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EAN : 9791039203166
340 pages
Archipoche (09/03/2023)
4.05/5   286 notes
Résumé :
Février 2018. Anaïs sollicite l’aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Pour elle, pas de doute, sa sœur Esther a été enlevée. Pourquoi aurait-elle, sinon, laissé derrière elle ses clés de voiture, ses papiers et son téléphone portable ?
Les mois passent et, tandis que l’enquête s’enlise, d’autres jeunes femmes se volatilisent. Jusqu’à ce qu’un corps soit retrouvé pendu dans une usine désaffectée, le crâne rasé, la langue sectionnée. Puis u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (151) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 286 notes
Après un huis clos familial qui dévoilait progressivement les secrets enfouis des Belasko (« le sang des Belasko »), Chrystel Duchamp livre un nouveau thriller parfaitement ficelé !

Quel est donc le lien entre Pierre, un retraité qui se fait agresser par son épouse…pourtant décédée, Mathéo, un photographe urbain qui découvre le corps d'une jeune femme pendue dans une usine désaffectée, et Esther Malori, une jeune femme qui vient de disparaître ? Surtout que ces trois événements se sont tous déroulés à un an d'intervalle. Persuadée que sa soeur Esther a été kidnappée, Anaïs sollicite l'aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon, qui va devoir démêler les fils de cette nouvelle intrigue machiavélique imaginée par Chrystel Duchamp

En invitant à suivre les pas du commandant Missot, dont on découvre au passage les déboires privés, Chrystel Duchamp nous balade au fil de courts chapitres distillés de main de maître. Partant d'un triple prologue aussi déstabilisant qu'intriguant, l'autrice nous emmène sur les traces d'une disparition particulièrement inquiétante, avant de faire habilement le lien avec le reste de cette intrigue qui multiplie les victimes… et les rebondissements.

Outre un enquêteur particulièrement attachant et une intrigue parfaitement ficelée qui tient le lecteur en haleine du début à la fin, il faut surtout saluer la narration très efficace d'une autrice qui maîtrise à la perfection tous les codes du genre, tout en abordant une thématique sociétale d'actualité !

Les amateurs de polars devront dorénavant noter les sorties de Chrystel Duchamp dans la liste des rendez-vous à ne surtout pas manquer !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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S'il y a bien une auteure féminine de littérature noire francophone dont j'attends ses romans avec impatience, c'est bien ceux de Chrystel Duchamp. Je la suis depuis ses débuts avec « L'art du meurtre » et je m'impatientais de découvrir son troisième et dernier thriller, « Délivre-nous du mal ». Mais c'est chose faite et quel plaisir!

Le fait de suivre un ou une auteur(e) depuis ses tout débuts dans le milieu de l'édition, permet de constater s'il y a une évolution que ce soit dans l'intrigue, dans le style d'écriture ou encore dans la façon de traiter de la psychologie des personnages.

Dès son tout premier livre, j'avais été épatée par la maîtrise dont elle faisait preuve en matière de codes du thriller attractif. A l'époque déjà, je trouvais qu'elle avait déjà placé la barre très haute pour son premier roman et je constate que son évolution est en fait parfaite.

Son second livre, « le sang des Belasko » avait aussi démontré qu'elle savait mettre le suspens un cran au-dessus en offrant un huit-clos implacable.

Par son dernier, « Délivre-nous du mal », on revient au modèle de l'investigation policière sur une série de meurtres et je n'ai aucun grief à formuler car j'ai adoré et dévoré ce livre !

En premier lieu, l'auteure débute avec non pas un mais des prologues mystérieux. C'est assez rare pour le souligner. Ensuite, par des chapitres assez courts, le rythme de croisière est vite atteint et il se déroule sur les chapeaux de roue.

Ensuite, quand vous approchez du final et que les éléments s'emboîtent doucement, vous ne pouvez vous empêcher d'essayer de faire durer le plaisir au maximum.

Depuis son premier thriller qui se déroulait dans le milieu de l'art, Chrystel Duchamp appose une petite touche personnelle de cet amour pour l'art. J'apprécie beaucoup cet apport qui en fait sa signature respective.

Le machiavélisme de l'intrigue fera que vous serez absolument scotchée à sa lecture. C'est à la fois palpitant et haletant par le suspens grandissant crescendo. Je vous recommande vivement ce thriller plus que réussi!
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Note à moi-même au départ, mais je vais en faire profiter tout le monde : Surtout ne pas énerver Chrystel Duchamp ! JAMAIS ! Et si vous vous appelez Belasko... fuyez loin, très très loin !

A diverses époques, contemporaines, des disparitions de femmes ou peut-être des enlèvements, finissent par mettre en branle la PJ de Lyon lorsqu'une des disparues est retrouvée pendue, rasée, la langue coupée !

Voilà, vous avez mis la main dans l'engrenage ! le mieux à faire est de ne pas résister, de ne pas tenter de comprendre pourquoi Chrystel Duchamp nous balade, nous embrouille tant avec des événements qui semblent sans lien aucun entre eux ! Elle écrit bien, très bien donc ça se lit très bien mais elle a le chic pour nous retourner la comprenette sans avoir d'autre choix que la laisser nous mener par le bout du nez !

Des sujets douloureux mais regrettablement quotidiens jalonnent ce roman ainsi qu'un rappel d'un fait divers de 1951 à Pont-Saint-Esprit, le tout appliqué à la sauce thriller nous mènent au dénouement final... ou pas final !

Pas le coup de coeur comme pour le sang des Belasko mais un très bon thriller que je relirai !

#delivrenousdumal #netgalleyfrance

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Mauvais Genre 2022
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Anaïs est inquiète car elle n'a pas de nouvelles de sa soeur Esther depuis quelques jours, après une dispute en famille. Elle décide de se rendre chez elle, car elle a ses clés, mais chose étrange Esther a disparu, en laissant derrière elle son sac, ses clés de voiture, ses papiers, et son téléphone ainsi qu'un message curieux demandant de ne pas la chercher. Doutant même qu'il s'agisse de son écriture, Anaïs fait appel à Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon.

Tout ce que l'on sait à propos d'Anaïs, c'est sa méfiance vis-à-vis des hommes, sa vie en solitaire depuis qu'elle a mis fin à sa relation avec son petit ami. Est-il responsable de sa disparition ?

L'enquête piétine pendant plusieurs mois. Un matin, un jeune artiste, Mathéo qui se rend dans une usine désaffectée pour faire des photos, tombe sur une femme pendue. Anaïs ? Que nenni, il s'agit d'une autre jeune femme, tondue, la langue coupée et cautérisée de manière barbare, dans la poche de sa combinaison violette, une paire de ciseaux maculée de son sang, et pas d'autres empreintes.

Quelques temps plus tard, une autre jeune femme est retrouvée, pendue, combinaison violente, crâne rasé, langue coupée…

Une enquête qui va s'emballer, car désormais on sait qu'il y a un tueur en série dans les parages. On entre au passage, dans la vie privée du fort sympathique commandant Missot, dont l'amour du métier a conduit sa famille au divorce, en passant pas les kilos en trop, à force de manger n'importe comment et surtout une inquiétude pointe à l'horizon : sa fille ne mange pratiquement plus et sombre dans l'anorexie et ne veut pas parler de son mal-être.

Chrystel Duchamp nous entraîne sue des disparitions de jeunes femmes, toutes victimes de harcèlement, viols et autres maltraitances, sur fond de maladie de l'ergot de seigle qui s'abat dans une région. Elle n'hésite pas à aborder les difficultés des policiers surchargés par la paperasse, au détriment de l'action sur le terrain, des dépressions, du taux de suicide…

Elle traite très bien son sujet, avec le féminisme et ses dérives possibles, la misandrie aussi car les extrêmes sont parfois des deux côtés, avec un récit passionnant, au rythme enjolivé, comme à son habitude et un sujet bien maîtrisé, documenté.

J'ai aimé me promener avec Thomas dans certains quartiers de Lyon, ou Saint-Etienne, et revoir le Plateau d'Assy avec ses sanatoriums à l'abandon, etc… bref, un petit hommage à ma région.

J'ai découvert Chrystel Duchamp avec « L'art du meurtre » que j'ai beaucoup aimé, puis « le sang des Belasko » et ce troisième opus m'a tout autant passionnée. Il n'était disponible au téléchargement que pendant dix jours, alors précipitation et aussitôt téléchargé, aussitôt lu bien-sûr !

Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l'Archipel qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume d'une auteure que j'apprécie beaucoup.
#DÉLIVRENOUSDUMAL #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Anaïs pense au départ que sa soeur est toujours fâchée car elles se querellaient régulièrement. Seulement voila, en se rendant à son appartement, certains éléments ne sont pas rassurant. Sa soeur serait partie sans sa trousse de toilette, ni papier, ni portable, ni clés de voiture, elle aurait laissé son chat renfermé sans eau et nourriture. La elle est inquiète et téléphone à son ami le commandant Thomas.
Mathéo qui visite une usine abandonné et prend des photos va faire une terrible découverte. Au dessus des cuves couvertes de graffitis, une femme était pendue, pieds nus, le crâne rasé et vêtue d'une salopette violette. Mais d'autres meurtres vont arrivés…Il va devoir également gérer cette affaire de tueur en série.

Suspense, intrigue parfaitement bien ficelée, page turner,… Je ne vais pas tout répéter les remarques que j'avais déjà indiquées dans ses précédents livres. Je la surveille depuis le début car j'avais détecté son talent dès son premier livre Lire un roman de Chrystel Duchamp au mois de janvier est devenu un moment incontournable.

#DÉLIVRENOUSDUMAL #NetGalleyFrance
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Depuis quelques mois, sa fille allait mieux. Elle avait enfin réussi à se confier à une psychothérapeute et à mettre des mots sur ses multiples traumatismes. Les séances étaient douloureuses et se terminaient souvent en crises de larmes mais la voie de la guérison s'ouvrait devant elle. Thomas savait que Léa ne serait plus jamais la même. Les plaies se soignent, mais les souvenirs laissent des blessures qui ne cicatrisent pas. Les victimes de viol, d'attouchements, d'abus sexuels, de violences n'ont pas d'autres choix que d'apprendre à vivre avec leurs démons qui, en apparence, se taisent, mais, en réalité, ne cessent de chuchoter à leur oreille les horreurs subies.
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Taper à l'ordinateur les PV en retard, les vérifications, les réquisitions, les constatations. Remplir des dossiers, se pencher sur la notation de son équipe, gérer les heures supplémentaires sur Geopol. Passer d'innombrables coups de fil. Lire et répondre à des centaines d'e-mails... Quand des inconnus lui demandaient quelle profession il exerçait, Thomas répondait : "secrétaire", réplique qui avait d'ailleurs beaucoup amusé Anaïs lors de leur rencontrer. Sa vie de flic ne ressemblait en rien à celle décrite dans les romans. Jamais les lecteurs n'auraient frémi en suivant les faits et gestes du commandant. Pire : ils se seraient assoupis devant tant de monotonie.
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Quand le procureur apprit que la victime était la fille du préfet de région, il décida de saisir la PJ. L’enquête fut confiée au commandant Missot et à son équipe. Ils se rapprochèrent des policiers de la criminelle qui avaient établi les premiers actes de la procédure afin de recueillir les informations et déductions glanées au cours de leurs investigations matinales. Idris et Wilfried effectuèrent leurs propres constations aux Textiles Grimaud, puis le corps de Caroline Loumin fut transféré à l’IML. Ne restait plus qu’à patienter jusqu’à l’autopsie prévue le lendemain matin.
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Sa vie de flic ne ressemblait en rien à celle décrite dans les romans. Jamais les lecteurs n’auraient frémi en suivant les faits et gestes du commandant. Pire : ils se seraient assoupis devant tant de monotonie. Aussi, Thomas ne blâmait pas son amie romancière lorsqu’elle s’écartait du cadre rigoureux des procédures judiciaires. Lui-même appréciait de dévorer des polars nerveux dans lesquels les flics s’apparentaient plus à des justiciers qu’à des fonctionnaires de l’État, le nez dans leur paperasse.
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La culpabilisation des victimes de viol était une réalité. Ces femmes à qui l'on reproche leurs jupes trop courtes, leurs talons trop hauts, leur poitrine trop généreuse, leurs hanches girondes... Des excuses étaient régulièrement brandies pour excuser un viol et, dans cette démarche de décrédibilisation fumeuse, nombreux étaient les complices : proches suspicieux, flics pourris, système juridique bancal...
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Vidéo de Chrystel Duchamp
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