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EAN : 9782070323449
189 pages
Gallimard (11/02/1986)
4.1/5   116 notes
Résumé :
Comment imaginer un plus beau destin de chevalier ? Guillaume est un homme nouveau issu d'un modeste lignage. Il est né au milieu du xiie siècle sous le règne d'Etienne de Blois, petit-fils de Guillaume le Conquérant. Champion de tournois jusqu'à quarante ans, il a servi fidèlement les Plantagenêt : Henri II, son fils aîné Henri le Jeune, et les cadets Richard Coeur de Lion, Jean Sans Terre. En récompense, on lui a donné pour femme l'un des plus beaux partis d'Angle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Georges Duby le dit lui-même : il ne souhaite pas écrire une biographie de Guillaume le Maréchal. Celle-ci existe déjà, c'est l'Histoire de Guillaume le Maréchal, écrite par Jean l'Anonyme au début du XIIIe siècle. En vérité, Duby souhaite, à travers la vie extraordinaire de cet homme clé de l'histoire médiévale anglaise, évoquer ce que fut la chevalerie et, plus généralement, la féodalité en Angleterre et en Europe. En cela la vie de Guillaume le Maréchal est un exemple, au sens latin du terme, un miroir donc, réfléchissant son époque et les hommes qui y vécurent.

Ces hommes n'étaient pas ceux du commun. Dans la répartition tripartite des hommes au Moyen Age, Duby ne s'intéresse pas à ceux qui travaillent ou à ceux qui prient. Il s'intéresse à ceux qui combattent : les chevaliers, et leurs seigneurs dont le plus haut, le roi, se situe au sommet de la pyramide sociale. Dans cette société figée, le parcours de Guillaume le Maréchal fait figure d'exception. Lui, le cadet de famille, celui dont le destin était de combattre sans jamais pouvoir prendre femme, devint l'un des personnages les plus puissants de son époque, puisqu'il fut, à la mort de Jean sans Terre, le régent du royaume d'Angleterre, chargé de veiller sur le petit roi, le futur Henri III. Consécration d'une vie, peut-être due à cet âge exceptionnel : le Maréchal vit entre environ 1245 et 1219. Son ascension ne fut pas linéaire : il est un chevalier errant lorsque, au début des années 1180, il est soupçonné de liaison avec la femme d'Henri le Jeune, fils d'Henri II Plantagenêt. Lorsque Henri II meurt en 1189, il s'inquiète de son avenir lorsque monte sur le trône Richard Coeur de Lion. Idem lorsque Jean Sans Terre y parvient : Guillaume doit laisser plusieurs fils en otage pour protester de sa bonne foi.

Guillaume doit son ascension à sa valeur exceptionnelle au combat. Tournoyeur redoutable, il remporte plusieurs succès lors de ces rencontres qui se déroulaient dans le nord de la France, faisant de la nation anglaise l'une des nations redoutées. A la guerre, notamment en Normandie ou dans le Maine, Guillaume fait honneur à son rang et à sa classe sociale. La bataille de Lincoln, en 1217, est sa consécration. Tous ces exploits lui permettent de prendre femme, d'ailleurs l'un des plus beaux partis du pays, qui fait sa fortune matérielle et le portent au rang des hauts barons du pays.

Si Georges Duby insiste sur le caractère exceptionnel de la vie de Guillaume le Maréchal, il la prend en exemple pour illustrer ce qu'était la féodalité au Moyen Age. Il faut comprendre que l'époque à laquelle vit Guillaume représente probablement le zénith et l'aurore du mode de vie chevaleresque. La foi, l'honneur, la générosité en constitue les piliers. Ce mode de vie, particulièrement viril, vit ses derniers instants. Les Etats monarchiques gagnent une solidité qu'ils ne perdront plus, et prennent le pas sur les puissances nobiliaires du pays. D'autre part, l'honneur cède peu à peu le pas à l'argent, qui deviendra la valeur dominante en Occident. L'argent, les chevaliers le méprisent mais en ont besoin, car leur prodigalité en dépend. Cet argent, donc, est la matérialité du pouvoir. Cependant l'honneur s'acquiert par l'intrépidité au combat, et la loyauté dans le lien personnel. Car l'époque est encore à la féodalité et les liens vassaliques déterminent un édifice social à la fois simple et complexe. Simple parce que les relations sont personnelles, et que l'on doit fidélité et bienveillance aux hommes qui nous dominent ou qui nous servent le plus directement. Complexes car ces relations peuvent s'entrechoquer, faisant vaciller la morale : ainsi Guillaume, servant son jeune seigneur Henri le Jeune, doit-il s'expliquer de cette fidélité à son roi, Henri II Plantagenêt, lorsque le fils entre en rébellion avec le père. Les relations sont verticales, mais aussi horizontales, et les liens vassaliques n'empêchent pas les jalousies, de celles qui naissent lorsqu'un chevalier apparait trop aimé de son seigneur : c'est ce qui arrive à Guillaume.

Jamais, cependant, Guillaume ne semble en danger dans le jeu des relations personnelles. le danger, il l'encourt lors des tournois, dont Georges Duby donne une vision sportive. Ainsi le tournoi, gigantesque affrontement de jeunes hommes fougueux et valeureux, est-il un événement sportif, organisé par les hauts barons du pays qui, à la manière des sénateurs romains organisent les Jeux, s'attachent par là la reconnaissance d'une classe de jeunes hommes liés entre eux par une même pratique, des mêmes codes culturels, et une amitié virile qui confine à l'amour. C'est la peut-être le plus grand mérite se Georges Duby : par son écriture simple et fluide, par le recours aussi à cette Histoire de Guillaume le Maréchal dont la langue restitue à merveille - peut-être parce que l'auteur était un laïc, sûrement parce que la source principale en est Jean d'Early, écuyer de Guillaume - le mode de vie chevaleresque, Duby donne vie à une époque souvent figée négativement. Guillaume le Maréchal, par sa vie formidable, par la chance aussi que nous avons d'en posséder une trace écrite, est le témoin de la chevalerie dont il fut, selon les chevaliers français eux-mêmes, le meilleur représentant.
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Guillaume le Maréchal ou le meilleur chevalier du monde est un livre d'Histoire et non un roman de chevalerie. L'auteur, Georges Duby, est un éminent spécialiste du Moyen-âge, et nous fait découvrir l'univers de la chevalerie, au travers la personnalité historique du Maréchal.
L'auteur s'appuit pour cela sur la biographie du chevalier, oeuvre versifiée, commandée pour la postérité de la lignée, qu'il analyse et résume pour notre confort. Il y a assez peu de citation, ce que j'ai apprécié étant donné les archaïsmes de langage et les spécificités du discours en vers.
Le présent livre s'ouvre sur la mort, ou plutôt l'agonie du Maréchal. C'est un épisode un peu long, dans lequel le professeur Duby évoque le cérémonial et les questions d'héritages, dans le milieu féodal de l'Angleterre du début du XIIIe siècle. S'en suit une biographie passionante du chevalier, qui relève à la fois du parcours type (formation, attachements et loyauté...) que de l'exceptionnel destin de Guillaume le Maréchal. Celui-ci, par sa force et sa bravoure, montrera des aptitudes peu ordinaires dans le maniement des armes, à la guerre comme en tournois, et s'attachera aux services de plusieurs rois anglais. D'une longévité étonnante pour l'époque, il saura s'extraire de son statut de pauvre chevalier, pour celui de baron et d'éminence grise.
Un ouvrage intéressant pour les lecteurs curieux d'en apprendre d'avantages sur les règles de conduites de la chevalerie; l'imbroglio des fidélités de parenté, vassalique, d'amitié, qui régie la vie de ces guerriers bien-nés mais souvent fort dépourvus. le style de l'auteur est clair bien que parfois tourné de manière inhabituelle. Cela reste abordable au néophyte qui souhaite découvrir un univers, finalement plus machiste qu'on ne l'aurait imaginé.
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Si j'aime L Histoire, je suis très loin d'être une spécialiste, et m'instruire en le domaine m'intéresse, a fortiori à propos des chevaliers et de la chevalerie.
Je suis comblée par cette lecture. Passionnante (mais pas si facile, parce que déjà que je suis moyenne en Histoire de France, l'Histoire d'Angleterre, pour y être liée, ne m'en est pas moins étrangère), me voilà un peu plus au fait des aventures et mésaventures des premiers "Henri", de leurs démêlés entre eux et avec les rois de France, car le chevalier Guillaume "le maréchal", qui tient son titre de la fonction de son père, eut une longévité étonnante pour l'époque et vécut sous 5 rois anglais, les servit, jusqu'à être le tuteur et régent du royaume du dernier, dont Jean sans terre était le père et qui n'avait que 9 ans à la mort de celui-ci.
Bref, c'est vraiment une super lecture, qui transpire la passion de G. Duby pour son domaine, et qui la transmet sans coup férir à ses lecteurs ! du coup, j'en ai commandé un autre de lui, "l'an Mil"...
Si vous aimez L Histoire (même sans être très bons dans le domaine), voilà qui éclaire notre lanterne sur la vie des chevaliers (des derniers), qui avaient semble-t-il réellement l'esprit chevaleresque de défense de la veuve et de l'orphelin ! Sans pour autant d'ailleurs beaucoup respecter les femmes, qui étaient vraiment juste bonnes à faire des gosses et transmettre biens et titres à l'époque, c'était pas tout à fait comme je me l'imaginais, et ça fait du bien de savoir le fin mot de l'Histoire !
Epopée magnifique et formidablement bien racontée du "dernier" chevalier, au delà du meilleur, puisque les deux dernières décennies où il vécut, la chevalerie et son esprit était déjà tombés en désuétude...
Je sais que ma note est un peu exagérée, mais à la mesure du plaisir que j'ai pris à lire ce bouquin !
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Accessible à tous

Ce n'est pas un roman, c'est un livre d'histoire, mais sa mise en page et son format poche en font un cousin du roman, aussi dans le style d'écrire. Aux oubliettes les titres, à la trappe les chiffres et le manuel en lui-même. C'est en cela que le titre est accessible à tous. L'écriture de Duby est compréhensible, bien qu'il faut être concentré et parfois faire attention, il y a des redites mais avec des mots différents et parfois plus complexes. Ce qui est appréciable, c'est que pour expliquer telle ou telle chose, Duby n'hésite pas à rappeler ce qu'il a dit précédemment pour raviver votre mémoire. On se plaît à traverser la vie de Guillaume le Maréchal, dans cette chanson de geste posthume commandé par son fils Guillaume le Jeune vraisemblablement lors d'un mariage, écrit par le trouvère Jean l'Anonyme et dont la principale source n'est pas les habituelles sources ecclésiastiques mais Jean d'Early, l'écuyer fidèle de Guillaume le Maréchal. Duby étudie donc cette chanson de geste, cette éloge, extrayant des éléments afin de nous livrer un ouvrage sans lourdeur.

Étudier quoi ?

Ce qui est très intéressant avec cet ouvrage de Georges Duby, propre du comportement des historiens des Annales, c'est de ne pas raconter l'histoire de Guillaume le Maréchal, de ne pas écrire sa biographie, ce qui a déjà été fait antérieurement. Non, Georges Duby utilise l'histoire du célèbre Guillaume pour étudier plusieurs sujets à cette époque bien précise, Guillaume étant né en 1145 et mort en 1219. le sujet principal de Duby, c'est l'étude de la culture chevaleresque. Ce qu'est la chevalerie à cette époque, ses comportements et ses aspects, la relation entre les chevaliers, leur mort, la relation entre le pouvoir (dont les succès qui ont porté Guillaume au coeur du pouvoir, jusqu'à devenir régent), et ma partie préférée : les tournois. On y découvre beaucoup de choses et plus on lit, plus on adore ce cadre, bien que je conseille de prendre quelques notes au passage. C'est une oeuvre si monumentale que mes enseignants d'histoire médiévale de deuxième année nous l'ont donné à lire.
Lien : https://leschroniquesdejerem..
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Redonnant vie à cette "Histoire" de Guillaume le Maréchal (1146-1219) commandée par son fils et composée de quelques 19 000 vers, l'immense historien que fut Georges Duby nous replonge au coeur du Moyen âge des chevaliers.
Commenté avec mesure et savoir, ce texte, retrouvé après 800 ans et consacré au "Meilleur des chevaliers", est une source incontournable de connaissances.
Sur son lit de mort, Guillaume met en ordre son héritage et ses funérailles. Ce sera aussi le moment de parcourir cette vie de combats et de gloire, de se justifier contre quelques griefs, d'évoquer sa jeunesse , son habileté aux joutes et aux combats, ses alliances…
Georges Duby fut un orateur hors pair, un grand écrivain élégant et précis et pour qui s'intéresse à cette période de l'histoire ce livre est indispensable.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Lorsqu'il était adolescent, le fils de chevalier voyait devant lui sa vie scandée en trois séquences par deux cérémonies majeures, deux journées, deux grandes fêtes, puisque la communauté célébrait l'un et l'autre de ces passages par des jeux, des rires et la destruction allègre des richesses. S'il atteignait plus de vingt ans, s'il avait la chance de n'être pas terrassé avant par l'un de ces accidents très fréquents dans l'apprentissage militaire, il était assuré de vivre la première de ces journées, celle qui, pour tous les garçons bien nés que l'on n'avait pas décidé de fourrer dans l'Eglise, manifestait l'achèvement de leurs "enfances" et leur admission dans le groupe des guerriers : c'était le jour de l'adoubement.
[...] Le second jour, quant à lui, n'était qu'un rêve, et pour la plupart chimérique. Ce jour-là, celui des noces, le guerrier franchissait le pas décisif. Il pénétrait dans le cercle beaucoup plus étroit de ceux qui réellement dominaient. Voilà ce qu'il advint au Maréchal en 1189. Risquons le mot : un changement de classe.
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Voilà pourquoi la chanson me passionne (Ndr : la chanson sur Guillaume écrite après sa mort). Oeuvre d'un homme qui n'appartenait pas à l'intelligentsia cléricale, ou qui du moins s'en était pendant son travail écarté, elle porte un témoignage rarissime sur ce qu'étaient, parmi les chevaliers de ce temps, le sens et la connaissance de l'histoire. Elle est la mise en forme d'une mémoire que je ne dirai même pas courtoise, car dans les grandes cours princières le poids des influences ecclésiastiques sur les manières de penser des laïcs était sensiblement plus lourd que dans la maisonnée de Guillaume. Ce qui nous est livré est infiniment précieux : la mémoire chevaleresque à l'état presque pur, dont, sans ce témoignage, nous ne saurions à peu près rien.
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Lorsqu'il était adolescent, le fils de chevalier voyait sa vie scandée en trois séquences par deux cérémonies majeures, deux journées, deux grandes fêtes puisque la communauté célébrait l'un et l'autre par des jeux, des rires et la destruction allègre des richesses. S'il atteignait plus de vingt ans, s'il avait la chance de n'être pas terrassé avant par l'un de ces accidents très fréquents dans l'apprentissage militaire, il était assuré de vivre la première de ces journées, celle qui, pour tous les garçons bien nés que l'on n'avait pas décidé de fourrer à l'Eglise, manifestait l'achèvement de leurs enfances et leur admission dans le groupe des guerriers : c'était le jour de l'adoubement. Ils recevaient l'épée, cet insigne du pouvoir de combattre, d'user légitimement de la force qui les élevaient au dessus des immatures et de tous les vilains. Le second jour, quant à lui, n'était qu'un rêve, et pour la plupart chimérique. Ce jour-là, celui des noces, le guerrier franchissait le pas décisif. Il pénétrait dans le cercle beaucoup plus étroit de ceux qui réellement dominaient.
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Les gens d'Eglise s'acharnent contre nous ; ils nous rasent de trop près. J'ai pris pendant ma vie au moins cinq cents chevaliers dont je me suis approprié les armes, les chevaux, les harnais. Si le Royaume de Dieu pour cela m'est refusé, je suis refait. Qu'y puis-je ? Comment voulez-vous que je rendre tout ? Je ne puis faire plus pour Dieu que de me rendre moi-même à lui, repentant de tous les méfaits que j'ai commis. Si les clercs ne veulent pas que je sois banni, rejeté, exclu, ils doivent me laisser la paix. Ou bien leur argument est faux, ou bien nul homme ne peut être sauvé.
(Dixit le chevalier lui-même, semble-t-il)
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Gilbert Fils Rainfroi, son nouveau sénéchal, obtint la « filles de Lancastre », se défaisant pour la saisir de l'héritière de Châteauroux, tandis que son vieil ami Guillaume se voyait accorder le morceau qu'il guignait : la « pucelle de Striguil ». Il touchait vraiment le gros lot. Helvis de Lancastre, ça n'était qu'un seul fief de chevalier ; Isabelle de Striguil, soixante-cinq fiefs et demi : on mesure ici l'ascendant que le Maréchal avait pris en deux ans sur le roi qui tombait en ruine, et si vite, en vérité, qu'il fallait se hâter agripper ce qui tombait de ses mains. Malheureusement, Guillaume ne pouvait épouser sur-le-champ. La succulente héritière se trouvait pour lors en lieu sûr, à Londres, dans la tour, depuis treize ans que son père était décédé. On l'y tenait à l'abri des surprises. C'était un si précieux trésor que le roi ne se décidait pas à s'en séparer. Hubert Gauthier, alors clerc du grand justicier d'Angleterre, reçut bien l'ordre que la fille et l terre fussent livrées rapidement.
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Videos de Georges Duby (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Georges Duby
A l'occasion de la publication de l'ouvrage : Martine Reid, Félicité de Genlis. La pédagogue des Lumières, Tallandier Avec Gilles HEURÉ, Michelle PERROT, Martine REID Michelle Perrot, historienne pionnière de l'histoire des femmes (Histoire des femmes en Occident, avec Georges Duby, 1991 ; Les Femmes ou les silences de l'histoire, 1998 ; George Sand à Nohant : une maison d'artiste, 2018) et Martine Reid, spécialiste de la littérature du XIXe siècle et notamment des femmes en littérature (George Sand, 2013 ; Félicité de Genlis. La pédagogue des Lumières, 2022), vont revenir sur ce champ de recherche qui ne cesse de s'enrichir et questionne de plus en plus la place des femmes dans la société d'aujourd'hui.
Gilles Heuré
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