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Fanny Liger (Illustrateur)
EAN : 9782956247685
204 pages
Editions Nanika (26/09/2019)
4.55/5   11 notes
Résumé :
« La Corée c’est un peu comme le Japon ou la Chine, non ? »…Voici la onzième puissance mondiale, son histoire millénaire, ses rites ancestraux, sa langue fascinante et son économie bouillonnante réduite en quelques mots à ce statut d’hybride sans originalité. N’en déplaise à certains, la Corée du Sud est un pays bien à part qui ne supportera pas les comparaisons très longtemps tant sa culture est unique et complexe.
Elise Ducamp a vécu à Séoul pendant plusieu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ayant beaucoup aimé Quelque chose du Japon et son format, dans la même collection, et m'intéressant à la Corée du Sud, je n'ai pas hésité une seconde à me lancer dans la lecture de Quelque chose de Corée du Sud !

Je ne connaissais pas grand-chose de ce pays, si ce n'est ce que j'avais pu écouter (k-pop) ou voir (dramas, émissions de télévision, films...), alors j'ai été ravie de découvrir comment le pays s'est construit. Plus j'en apprenais, plus j'avais envie d'en apprendre encore plus ! Son histoire, ses traditions, son art, sa culture...
La façon dont l'auteure nous parle de ce pays nous permet de ne pas tomber dans tous les stéréotypes que l'on peut avoir concernant la Corée du Sud ! Et j'ai trouvé cela très bien amené et très appréciable !
Les paragraphes ne sont pas trop longs, faciles à comprendre et entrecoupés de commentaires pour aller plus loin dans la compréhension (voir, savoir, à regarder, fun fact...).

Découvrir la Corée du Sud à travers ce livre n'a fait qu'attiser encore plus ma curiosité pour ce pays et il n'y a pas à douter que je vais me plonger dans d'autres livres pour tenter d'apaiser ma soif !!!

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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Quelque Chose de Corée du Sud ?
"L'obsession ne cesse de grandir et de me dévorer, je n'ai toujours pas atteint la limite de ma soif de connaissances sur la Corée du Sud et j'ai donc été ravie de recevoir ce livre de la part des éditions Nanika."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Après y avoir vécu pendant plusieurs années, Elise Ducamp nous présente ici la Corée du Sud, les bases de sa culture et de son histoire, un panorama complet de ce qui fait l'âme de ce pays si particulier..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Le nombre d'informations contenu dans ce si petit ouvrage est dingue. Il se lit vite et facilement parce que les paragraphes sont courts, efficaces, que l'autrice va à l'essentiel et cela permet d'aborder un grand nombre de sujets. Et bien sûr, c'est passionnant. le récit s'agrémente également très souvent de photos, d'illustrations et même de liens vers des vidéos qui illustrent le propos. En résumé, c'est une excellente entrée en matière qui ne peut que nous donner envie de creuser encore plus chaque sujet. Et ce que j'ai adoré c'est le ton de l'autrice, dans sa préface par exemple mais pas que, lorsqu'elle s'en prend aux préjugés sur ce pays et à ceux qui jugent sans rien connaître de son histoire ou de sa culture. J'applaudis !"

Et comment cela s'est-il fini ?
"Il se hisse facilement parmi mes livres préférés sur la Corée du Sud. le seul petit point négatif que je pourrais trouver à soulever c'est la couverture que je trouve très peu attractive mais je sais que tout le monde n'y est pas aussi sensible que moi."
Lien : http://booksaremywonderland...
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J'ai adoré ce livre ! Je ne connaissais pas grand chose de la Corée du Sud et j'ai appris beaucoup. le livre parle de l'histoire de la Corée, de religion, de culture, de nourriture, bref, de plein de petites choses qui nous permet d'en savoir plus sur le pays.
C'est une lecture utile pour mon futur voyage là bas, vivement !
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Ce livre offre une excellente porte d'entrée dans la culture coréenne au travers de son histoire, ses traditions, son architecture, sa cuisine, ses médias... Il comporte de belles photographies et illustrations. C'est aussi un bon guide de voyage qui apporte nombre de points intéressants.
Lien : https://korealitteandco.word..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
DE CLICHÉS EN CLICHÉS

Avec l'arrivée de la hallyu sur le continent européen, nous avons pu assister à une petite poussée de racisme ordinaire anti-asiatique qui n'a pas dérangé grand monde. Face à un phénomène étranger, issu d'une culture lointaine (tant géographiquement que philosophiquement), la plupart des médias ont fait le choix d'un traitement expéditif et réducteur, à la frontière de l'irrespect, sans prendre le temps de s'informer sur la culture coréenne, sur les racines historiques et philosophiques qui ont permis l'émergence de la kpop ou sur les tenants et aboutissants économiques et symboliques de cette déferlante coréenne sur les sociétés occidentales.

Dès qu'on aborde le thème de la hallyu, on tombera ainsi directement dans un discours infantilisant sur un « phénomène » où des « garçons » (on ajoutera souvent « maquillés » ou « ressemblant à des personnages de mangas ») « chantent et dansent » sur « des sons joyeux » en parlant « d'amour et de choses mignonnes ». S'il s'agit de groupes féminins, c'est encore pire, et la misogynie se mêle tendrement à la bêtise. L'un dans l'autre, la volonté générale semble être d'infantiliser le « phénomène » jusqu'à dire que les fans de kpop sont « de jeunes filles hystériques ». Quand on connait l'histoire du mot « hystérie », maladie psychiatrique fourre-tout qui a servi pendant plusieurs siècles à enfermer les femmes, voilà un phrasé qui devrait en choquer plus d'un(e). Mais non... c'est enfantin et les fans sont toutes un peu folles donc cela justifie que l'on parle avec mépris et condescendance, semble-t-il. Malheureusement pour ces personnes, certains idols ont plus de 25 ans (un peu vieux pour des garçons donc), ont sacrifié plus de sept ans de leur vie à s'entraîner 70 heures par semaine, chantent des chansons sur le suicide ou le sexe et sont écoutés par des femmes de plus de 30 ans ou (diantre, quelle surprise !) par des hommes. Je ne parlerai même pas de l'association « ils sont tous homosexuels parce qu'ils se maquillent » qui, en plus d'atteindre le paroxysme de la stupidité, montre à quel point notre société actuelle, tout en se gargarisant d'ouverture d'esprit, adore se rouler dans les stéréotypes genrés.

Derrière le hallyu, se cache une conception différente du monde tout simplement. Les valeurs morales et esthétiques, les conceptions philosophiques et les mécanismes psychologiques y sont complètement différents des nôtres. Juger ce phénomène avec les « valeurs » françaises, en rire bêtement ou le rejeter dans la case « c'est un truc de filles, ça sera passé dans un an », plutôt que d'essayer de le comprendre et d'en tirer des observations (voire des leçons) constructives, montre à quel point encore beaucoup d'Européens ont du mal à se défaire de leur esprit de supériorité. Quand la presse et autres personnes influentes s'emparent de ce « phénomène » pour en parler mal, c'est le top départ pour une course aux clichés qui ne se terminera que dans la création d'un amalgame irrespectueux.
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SALUER À LA CORÉENNE

Pour les Coréens, la tête est le siège de l'âme et le sommet du crâne est l'endroit le plus important de votre anatomie. Dès lors, pour montrer votre respect, dire bonjour, au revoir, merci ou même juste « oui », c'est de votre tête qu'il va falloir vous servir. En Corée, comme dans d'autres pays asiatiques, le salut se fait à l'orientale : on incline son buste en gardant les bras le long du corps ou en se tenant les mains sur le ventre ou le long du corps. Le plus bas on descend (donc plus le sommet du crâne est visible), le plus respectueux est le salut. Selon les situations, attention à ne pas en faire trop, c'est aussi mal vu que de ne pas en faire assez.

Dans la vie courante (rentrer dans un magasin, payer au Starbucks), pas besoin de s'incliner complètement, hochez juste un peu la tête une fois (comme si vous disiez « oui ») en baissant le regard : habitude très facile à prendre... mais aussi extrêmement difficile à perdre, même après le retour en France !

SAVOIR

Il est bienvenu de toujours échanger les objets à deux mains : billets, cartes de crédit, cartes de visite, verres... Les femmes peuvent également tenir le poignet de la main qui tient avec la main qui ne tient pas. L'idée est de montrer que l'on utilise ses deux mains pour effectuer une tâche, ce qui montre bien combien elle est importante et combien on y est attentif !
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COMMENT CALCULER SON AGE CORÉEN ?

Les Coréens considèrent que l'âge d'une personne doit être calculé à partir du moment de sa conception et non de sa naissance. Les 9 mois passés dans le ventre de la mère comptent donc comme une année et l'enfant à la sortie du ventre a déjà 1 an. Assez logiquement donc, quand un Coréen vous dit qu'il a 20 ans, il a " en fait " (selon nos critères de calcul occidentaux) 19 ans...

En plus, le changement d'âge est validé généralement avec le changement d'année et non pas le jour même de la naissance. Par exemple, vous êtes né le 03 septembre 1990, vous aurez 27 ans au 1er janvier 2017 (ou plutôt au nouvel an lunaire 2017). Et donc " en toute logique ", un enfants né le 25 décembre 2016 aura " pour nous " 3 mois au 25 mars 2017, mais 2 ans selon les critères coréens.
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C'EST PARTI POUR LA 5G !

C'est très simple : la Corée du Sud a la vitesse de connexion à internet la plus rapide du monde. Et de loin. La Corée du Sud est le pays le plus connecté du monde. Et de loin.

Vous voulez télécharger un film en HD depuis votre smartphone alors que vous êtes dans le métro bondé en heure de pointe ? A Séoul, cela vous prendra moins d'une minute. Has-been la 4G, la Corée du Sud vient de passer à la 5G et à l'ultra-haut débit qui vous permettra de télécharger un film en moins d'une seconde. Fini le « j'ai pas de réseau, je suis dans le train », en Corée du Sud, vous aurez du réseau partout partout partout (train, métro, parc, cafés...) et de très très bonne qualité.

Et forcément, au pays de Samsung, tout le monde est équipé du téléphone dernier cri, ce qui a tendance à transformer les rames de métro en compartiments remplis de gens rivés sur leurs écrans. Ça lit le dernier chapitre du webtoon du moment, ça regarde le dernier épisode du drama à la mode, mais surtout ça s'informe. Car si tout va vite en Corée, c'est aussi le cas des informations (et des rumeurs !)
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PALLI, PALLI

Il n'y a pas que pour internet que le débit est ultra-rapide. En Corée du Sud, le client est roi et on fait tout palli, palli. Palli, palli, c'est un peu le slogan national, que l'on pourrait traduire par « vite fait, bien fait ». Alors forcément ça change un peu de la France où obtenir un rendez-vous pour faire réparer quelque chose ou se faire livrer une commande peut prendre plusieurs jours. Où on attend souvent un peu trop longtemps à la caisse des magasins ou au restaurant que quelqu'un s'occupe de nous...

À Séoul, achetez une machine à laver le matin, elle vous sera livrée l'après-midi. Votre voiture sera garée gratuitement par un voiturier à l'entrée des centres commerciaux. Les vendeurs vous attraperont à l'entrée des magasins et ne vous lâcheront pas (c'est d'ailleurs parfois un peu épuisant...). Au restaurant, en 5 minutes, montre en main, vous serez accueilli, assis, et on aura pris votre commande. Et si jamais les serveurs sont un peu tête en l'air, vous trouverez souvent un bouton d'appel sur la table, vous permettant littéralement de « sonner » un serveur.
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