanimer la foi aurait plutôt tendance à l'éteindre, ne doute-il pas lui-même de son propre pouvoir ? Cette bande-dessinée est une réjouissante petite satire, moins futile qu'elle ne laisse paraître, je la conseillerai à tous publics dès le lycée.
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Après avoir sauvé un candidat au suicide ( plus de travail, plus de femme, plus de sexe, il n'en faut pas plus pour tenter le grand plongeon!), voilà Dieu qui atterrit sur le divan d'un psychanaliste. Dieu a de gros problèmes existentiels: le monde, les hommes, la Bible, et son obsession pour Batman. On suit son auto-critique pendant deux livres car il en a gros sur la patate. Il est en pleine dépression lui aussi. Les pages « Atelier » sont à se pisser dessus. La vision de Marc Dubuisson quant à la religion, Dieu, etc n'est pas sans rappeler celle de l'excellent Pierre Desproges dont je vous invite à découvrir l'oeuvre; outre la finesse de ses analyses, son français impeccable, il est délicieusement irrévérencieux.

Ces deux livres en noir et blanc, soutenus par un trait simple voire minimaliste sont hilarants. Avec juste ce qu'il faut de cynisme sans pour autant tomber dans la vulgarité. Ca fait un bien fou de rire comme ça. Sortis chez diantre! éditions ou à suivre sur son blog: http://unpied.canalblog.com
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Cette Bd et sa suite sont deux petites merveilles d'humour. le Dieu qui nous parle (et qu'on ne voit jamais) est très drole et il faut l'avouer souvent assez juste. La plupart des gags me font vraiment rire et je trouve finalement le propos assez sympa, réfléchissant davantage sr l'homme que sur la religion en fin de compte.

Alors qu'il s'achemine jusqu'au bord d'une falaise, victime de son mal-être, pour se suicider, un homme entend alors la parole divine. Dieu lui parle et instaure un dialogue avec cet homme qui un instant plus tard aurait mis un terme à sa piètre existence...

Je m'attendais à ce que Dieu fasse lui-même cette chronique mais il n'a pas eu le courage, l'inspiration, l'envie, l'immaculée conception... rayez la mention inutile. Il faut dire que si on lui avait proposé un joli cul bien rebondi à la place d'une chronique, il aurait peut-être franchi le pas. Mais là, il m'a vu venir à des kilomètres avec ma demande... je vais devoir la faire à sa place.

La nostalgie de Dieu raconte la rencontre entre un homme sur le point de commettre l'irréparable et le Seigneur tout puissant. Un dialogue aux textes fort humoristiques entre un homme désabusé mais croyant depuis tous temps les textes bibliques et un Dieu grossier, désabusé, à la page et surtout pour l'abstinence...

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